Essayer de faire partager des émotions ressenties lors des (ré)écoutes. Des voyages dans le temps et l’espace. Déambulations…
Une invitation à écouter et à partager…
rappel : voyages-dans-le-temps-et-lespace/
A : Argentine : Teatro Roxy de Mar del Plata
Astor Piazzola fait parti de ces musiciens dont l’image est trop souvent réduite à une ou deux simples dimensions : le tango et bandonéon. Ce double disque en concert permet d’entendre toute la richesse de ses compositions, la complexité des structures, les variations sonores, les dérivations improvisées, les équilibres entre instruments, la vélocité ou la tendresse sensuelle de la musique.
Astor Piazzolla (bandonéon), Fernando Suarez Paz (violon), Pablo Ziegler (piano), Oscar Lopez Ruiz (guitare électrique), Hector Console (contrebasse)
Quatre vingt dix minutes pour aborder l’un des grands musiciens de la seconde partie du XXème siècle. Entrez dans un monde dédaignant les métriques répétitives ou les sécheresses rythmiques…
Double cd Astor Piazzolla : Libertango, enregistré en février 1984, Milan Music
N : Ney : musique soufie – Turquie
Sept morceaux. Des improvisations dans le cadre de malkam.
Un « Mansour ney » de 806 mm. Le soufisme, « Ecoute le ney qui raconte une histoire, il se lamente de la séparation ».
Une musique qui s’insinue en vous et ne vous quitte plus…
Cd Kudsi Erguner : Ney
La flûte sacrée des Derviches Tourneurs
Enregistré en septembre 1995, al sur
V comme Vafadari
Merci à Xavier qui m’a permis de découvrir
cette musicienne et ce disque
« La chanteuse franco-iranienne Ariana Vafadari a composé chaque morceau de l’album Anahita à partir des maqams ou gammes orientales. Il en découle une musique qui vibre en permanence entre ses fondements mystiques orientaux et son pendant lyrique occidental. Ariana Vafadari et ses musiciens poussent sans cesse les frontières musicales. Tout au long de l’album, Ariana Vafadari est accompagnée de Julien Carton au piano et aux arrangements, de Driss El Maloumi à l’ud, de Leïla Soldevila à la basse, et d’Habib Meftah Boushehri aux percussions.
Totalement en lien avec leurs origines culturelles et musicales, les musiciens ont été formés par la musique traditionnelle iranienne, ottomane, marocaine, par le jazz, la musique classique occidentale ou l’opéra, dans leurs improvisations et la pratique de leurs instruments, ils passent librement d’un univers à l’autre.
Anahita, s’inspire de l’histoire de la déesse iranienne des eaux, de la fécondité, des peuples et des vivants. Ce conte onirique met en scène une jeune femme qui, anéantie face à son paysage devenu stérile, prie la déesse dont elle porte le nom de redonner vie à son monde. Son échange mystique avec la déesse la pousse à se lancer à la recherche de l’eau d’Immortalité, puis à finalement trouver l’Amour.
Produite par Ariana Vafadari et Vincent Joinville, cette création musicale présente des morceaux et tableaux chantés en persan et français a été jouée en mars dernier au Musée du Quai Branly avec la participation de Fanny Ardant en récitante. Un véritable enchantement sonore, aussi apaisant que puissant. Un disque inoubliable. »
J’ai été saisi par la voix de la musicienne. Un trouble et une joie.
Ariana Vafadari (chant, composition), Julien Carton (piano, arrangements), Driss El Maloumi (oud),Leïla Soldevila ou Nicolas Deutsch (contrebasse), et Habib Meftah Boushehri (calebasse, bendir, daf, voix) sur un morceau.
Des textes de Leili Anvar, Avesta et Rumi.
De justes orchestrations, des équilibres sonores riches en couleurs, la profondeur de l’oud… un instant suspendu dans le temps de la grisaille et de la médiocrité. Un choc musical.
Cd Arian Vafadari : Anahita, Quart de lune 2020
https://www.arianavafadari.com
Z comme Zabad – l’écume des nuits
Légèreté et couleurs musicales, tradition et modernité, rythmes et improvisations.
Un duo réunissant Ahmad Al kathib (oud) et Youssef Hbeisch (percussions) et deux invités : Elie Khoury (buzuq) et Hubert Dupont (contrebasse)
Les couleurs de la méditerranée imprégnées de tradition musicale arabe…
Cd Duo Sabîl, La clique production – Latitudes 2017
Didier Epsztajn