Voir aussi : hommages/, hommages-2/
In memory of John Coltrane
L’hommage d’un pianiste, Tommy Flanagan, au saxophoniste à travers six compositions de celui-ci : « Mr. P. C. », « Central Park West », « Syeeda’s Song Flute », « Cousin Mary », « Naïma » et « Giant Steps ». Le pianiste est « soutenu » par George Mraz à la contrebasse et Al Foster à la batterie. Je rappelle que Tommy Flanagan avait participé à l’enregistrement historique du saxophoniste. Et l‘esprit du géant est toujours bien présent dans ces trente six minutes de musique…
Cd Tommy Flanagan : Giant Steps, enregistré en février 1982, Enja 1988
Un « jazz poem » de Franck Médioni. Un récitant peu commun : Denis Lavant, une voix, un phrasé, une déclamation… Et un trio composé de Sylvain Kassap (clarinettes), Ramon Lopez (batterie) et Claude Tchamitchian (contrebasse).
Musique improvisée à l’exception du « For John Coltrane » d’Albert Ayler.
Seize pièces, la force de la poésie, du timbre d’une voix et d’un trio…
Cd Kassap – Lavant – Lopez – Medioni – Tchamitchian : Ascension, tombeau pour John Coltrane, enregistré en septembre 2009, RoqueArt 2009
Paul Motian, l’arménie, l’occitanie, pour ne pas oublier
Un hommage en quintette au batteur Paul Motian. La réussite de ce disque tient à sa grande cohérence, aux qualités propres des instrumentistes, aux adaptations écrites par le saxophoniste.
Jean-Marc Padovani (saxophones ténor et soprano), Didier Malherbe (doudouk), Paul Brousseau (piano, claviers), Claude Tchamitchian (contrebasse), Ramon Lopez (batterie et tablas).
Je souligne, une fois de plus la magie propre au doudouk.
Cd Jean-Marc Padovani : Motian in Motion, enregistré en décembre 2014, Naïve 2015
Deux pièces en quartet « For Bill Dixon », séparées par un morceau « The Death of Donny Love » en Trio
Le quartet est composé de Joe Mc Phee (saxophone ténor, bugle), Borah Bergman (piano), Wilber Morris (contrebasse) et Rashied Ali (batterie).
Le trio de Myra Melford (piano), Lindsey Horner (contrebasse) et Tom Rayney (batterie).
Au delà de la très grande qualité des solos et des échanges, je souligne la place décisive de Rashied Ali dans ce quartet. Un concert passionnant.
Il est par ailleurs regrettable que les disques de Bill Dixon soient difficilement accessibles. J’ai chroniqué The Bill Dixon Orchestra : 17 musicians in Search of a Sound : Darfur, big-4 et « Envoi », voyages-aux-pays-de-grande-liberte/.
Pour celles et ceux qui voudrait découvrir d’autres disques de ce musicien, Cam a réédité en coffret, à prix très abordable, 9 cd parus antérieurement chez Black-Saint & Soul Note. Incontournable.
Cd The october revolution, enregistré en octobre 1994, Evidence music 1996
Blues for Albert Ayler
L’un des saxophonistes qui hantent nos mémoires. Souvenez-vous de ce concert à la Fondation Maeght…
Frank Wright (saxophone ténor, flute, voix), James Blood Ulmer (guitare), Benny Wilson (contrebasse), Rashied Ali (batterie).
Je souligne notamment les entrelacements engendrés par le guitariste et la rage du saxophoniste. Une musique d’affrontement au cœur chaud du blues.
Cd The Frank Wright Quartet : Blues for Albert Ayler, enregistré en juillet 1974, ESP 2012
Gershwin
Accompagné d’un joli livret illustré, un disque qui nous plonge dans les atmosphères new-yorkaises comme l’indique Nicolas Béniès : Tout autour de Gershwin. Revoir New York ?, tout-autour-de-gershwin-revoir-new-york/
Une musique dépouillée et magnifiée par les clarinettes de Jean-Marc Foltz et le piano de Stephan Oliva. Comme un autre voyage dans le Manhattan, si réel et si irréel, de Woody Allen.
Cd Foltz – Gershwin – Oliva, enregistré en décembre 2015, Vision Fugitive 2016
Didier Epsztajn
Entre les lignes entre les mots 