Appel mobilisation 28 septembre pour le droit à l’IVG

Le droit à l’avortement doit être reconnu comme droit fondamental partout et tout le temps !

Aux États-Unis, la Cour Suprême a osé en juin dernier remettre en cause le droit à l’avortement qui dépendra désormais des différents États. À ce jour déjà 18 États interdisent l’avortement ou sont en passe de le faire, quatre réduisent son accès.
Les femmes venant de l’Ukraine en guerre, réfugiées en Pologne, se voient refuser un droit auquel elles avaient pourtant accès dans leur pays.
Les femmes d’Amérique latine, de l’Équateur au Pérou en passant par le Salvador et le Brésil, luttent sans relâche pour arracher ce droit, durement réprimé. Les Argentines et les Colombiennes l’ont obtenu de haute lutte.
Les femmes d’Afrique et du Moyen-Orient, en majorité, vivent dans des pays où l’avortement est totalement interdit ou très restrictif.
En Europe même, ce droit est encore dénié aux femmes de Pologne, Malte, Andorre, Monaco.
Il est considérablement entravé en Espagne et en Italie par le nombre important de médecins qui se réfugient derrière leur clause de conscience pour exercer un refus de soin alors que l’avortement est un droit.

L’avortement est un droit qui est toujours attaqué !
En France, l’accès à l’avortement est empêché par les fermetures de maternités de proximité et donc de centres d’Interruption Volontaire de Grossesse, les diminutions de budgets alloués aux associations féministes, la double clause de conscience qui perdure et les délais qui sont plus restrictifs que dans d’autres pays européens et obligent encore des femmes à avorter à l’étranger ! Une loi de février 2022 a entériné le fait que les sages-femmes puissent pratiquer des IVG « instrumentales » mais les décrets d’application ne sont toujours pas publiés !

En France, en Europe et dans le monde, des forces politiques réactionnaires de droite, d’extrême droite, intégristes religieuses, s’acharnent à empêcher les femmes d’avorter. Elles visent à faire perdurer le contrôle patriarcal sur le corps des femmes. Il est grand temps de garantir le droit à l’avortement en l’inscrivant dans la Constitution française et dans la Charte européenne des droits fondamentaux !

Des femmes et des filles meurent toujours dans le monde car elles ne peuvent avorter en sécurité. D’autres sont emprisonnées durant de nombreuses années. Ceci constitue une violation des droits humains que nous continuerons à combattre au niveau international.

L’avortement est un droit fondamental dont chaque femme doit pouvoir bénéficier !
Exigeons des engagements fermes, des ressources humaines et financières dédiées pour que partout dans le monde les femmes puissent avorter librement, sans frais, et en toute sécurité !

Les droits des femmes à disposer de leur corps, le droit à la santé, les droits sexuels et reproductifs sont des droits fondamentaux. Ils concourent à la réalisation pleine et entière de tous les autres droits et à l’émancipation de toutes et tous !

Toutes et tous dans la rue le 28 septembre 2022
journée internationale pour le droit à l’avortement

Collectif Avortement en Europe, les femmes décident
Premier.e.s signataires : ANCIC, ANSFO, CADAC, CGT, CNDF, Collective des mères isolées, les Dyonisiennes, les Effronté.es, Femmes égalité, Femmes solidaires, FSU, LDH, LFI, LFID, Maison des femmes de Montreuil, Maison des femmes de Paris, Marche mondiale des femmes France, OLF, On Arrête Toutes, NPA, Planning Familial, Planning Familial 94, PCF, Las Rojas, StopVOG, Sud PTT, Sud Santé sociaux, Union Syndicale Solidaires,

avortementlesfemmesdecident@gmail.com
https://www.facebook.com/avortementeurope
https://twitter.com/CollAvortement

Appel_28_septembre_IVG_avec_le.max-848x1200.format-webp

L'avortement est un droit

******

28 Setiembre 2022.
Día de Acción Global por la despenalización del aborto

 

dff4777b3f86abf1bc43101277d5cd4c

La Campaña 28 de Septiembre: Día por la Despenalización del Aborto en América Latina y El Caribe, es una iniciativa del movimiento de mujeres latinoamericanas y caribeñas, que luchan por la despenalización del aborto, en el marco de la democracia, los derechos humanos y la justicia social.

«Se asumió el 28 de septiembre como el día por la despenalización del aborto, en el marco del V Encuentro Feminista de Latinoamérica y el Caribe, realizado en San Bernardo, Argentina, en el año de 1990. Esta propuesta fue hecha por la delegación brasilera, para rescatar el 28 de septiembre de 1888, cuando en Brasil se declaró la libertad de vientres, asegurando la libertad a todos los hijos (as) nacidos de mujeres esclavas.»

A partir de este momento, las organizaciones comprometidas con la campaña, organizan y promueven todos los años acciones para sensibilizar a la sociedad e incidir en los gobiernos acerca del grave problema de salud pública, derechos humanos, justicia social y equidad de género que entraña el aborto inseguro e ilegal; de ahí, la necesidad de generar políticas públicas para despenalizarlo.

Educación Sexual para descubrir y decidir.
Anticonceptivos para disfrutar y prevenir.
Aborto legal para elegir y, sobre todo, para no morir.
#UnGritoGlobal
#28S #DiaInternacionalDespenalizacionAborto
#EstadoLaico #AbortoLibre #dretpropicos #28S #despenalitzaciódelavortament
#NiMuertasNiPresas, ¡vivas y libres nos queremos!
#AbortoLegal una deuda de la democracia

https://www.feministas.org/28-setiembre-2022-dia-de-accion.html

malaga_28s2022-d5b74

madrid28s2022-d3d8d

 

argentina-_caba-38dad

andorra28s2022-e1b99

307088337_5556027274454568_9019218729245671089_n-70755

********

Déclaration : Journée internationale du droit à l’avortement sécurisé

Nous voulons profiter de l’occasion pour exprimer notre solidarité envers toutes les femmes qui risquent leur vie, obligées d’avorter dans des conditions non sécuritaires et ce, partout dans le monde.

Comité de veille en avortement du Québec
Fédération du Québec pour le planning des naissances
28 septembre 2022

Selon les données de l’Organisation mondiale de la santé (2022), chaque année près de la moitié de toutes les grossesses, soit 121 millions, sont des grossesses non planifiées dont 73 millions (61%) se terminent par un avortement. On estime également qu’il y a plus de 25 millions d’avortements non sécurisés, soit 45% de tous les avortements, qui sont à l’origine d’environ 40 000 à 47 000 décès annuels en plus d’entrainer l’hospitalisation de millions de femmes. Ces décès sont concentrés dans les pays à faibles revenus, plus de 60% en Afrique et 30% en Asie, parmi les personnes les plus vulnérables.

Alors que se multiplient les crises humanitaires, migratoires, économiques, et de santé publique, les urgences climatiques et alimentaires, nous assistons au même moment à une recrudescence du fondamentalisme et de l’autoritarisme religieux et politique. En ces temps incertains, les droits sexuels et reproductifs des femmes mais aussi des personnes trans et non binaires sont compromis et bafoués. Il faut plus que jamais protéger et défendre les soins en santé sexuelle et reproductive dont les soins en avortement.

Plusieurs pays ont dépénalisé l’avortement au cours des dernières années, notamment la Colombie, l’Équateur, l’Irlande du Nord, le Bénin, la Nouvelle-Zélande. Mais la Pologne et, tout récemment, les États-Unis ont révoqué le droit constitutionnel à l’avortement. Ces reculs sont bien la preuve que ce droit n’est jamais acquis et qu’il faut craindre la montée des conservatismes politiques et religieux qui représentent une véritable menace pour les droits des femmes.

Comparativement à plusieurs pays, la situation au Québec et au Canada est enviable. Depuis 1988, l’avortement est décriminalisé et n’est encadré par aucune loi. Il est pratiqué à la demande de la femme, peu importe le motif et sans limite quant au stade de grossesse. Mais l’exercice de ce droit exige l’accès à des services de qualité, gratuits et ce, partout au Québec.

À ce chapitre, bien que le Québec dispose de 49 ressources en avortement, celles-ci sont très inégalement réparties sur l’ensemble du territoire, ce qui entraîne un accès inégal à l’avortement.

Ainsi, selon la région où elles habitent, les Québécoises peuvent rencontrer plusieurs obstacles pour obtenir un avortement par instrument ou par médicament : le peu de ressources disponibles, la limite du stade de grossesse pour lequel un avortement peut être pratiqué dans une ressource ou dans une région, les délais d’attente trop longs, le nombre de déplacements exigés ou encore les distances à parcourir. De plus, malgré l’abolition des restrictions du Collège des médecins du Québec, l’accès à l’avortement par médicament demeure difficile et plusieurs barrières persistent, particulièrement dans les régions éloignées des grands centres urbains.

Cette situation fait en sorte que plusieurs femmes doivent avorter en dehors de leur région, ce qui signifie s’absenter de leur travail parfois plusieurs jours, défrayer des coûts de déplacements et de séjour, et souvent avorter à un stade plus avancé qu’elles le souhaiteraient. Et que dire des femmes à statut migratoire précaire, qui ne peuvent exercer un véritable choix, soit de mener leur grossesse à terme ou d’avorter, incapables dans les deux cas de défrayer le coût des soins médicaux.

Dans un système de santé en crise, sous-financé et aux prises avec une grave pénurie de main d’œuvre, il est plus nécessaire que jamais de veiller à la qualité et à l’accès aux services.

L’avortement est fréquent dans la vie reproductive des femmes et un acte médical simple, sécuritaire. Il faut briser le silence, défaire les tabous et mettre fin à la honte. L’avortement est une décision parfois difficile mais prise par des femmes responsables, respectueuses de la vie.

Nous sommes solidaires des femmes du monde entier qui risquent leur vie pour mettre fin à une grossesse non planifiée

Nous sommes solidaires de toutes les militantes et leurs alliés qui risquent l’emprisonnement et même leur vie pour défendre le droit à l’avortement et à des soins de santé sécuritaires.

https://www.pressegauche.org/DECLARATION

*******

Appel féministe : Reprenons le contrôle de nos vies !

Ces dernières années, nous assistons à des attaques intenses et coordonnées contre les droits reproductifs des femmes et des personnes LGBTI. Ces droits, conquis grâce aux luttes féministes, sont aujourd’hui menacés. Nous assistons à une augmentation sans précédent des violences de genre, dont des agressions physiques à l’encontre des femmes, du mouvement féministe et des féministes (elles-mêmes) à titre personnel.

Ces attaques sont menées par des gouvernements patriarcaux et misogynes et par des réseaux d’extrême droite et de conservateurs fondamentalistes en Europe et sur tous les autres continents.

L’objectif de cette extrême droite en expansion dans le monde entier, incarnée notamment par des dirigeants machistes comme Vladimir Poutine, Donald Trump, Narendra Modi, Viktor Orban et Jair Bolsonaro, est de contrôler les corps et les capacités reproductives des femmes et des personnes LGBTI. Cela fait partie d’une stratégie plus large visant à centraliser et à renforcer le contrôle (étatique et) social et celui de l’Etat sur la vie des femmes. Tout cela au service d’un pouvoir réactionnaire qui déteste les femmes, rejette les réfugié·es, maltraite les détenu·es et pratique des discriminations fondées sur le genre, la race, la sexualité, la religion et le statut social. Les femmes sont alors contraintes à une division du travail dans laquelle elles sont souvent cantonnées à un rôle inférieur de simples reproductrices.

Les dominations de genre, de classe et le racisme sont renforcées. En effet, les contraintes pour empêcher l’accès à la santé reproductive, dont l’interruption ou la conduite à terme d’une grossesse, impactent de façon différente :

  • les femmes migrantes et sans-papiers et LGBTI.
  • les personnes sous la menace constante de la criminalisation ou de l’expulsion.
  • les femmes pauvres qui n’ont pas les ressources nécessaires pour voyager à l’étranger ou se rendre dans une clinique privée.

Dans plusieurs pays, les lois qui interdisent l’avortement coexistent avec des politiques racistes. Des politiques qui visent systématiquement le corps et les droits reproductifs des femmes racisées : stérilisation forcée, contraception forcée, violences obstétricales.

L’État se réserve le droit de décider qui est autorisé, ou obligé, à se reproduire. Il définit les limites et le but de nos capacités reproductives.

Dans la Russie de Poutine, il existe des politiques qui incitent les femmes à adhérer aux soi-disant « valeurs traditionnelles » du « monde russe », pour produire davantage de chair à canon pour ses projets militaristes. Dans des pays tels que la Pologne, la Hongrie, la Slovaquie et dans plusieurs États des États-Unis, le droit à l’avortement est sévèrement restreint, voire totalement interdit. Alors que les féminicides et la violence à l’égard des femmes et des minorités de genres ont atteint des niveaux sans précédent dans le monde entier, nombre de ces pays ont également refusé de ratifier ou d’appliquer la Convention d’Istanbul (2011) du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre les violences contre les femmes et les violences domestiques.

La guerre en Ukraine nous alerte sur certaines des formes les plus brutales de cette attaque généralisée. Les droits des femmes et des LGBTI obtenus par les luttes féministes en Ukraine sont utilisés dans la propagande russe comme l’un des prétextes à l’invasion de l’Ukraine. Les troupes russes ont recours de façon massive au viol de guerre comme stratégie pour soumettre le peuple ukrainien. Les réfugiées ukrainiennes, victimes de ces viols de guerre, qui sont confrontées à des grossesses non désirées n’ont pour la plupart pas accès à un avortement sûr et légal en Pologne ou dans les pays voisins, car l’avortement y est criminalisé et même les pilules abortives y sont rendues illégales.

Ces attaques ne restent pas sans réponse. Aux États-Unis, au Brésil, en Pologne et en Russie, les féministes s’organisent collectivement et résistent contre le pouvoir patriarcal, suprémaciste blanc et néolibéral, et se battent pour le droit de toutes les femmes et minorités de genres à reprendre le contrôle de leur propre corps et de leur vie. Des féministes du monde entier expriment leur solidarité avec celles qui sont en lutte.

Ces dernières années, les luttes exemplaires des féministes contre le sexisme, le racisme, les politiques réactionnaires, le militarisme et la guerre ont fait que le mouvement féministe est considéré, à juste titre, comme l’avant-garde de la résistance populaire, comme le mouvement qui lutte en première ligne contre les politiques réactionnaires, antidémocratiques, corrompues et liberticides de nos gouvernements. Nous sommes inspiré·es par ces luttes qui prennent place au cœur de la politique, telles que la marche aux États-Unis contre l’investiture de Donald Trump, les féministes chiliennes qui ont contribué à infliger une défaite au candidat présidentiel d’extrême droite José Antonio Kast, ou encore les femmes polonaises qui ont organisé des rassemblements massifs dans toute la Pologne pour protester contre la loi anti-avortement et instiller la peur dans l’establishment conservateur. Aujourd’hui, nous sommes particulièrement inspiré·es par la résistance armée et non armée des femmes ukrainiennes et par leur résilience face à la guerre, ainsi que par le mouvement anti-guerre des féministes russes qui constituent la principale force d’opposition en Russie.

Il est temps de réagir ensemble et à grande échelle. Organiser des réponses et des manifestations nationales ne suffit plus ! L’ennemi est international et il noue des alliances qui dépassent les frontières des pays. Il est temps d’intensifier la dynamique d’un grand mouvement féministe transnational, pour défendre les droits de toutes les femmes et des personnes LGBTI dans le monde entier, quelles que soit ses origines ethniques, sociales, sa religion ou sa nationalité. Il est temps de créer dans le monde entier de larges alliances contre l’extrême-droite réactionnaire, misogyne et raciste !

Alors rassemblons-nous, coordonnons-nous, agissons à l’international !
Organisons la riposte pour reprendre le contrôle de nos corps et de nos vies !

Comme première étape de cette riposte, à l’occasion du 28 septembre, journée internationale pour le droit à l’avortement, nous appelons les féministes du monde entier à exprimer leur solidarité avec les femmes ukrainiennes et polonaises qui se mobilisent pour défendre le droit à l’avortement et leurs droits reproductifs.

RESU (Groupe de travail féministe)
https://www.pressegauche.org/APPEL-FEMINISTE-REPRENONS-LE-CONTROLE-DE-NOS-VIES

Auteur : entreleslignesentrelesmots

notes de lecture

3 réflexions sur « Appel mobilisation 28 septembre pour le droit à l’IVG »

  1. Violences entre féministes : ça suffit !

    Des féministes manifestant pour le droit à l’avortement ont été harcelées, agressées, violentées, et l’une d’elles a été blessée (fracture d’un doigt).
    Où ? En Iran ? Aux États-Unis ? Non ! À Paris, le 28 septembre.
    Par qui ? Par des opposants à l’avortement, droit fondamental des femmes ?
    Non ! Par des féministes donnant la priorité aux droits des personnes trans et accusant de transphobie toute féministe qui privilégie d’autres engagements.

    Ce n’est pas la première attaque contre ces féministes, qui sont membres du groupe l’Amazone Paris, mais cette fois-ci l’aggravation est nette. De plus, le service d’ordre les a insuffisamment défendues, et les organisatrices de la manifestation, le collectif « Avortement : les femmes décident », ont condamné les violences, mais sans distinguer entre agresseuses et agressées.

    Depuis plusieurs années, nous sommes préoccupé·es par l’accroissement de violences commises par des féministes contre d’autres féministes pendant des manifestations, à Paris, Toulouse, Marseille, Bruxelles, etc. : militantes insultées, bousculées, bombardées avec des œufs ; banderoles arrachées, piétinées, volées ; panneaux arrachés, cassés et utilisés comme des armes.
    Des militantes sont traitées de « TERF » (« féministes radicales excluant les trans »), silenciées, harcelées, menacées de mort (cf. l’inscription : « SAUVE 1 TRANS, BUTE 1 TERF », sur la statue de la place de la République à Paris, 7 mars 2021). Plusieurs d’entre elles ont porté plainte.

    Il faut que cette escalade dangereuse s’arrête.
    À qui profitent ces violences ?

    Prenons le temps de discuter de ce qui nous divise, ayons conscience de ce qui nous rassemble : la lutte contre le patriarcat. Ne faisons pas le jeu des masculinistes ! Soutenons ensemble les Iraniennes manifestant contre le voile, les Afghanes interdites d’école, les Polonaises empêchées d’avorter, etc. !

    L’Amazone Paris est membre du Front Féministe, que nous avons lancé le 8 mars 2022, et qui rassemble 62 associations de 7 pays, cosignataires du manifeste « Liberté Égalité Féminisme ».

    Aux féministes de l’Amazone Paris, nous disons :
    Nous vous soutenons. Nous faisons front avec vous.

    Marie-Noëlle Bas, Gérard Biard et Florence Montreynaud, responsables du Front Féministe

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

%d blogueurs aiment cette page :