Traquer les petits détails qui finissent par «(dé)former les esprits »

axelle_COUVERTURE_250_BD-1« Quand j’écris : « le féminisme est un journalisme », cela signifie que notre façon d’être féministes, dans axelle, c’est d’utiliser notre curiosité, notre honnêteté et notre code de déontologie journalistique pour faire émerger les histoires bâillonnées des femmes dont tout le monde se moque, et leur rendre du pouvoir ».
C’est aussi considérer
axelle comme un espace de résistance, de luttes, de joie, de rencontre, de « commun » entre femmes qui s’y côtoient, témoins-expertes, journalistes, conseillères, lectrices, soutiens, passeuses…».
Sabine Panet dans son édito Depuis 25 ans, pour axelle, le féminisme est un journalisme, parle de pratiques professionnelles, de questionnements, de transformation des rapports inégalitaires, de représentations, d’engagement…

Dossier : Pourquoi les femmes s’emparent des médias
« Dossier éclairage, dossier manifeste, dossier miroir, et ouverture vers d’autres médias féministes venus contribuer à légitimer l’existence des femmes dans les médias »

Les autrices interrogent le journalisme féministe, la nécessité d’une approche féministe dans le journalisme, la place des femmes journalistes, les sujets qui leur sont assignés, l’étiquette « militante », les processus d’invisibilisation, les biais, « Nous sommes tous et toutes des êtres situés, avec nos points de vue », la déontologie, « plus un sujet nous touche, plus on s’appuie sur la déontologie journalistique pour faire un travail plus rigoureux », la réflexibilité, la nécessité de construire des ponts, l’enjeu démocratique de pouvoir se reconnaître dans les médias, le traitement des sujets des droits des femme, « Parce que pour les traiter avec une exigence de qualité et de façon féministe, il est fondamental d’avoir des balises, des conseils, des échanges, ce qui est très difficile si on est une femme isolée, free-lance ou dans une rédaction hostile. On va y travailler ! »…

Donner la parole aux expériences muselées, mettre les mots justes sur des réalités sociales souvent injustes et parfois indicibles, la curiosité et l’honnêteté, les liens solidaires avec les sujet(e)s, la disqualification par l’étiquetage « militante », la soi-disant neutralité et la mise en symétrie de situations asymétriques, la mise au centre des sujets de l’ombre.
«
 Pourquoi ne pas lancer une Charte pour un journalisme à la hauteur de la menace machiste ? »

Des paroles de lectrices, « Ce sont nos lectrices qui en parlent le mieux »

Des femmes journaliste d’hier et d’aujourd’hui : Séverine, Gerda Taro, Les saint-simoniennes, Shireen Abu Akleh, Eugénie Rokhaya Aw Ndiaye, Anna Politkovskaïa…

Parmi les autres textes publiés, je signale notamment :

  • « Les langues se délient, mais surtout les oreilles se débouchent, parfois contraintes et forcées ». Entretien avec Irène Kaufer. Le titre de cette note est empruntée à cette autrice
  • Sarah Schlitz. « La société civile a permis de politiser la question des féminicides »
  • Melika Gharagozlou, Liliane et Andrée, Leda
  • Violences de genre à l’UCLouvain, « L’université qui disait se regarder dans le miroir »
  • Le « continuum féminicidaire, » le féminicide comme « acte de pouvoir, de possession, de contrôle ». Entretien avec Christelle Taraud. « On peut penser les choses différemment entre sœurs, mais l’enjeu commun est notre libération totale car tant qu’une femme est opprimée quelque part dans le monde, nous le sommes toutes… »
  • Tatouages, « C’est le paradoxe d’un phénomène culturel de masse et d’une volonté de se rendre unique »
  • Violences sexuelles, justice, réfléchir ensemble à « de meilleures manières de rendre justice », le respect de la temporalité des victimes, la reconnaissance et la sécurité, la justice réparatrice, « celles et ceux qui ne disent rien ou qui sont complices »
  • Les maxi-dégâts des « miroagressions » racistes. Entretien avec Yaotcha d’Almédia, la violence supplémentaire de la sous-estimation ou du déni des agressions, les impacts sur la santé mentale, la baisse de l’estime de soi, l’auto-censure, les clichés et les stéréotypes
  • L’ostéoporose, « Dans nos os, tout n’est pas rose »
  • Virginie Jortay : Ecrire la sauvagerie
  • et toujours de riches rubriques : actualités révoltantes, culture et informations internationales

Un journal de nos amies belges à faire connaître.
Axell250 Janvier-Février 2023
http://www.axellemag.be
Autres numéros : /revue/axelle/

Didier Epsztajn


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Auteur : entreleslignesentrelesmots

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