Une élue parlementaire en prison sans avoir rien à se reprocher est une prisonnière politique à tous égards.
Le maintien en détention de Khalida Jarrar, membre du parlement palestinien, ne peut plus être présenté comme une exception inquiétante dans le paysage démocratique israélien. L’incroyable apathie publique et l’absence presque totale de couverture médiatique de son sort ne peuvent plus non plus être rejetées comme un manque d’intérêt général pour ce qu’Israël fait aux Palestiniens. La répression et le déni habituels ne peuvent pas non plus l’expliquer.
La détention de Jarrar ne définit pas seulement ce qui se passe dans l’arrière-cour sombre d’Israël, elle fait partie de sa vitrine scintillante. Jarrar définit la démocratie et l’État de droit en Israël. Son emprisonnement est une partie inséparable du régime israélien et c’est le visage de la démocratie israélienne, pas moins que ses élections libres (pour certains de ses sujets) ou les parades de la fierté gay qui défilent dans ses rues.
Jarrar est le régime israélien, pas moins que la Loi fondamentale sur la dignité humaine et la liberté. Jarrar est la démocratie israélienne sans maquillage et sans ornements. Le manque d’intérêt pour son sort est également caractéristique du régime. Une législatrice en prison sans que ce soit de sa faute est une prisonnière politique à tous égards, et des prisonniers politiques définis par le régime. Il ne peut y avoir de prisonniers politiques dans une démocratie, ni de détention sans procès dans un État de droit. Ainsi, l’emprisonnement de Jarrar n’est pas seulement une tache noire sur le régime israélien ; c’est une partie inséparable de celui-ci.
Une législatrice palestinienne a été emprisonnée pour rien pendant des mois et des années, et personne en Israël ne se soucie de son sort ; il n’y a que très peu de protestations. Aucun de ses homologues israéliens à la Knesset ne dit quoi que ce soit, pas même ceux de l’hypocrite gauche sioniste ; aucun groupe de juristes ou même la Haute Cour de justice éclairée ne travaille à la faire libérer.
Il est inutile de parler des trivialités que le service de sécurité du Shin Bet lui attribue, ou d’expliquer qu’elle est innocente jusqu’à preuve du contraire. Il ne sert à rien d’écrire encore et encore sur l’immunité parlementaire, de peur que cela ne soit considéré comme une illusion – comment un Palestinien peut-il bénéficier de l’immunité ? Il ne sert à rien de gaspiller des mots pour décrire son courage, bien qu’elle soit peut-être la femme la plus courageuse vivant aujourd’hui sous contrôle israélien.
Toutes ces choses tombent dans l’oreille d’un sourd. Il n’y a pas d’accusations et pas de culpabilité, juste une combattante de la liberté en prison. Le Shin Bet est l’enquêteur, le procureur et le juge, trois positions en une dans le pays aux possibilités illimitées, dans lequel un État peut se définir comme une démocratie, même la seule au Moyen-Orient, et la plupart des Israéliens sont convaincus que c’est le cas, tandis que le monde l’accepte.
Jarrar pourrait finir par passer le reste de sa vie en prison ; il n’y a pas d’obstacle juridique à cela puisque tous les arguments pathétiques utilisés pour justifier son maintien en détention pourraient être considérés comme valables indéfiniment. Si elle est dangereuse aujourd’hui, elle est dangereuse pour toujours. Les prisonniers politiques, la détention sans procès et l’emprisonnement illimité définissent la tyrannie.
Bien sûr, Jarrar n’est pas un cas exceptionnel ; elle n’est même pas la seule députée palestinienne dans une prison israélienne. Il faut donc mettre un terme au discours prétentieux sur la démocratie israélienne, étant donné qu’elle est emprisonnée. Israël avec Jarrar en prison est tout au plus une demi-démocratie.
Par conséquent, la résistance ne devrait plus être dirigée uniquement contre l’occupation. La résistance est contre le régime en place en Israël. Son emprisonnement est le régime et elle s’oppose au régime sous les bottes duquel elle vit. Beaucoup d’organisations de résistance palestiniennes, qui sont toujours définies comme des « organisations terroristes », uniquement en raison de leurs moyens, plutôt que de leurs objectifs, sont des opposantes au régime sous lequel elles ont été forcés de vivre. Leurs objectifs sont semblables à ceux d’autres qui ont résisté à la tyrannie, de l’Union soviétique à l’Afrique du Sud en passant par l’Argentine. Tout comme la poignée d’Israéliens qui veulent soutenir Jarrar. Ils n’expriment pas seulement la solidarité humaine ou l’opposition à l’occupation : ce sont des opposants au régime.
Tous ceux qui soutiennent son maintien en détention, tous ceux qui se taisent pendant qu’elle reste en prison et tous ceux qui rendent sa détention possible disent : Oubliez la démocratie. Ce n’est pas ce que nous sommes. Faut s’y habituer.
Gideon Levy جدعون ليفي גדעון לוי
Traduit par Fausto Giudice Фаусто Джудиче فاوستو جيوديشي
http://www.tlaxcala-int.org/article.asp?reference=23641
Appel international pour la libération de Khalida Jarrar,
féministe et parlementaire palestinienne !
Plus de 180 organisations se sont unies pour demander la libération immédiate de Khalida Jarrar, féministe palestinienne emprisonnée, parlementaire de gauche. Jarrar, l’un des principaux défenseurs des droits des prisonniers palestiniens, a été emprisonnée sans inculpation ni jugement sous le régime de la détention administrative israélienne pendant près d’un an.
Les organisations qui ont exprimé leur soutien à la liberté de Jarrar comprennent des partis politiques, des groupes féministes, des groupes de solidarité avec la Palestine et de la communauté palestinienne, pour la justice indigène, pour l’abolition des prisons, des organisations de défense des droits de l’homme etc. de plus de 20 pays.
Jarrar a été emprisonnée depuis le 2 juillet 2017, lorsqu’elle a été arrêtée lors d’une descente de nuit à son domicile à El-Bireh par les forces d’occupation israéliennes. Le 14 juin 2018, elle a été informée que sa détention serait prolongée de quatre mois supplémentaires, une peine qui devrait être confirmée par un tribunal militaire israélien le 2 juillet 2018.
Nous appelons à des journées d’action pour la libération de Khalida Jarrar entre le 30 juin et le 2 juillet. Il est plus important que jamais que nos voix soient entendues et que nos actions soient visibles. Des manifestations sont déjà organisées à New York et ailleurs dans le monde. Vous pouvez télécharger des dépliants, du matériel et des pétitions pour rejoindre la campagne ici :
http://samidoun.net/2018/06/take-action-to-free-khalida-jarrar-june-30-july-2-organize-for -liberté/
Vous êtes invités à ajouter le nom de votre organisation à la déclaration suivante pour demander la libération du dirigeant palestinien emprisonné Khalida Jarrar ! Nous continuerons de mettre à jour cette déclaration et de la rediffuser avec d’autres signataires. Pour la signer, veuillez utiliser le formulaire ou envoyer un courriel à samidoun@samidoun.net avec le nom de votre groupe.
Liberté pour Khalida Jarrar !
Arrêt de la détention administrative !
Nous, les organisations signataires, nous nous associons afin de réclamer la mise en liberté de la dirigeante politique palestinienne Khalida Jarrar, personnalité de gauche, féministe, avocate des droits des prisonniers et membre du Conseil législatif palestinien. Elle est emprisonnée sans accusation ni procès depuis juillet 2017 – et, cette fois, l’occupation militaire israélienne vient de décider que sa détention serait prolongée de quatre mois supplémentaires.
Le 2 juillet 2017, avant l’aube, les militaires de l’occupation israélienne ont fait irruption au domicile de Khalida Jarrar. Peu après, elle a fait l’objet d’une ordonnance de détention administrative, c’est-à-dire d’un emprisonnement sans accusation ni procès. Khalida Jarrar est l’une des quelque 450 Palestiniens emprisonnés en détention administrative, un vestige du Mandat colonial britannique repris par l’occupation israélienne pour incarcérer des milliers de membres et de dirigeants politiques de la communauté palestinienne. Actuellement, quelque 6 100 Palestiniens dont détenus dans les prisons israéliennes.
En décembre 2017, sa détention a été prolongée de six nouveaux mois. Et, cette fois, une autre ordonnance militaire déclare qu’elle sera emprisonnée durant quatre mois supplémentaires. Les ordonnances de détention administrative peuvent être émises pour six mois à la fois et elles sont renouvelables à l’infini. Sous le coup de ces ordonnances, des Palestiniens peuvent passer des années en prison d’un seul tenant et ils ignorent quand ils pourraient être libérés, en admettant qu’ils le soient un jour.
Comme le fait remarquer Addameer, « cette pratique de la détention arbitraire constitue une violation grave des lois internationales et des normes des droits de l’homme, tout particulièrement des articles 78 et 72 de la Quatrième Convention de Genève, qui stipule que toute personne accusée a le droit de se défendre. Cette pratique enfreint également l’article 66 de cette même Quatrième Convention de Genève ainsi que les règles fondamentales d’un procès équitable ».
Le 2 juillet, une session du tribunal militaire israélien est prévue afin d’approuver l’ordonnance de détention. Jarrar, à l’instar de tous les détenus administratifs, a boycotté ces séances depuis février, puisqu’elles ne sont que des sessions d’approbation utilisées comme façades pour « cautionner » l’emprisonnement arbitraire des Palestiniens.
Khalida Jarrar est une dirigeante politique palestinienne représentant le Bloc Abu Ali Mustafa, allié au Front populaire (de gauche) de libération de la Palestine au sein du Conseil législatif palestinien. Elle dirige fréquemment et activement des manifestations et des actions populaires pour la liberté de la Palestine, en sa qualité d’avocate de longue date des prisonniers palestiniens et d’ancienne directrice exécutive d’Addameer (association de soutien aux prisonniers et des droits de l’homme), au sein de laquelle elle fait toujours partie du conseil de direction. Elle est également présidente du Comité des prisonniers du Conseil législatif palestinien.
Khalida Jarrar est également active au sein du mouvement des femmes palestiniennes depuis l’époque où elle était étudiante à l’université et où, en compagnie d’autres étudiantes, elle organisait l’opposition à l’occupation. Elle est également une organisatrice en vue des événements de la Journée internationale des femmes en Palestine, en étroite coordination avec d’autres organisations des femmes palestiniennes. « Les femmes palestiniennes sont des partenaires à part entière de la lutte palestinienne », insiste-t-elle.
Khalida Jarrar est profondément engagée dans le combat visant à réclamer devant la Cour pénale internationale des comptes aux dirigeants israéliens responsables de crimes de guerre. Elle est membre d’une commission palestinienne chargée de transmettre à la cour internationale plaintes et dossiers sur les incessants crimes israéliens contre le peuple palestinien, depuis les attaques contre Gaza, la confiscation de terres, la construction de colonies illégales, jusqu’aux arrestations et emprisonnements de masse.
Depuis 1998, il lui est interdit de voyager en dehors de la Palestine occupée. En 2010, lorsqu’elle a eu besoin d’un traitement médical en Jordanie, elle a dû lutter pendant des mois dans une campagne publique avant de recevoir enfin une autorisation de sortie. En 2014, l’occupation israélienne a tenté de la chasser de force de son domicile à Jéricho et, en 2015, elle a été arrêtée et emprisonnée pendant 14 mois en raison de ses activités politiques.
La prolongation de la détention administrative de Khalida Jarrar constitue une tentative d’éliminer une dirigeante efficace et populaire du mouvement national palestinien. Particulièrement en ce moment, alors que les gens descendent dans les rues un peu partout en Palestine occupée et que des milliers d’entre eux manifestent à Gaza dans le cadre de la Grande Marche du Retour, les dirigeants de son calibre sont les cibles des arrestations et des emprisonnements dans une tentative de désamorcer le combat palestinien.
Khalida Jarrar est visée en tant que dirigeante palestinienne, en tant que voix palestinienne pour la justice et en tant que femme palestinienne active. Son emprisonnement constitue une attaque de plus de l’État colonial israélien contre le peuple palestinien en lutte pour la liberté, et la détention administrative ainsi que l’emprisonnement massif de Palestiniens sont deux des armes utilisées par Israël dans ses tentatives de briser le mouvement palestinien de libération.
Nous nous associons aujourd’hui pour réclamer la libération immédiate de Khalida Jarrar, la fin de la politique et pratique de la détention administrative, et la libération des prisonniers politiques palestiniens détenus en Israël. Nous nous engageons à lutter pour la justice au cours de manifestations, d’actions, en organisant et en intensifiant les actions BDS (boycott, désinvestissement, sanctions) contre Israël, dans l’esprit de résistance même de Khalida Jarrar.
Signataires :
- Samidoun Palestinian Prisoner Solidarity Network
- Al-Awda NY, the Palestine Right to Return Coalition
- Alkarama Movement of Palestinian Women
- Al-Quds Day Committee of New York
- American Muslims for Palestine – NY/NJ
- American Party of Labor
- Anti-Imperialist Action Ireland
- Association Belgo-Palestinienne
- Association des Universitaires pour le Respect du Droit International en Palestine (AURDIP)
- AFPS 63 (Association France Palestine Solidarité 63)
- AFPS 59/62
- AFPS Alès-Cévennes
- Associazione Amicizia Sardegna Palestina
- ATIK – Confederation of Workers from Turkey in Europe
- Balfour Declaration Centenary Campaign
- BDS France Saint-Étienne
- BDS Turkey
- BDS Vancouver-Coast Salish
- BDS Zürich
- Belgian Academic and Cultural Boycott of Israel (BACBI)
- Black Alliance for Peace
- Bruxelles Panthéres
- Cafe Palestina of the Southern Berkshires
- California Coalition for Women Prisoners
- Campagne BDS France
- Campagne unitaire pour la libération de Georges Ibahim Abdallah (Paris)
- Campaign to Boycott Supporters of “Israel” in Lebanon
- Campaign to Free Ahmad Sa’adat
- Canada Palestine Association
- Canadian Friends of Sabeel
- Centre de la Communauté Démocratique Kurde de Toulouse
- Coalition for Justice – Blacksburg
- CODEPINK – Women for Peace
- Colectivo Contraimpunidad
- Collectif de Soutien à la Résistance Palestinienne 59-62
- Collectif Judéo Arabe et Citoyen pour la Palestine
- Collectif pour la Libération de Georges Ibrahim Abdallah
- Colletivo Palestina Rossa
- Comité de Vigilance pour la Démocratie en Tunisie
- Comité Poitevin Palestine
- Committee to Stop FBI Repression – National
- Committee to Stop FBI Repression – NY
- Committees for a Democratic Palestine – Europe
- Coup Pour Coup 31
- Dun Padraig Friends of Palestine
- Eye On Palestine Arts and Film Festival
- Familles de prisonniers pour la Justice – Belgique
- Femmes en lutte 93
- F.O.R. Palestine (Berlin)
- Free Palestine Movement
- Freedom Archives
- Freedom Road Socialist Organization
- Friends of Sabeel North America
- Frihet åt Ahed Tamimi Göteborg
- Fronte Palestina
- General Union of Palestine Students (GUPS Aix-Marseille)
- General Union of Palestine Students (GUPS France)
- Gents Actieplatform Palestina
- Global Network Against Weapons & Nuclear Power in Space
- Greek Front of Resistance and Solidarity with Palestine “Ghassan Kanafani”
- Green Mountain Solidarity with Palestine
- Greenville for Gaza
- Handala Center for Prisoners and Former Prisoners – Palestine
- Harakat Shaab – Lebanon
- HDP (Peoples’ Democratic Party) Central Women’s Assembly
- Hilombé Solidaridad
- Human Rights Defenders
- Independent Jewish Voices – Canada
- Indivisible Midlands
- Inminds Human Rights Group
- intal
- International Action Center
- International Association of Democratic Lawyers
- International Jewish Anti-Zionist Network (IJAN) Spain
- International League of Peoples’ Struggle (ILPS)
- International Red Help
- International Women’s Alliance
- Internationalt Forum – Denmark
- Invictapalestina – Documentation Center
- Ireland-Palestine Solidarity Campaign
- Irish Republican Prisoners Welfare Association (IRPWA)
- Irish Socialist Republicans
- ISM France
- Izquierda Unida – Spain
- Jacksonville Community Action Committee
- Jacksonville Palestine Solidarity Network
- Jericho Movement – National
- Jericho Movement – New York City
- Jersey City Peace Movement
- Jeune Garde Lyon
- Jeunes Révolutionnaires Genève
- Jewish Voice for Peace (JVP)
- Jewish Women for Justice in Israel/ Palestine
- Jews for Palestinian Right of Return
- Justice For Palestinians, Calgary
- Justice for Palestinians – San Jose
- Karapatan Alliance for the Advancement of People’s Rights – Philippines
- Katie Miranda Studios
- Kia Ora Gaza (New Zealand)
- LA4Palestine
- Labor for Palestine
- La Voix des Prisonnier.ère.s Politiques de Turquie et Kurdistan
- Le Collectif Rouge Internationaliste pour la libération des prisonniers révolutionnaires (Paris)
- Le Comité d’action et de soutien aux luttes du peuple marocain (Paris)
- Libérons-les
- London Palestine Action
- Manchester Palestine Action
- Mouvement Citoyens Palestine
- National Campaign to Free Georges Abdallah – Lebanon
- National Coalition to Protect Student Privacy
- National Lawyers Guild International Committee
- National Lawyers Guild- Massachusetts Chapter
- Newry Palestinian Support Group
- NION (Not In Our Name)
- No One Is Illegal – Vancouver Coast Salish Territories
- NY4Palestine
- NYU Disorientation Guide
- NYU Jewish Voice for Peace
- NZ Palestine Solidarity Network
- Palestine Democratic Forum
- Palestine International Network – Lebanon
- Palestine Solidarity Committee – Austin, TX
- Palestinian Child and Youth Institute (PCYI)
- Palestinian Cultural Club – American University of Beirut
- Palestinian Cultural Club – Beirut
- Palestinian Progressive Student Bloc
- Palestinian Refugee Portal
- Palbox
- Palestina Toma La Calle
- Palestinian Youth Movement – USA
- Partido Comunista de España
- Party for Socialism and Liberation
- Paz con Dignidad
- People Power Assembly Queens
- People’s Power Assembly
- Pittsburgh Palestine Solidarity Committee
- Plate-Forme Charleroi-Palestine
- Progetto Palestina
- Progressive Palestinian Youth Union
- Progressive Scouts Group – Gaza
- Progressive Student Labor Front (Palestine)
- Project South
- Release Aging People in Prison/RAPP
- Republican Network for Unity
- Right of Return Coalition – Baddawi Camp, Lebanon (composed of 22 organizations)
- Saoradh
- Scottish Palestine Solidarity Campaign
- Secours Rouge Belgique / Red Help Belgium
- Sheffield Hallam Palestine Society
- Sheffield Labour Students
- Sodepaz Euskadi
- Solidarity with Palestine St. John’s
- Students Against Israeli Apartheid at York University
- Students for Justice in Palestine – CCNY
- Students for Justice in Palestine – College of Staten Island
- Students for Justice in Palestine – Houston
- Students for Justice in Palestine – NYU
- Students for Justice in Palestine – Temple University
- Students for Justice in Palestine at University of South Carolina
- Syria Solidarity Movement
- Taqadomy Media Team
- TJA (Tevgera Jinên Azad) – Free Women Movement
- The Bronx Green Party
- The Palestine Project
- The Red Nation
- UNADIKUM Association
- United National Antiwar Campaign (UNAC)
- Union of Palestinian Communities and Institutions – Europe
- Unión de Juventudes Comunistas de España
- Unione Democratica Arabe Palestina (UDAP)
- Union juive française pour la paix (UJFP)
- University of Leeds – Palestine Solidarity Group
- University of Sheffield Palestine Society
- US Campaign for the Academic and Cultural Boycott of Israel (USACBI)
- US Palestinian Community Network (USPCN)
- Vrede vzw
- Within Our Lifetime • United for Palestine
- Women Against Military Madness
- Women for Women’s Humans Rights – New Ways
- Women’s Solidarity Foundation (KADAV)-Turkey
- Workers World Party
- Young Democratic Socialists – University of South Carolina
De Gidéon Levy :
Nous n’arrêterons pas de filmer, nous n’arrêterons pas d’écrire, nous-narreterons-pas-de-filmer-nous-narreterons-pas-decrire/
Palestine. « L’occupation est présente partout, tous les jours », palestine-loccupation-est-presente-partout-tous-les-jours/
Tueurs à gages israéliens en Malaisie, tueurs-a-gages-israeliens-en-malaisie/
Israël. Diviser une famille, une ingénierie du Shin Beth, israel-diviser-une-famille-une-ingenierie-du-shin-beth/
A la frontière du camp de concentration appelé Gaza, a-la-frontiere-du-camp-de-concentration-appele-gaza/
Gaza. « Cela s’appelle un massacre », gaza-cela-sappelle-un-massacre/
La lutte contre l’expulsion des réfugiés africains est un moment charnière dans l’histoire d’Israël, la-lutte-contre-lexpulsion-des-refugies-africains-est-un-moment-charniere-dans-lhistoire-disrael/
Quel culot ! Pourquoi la gifle d’Ahed Tamimi rend les Israéliens furieux, quel-culot-pourquoi-la-gifle-dahed-tamimi-rend-les-israeliens-furieux/
Vivants comme morts, les improbables bâtisseurs du projet sioniste restent invisibles,vivants-comme-morts-les-improbables-batisseurs-du-projet-sioniste-restent-invisibles/
Israël. La nation des bombes à fragmentation, israel-la-nation-des-bombes-a-fragmentation/
À Gaza, Israël fait des expérimentations sur des humains en situation de stress et de privations, a-gaza-israel-fait-des-experimentations-sur-des-humains-en-situation-de-stress-et-de-privations/
Palestine. Un village palestinien pittoresque sert de zone de tirs à l’armée israélienne, palestine-un-village-palestinien-pittoresque-sert-de-zone-de-tirs-a-larmee-israelienne/
Gaza. L’étranglement se resserre encore plus. Avant une offensive israélienne ?, gaza-letranglement-se-resserre-encore-plus-avant-une-offensive-israelienne/
Cinquante ans, cinquante mensonges, cinquante-ans-cinquante-mensonges/
Israël. Pourquoi je ne hisserai pas un drapeau israélien le jour de l’indépendance, israel-pourquoi-je-ne-hisserai-pas-un-drapeau-israelien-le-jour-de-lindependance/
Sincères excuses aux lecteurs de Haaretz, sinceres-excuses-aux-lecteurs-de-haaretz/
La Nakba israélienne, la-nakba-israelienne/
La police du chametz en Israël ou comment passer du houmous-frites en contrebande, latelier-de-memoire-avant-propos-de-louvrage-cahiers-de-memoire-kigali-2014/
Les noms des rues : ce qu’ils remémorent ; ce qu’ils effacent, les-noms-des-rues-ce-quils-rememorent-ce-quils-effacent/
Israël aime les guerres, israel-aime-les-guerres/
« La douce illusion » de la résolution 2334 de l’ONU, la-douce-illusion-de-la-resolution-2334-de-lonu/
Bonjour du compte Twitter de l’armée israélienne, bonjour-du-compte-twitter-de-larmee-israelienne/
Le sang de Khaled Bahar clame justice, mais personne en Israël ne l’entend, le-sang-de-khaled-bahar-clame-justice-mais-personne-en-israel-ne-lentend/
Il n’y aura pas de paix tant qu’Israël n’admettra pas sa responsabilité dans la Nakba, il-ny-aura-pas-de-paix-tant-quisrael-nadmettra-pas-sa-responsabilite-dans-la-nakba/
« Avec le nouvel accord d’aide à Israël, Obama est le parrain de l’occupation », avec-le-nouvel-accord-daide-a-israel-obama-est-le-parrain-de-loccupation/
Israël. Imposer le silence sur les crimes de l’occupation, israel-imposer-le-silence-sur-les-crimes-de-loccupation/
Jamais tant de personnes n’ont acclamé un assassin aussi méprisable, jamais-tant-de-personnes-nont-acclame-un-assassin-aussi-meprisable/
Le journaliste israélien Gideon Levy appelle au boycott d’Israël, le-journaliste-israelien-gideon-levy-appelle-au-boycott-disrael/
Tous les Israéliens sont coupables d’avoir brûlé une maison palestinienne, tous-les-israeliens-sont-coupables-davoir-brule-une-maison-palestinienne/
Gaza. Articles pour Haaretz : Crimes de guerre
Pour Khalida Jarrar : un geste d’humanité
Disons à Khalida qu’elle n’est pas seule dans cette épreuve, et que nous partageons sa douleur. Écrivons lui dans sa prison, que des centaines, des milliers de lettres lui parviennent, même si elles ne lui sont pas remises, elle le saura…
Khalida Jarrar, députée palestinienne, a déjà subi plusieurs années de détention administrative, emprisonnement sans procès ni preuves, renouvelé tous les six mois. Sa précédente détention de 20 mois s’était achevée en février 2019, mais en octobre 2019 elle a été arrêtée à nouveau et depuis elle est en détention en raison de son appartenance au FPLP. Elle devrait être libérée dans trois mois.
Sa fille Suha, âgée de trente ans, jeune chercheuse à Al Hak, l’ONG palestinienne des droits humains, vient de décéder et Israël a refusé à sa mère le droit de la voir ou d’assister à son enterrement.
Disons à Khalida qu’elle n’est pas seule dans cette épreuve, et que nous partageons sa douleur. Écrivons lui dans sa prison, que des centaines, des milliers de lettres lui parviennent, même si elles ne lui sont pas remises, elle le saura… et ses geôliers aussi. Nous pouvons aussi prendre en photo nos cartes et nos lettres, et les publier sur les réseaux sociaux, pour montrer l’ampleur de notre solidarité, mais aussi pour les sauvegarder et les lui faire parvenir ultérieurement si l’autorité carcérale l’en prive.
Que nos messages d’affection et de soutien l’aident à vivre ce moment et lui apportent un peu d’humanité dans l’océan d’injustice et de cruauté qu’elle traverse.
Écrire à :
Khalida Jarrar
Damon Prison
Daliyat El Carmel,
PO Box 98
Israël
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très bonne journée