Soutien aux prisonniers politiques au Nicaragua (+ autre texte)

La dictature d’Ortega-Murillo a organisé des élections fictives en novembre pour consolider encore plus sa mainmise sur le pays en s’attribuant le contrôle de l’ensemble des 153 gouvernements municipaux.

Chers amis du Nicaragua,

En cette période de vacances, la demande la plus urgente est la liberté des prisonniers politiques et un Noël/Nouvel An sans prisonniers politiques.

Alors que 2022 touche à sa fin, la répression au Nicaragua s’est approfondie et élargie, et le nombre de prisonniers politiques est passé de 170 au début de l’année à plus de 235

Leurs familles ont encore besoin d’un soutien urgent, afin qu’elles puissent payer la nourriture et les articles d’hygiène personnelle à apporter aux membres de leur famille en prison et les frais de transport pour pouvoir le faire. Veuillez envisager de faire un don au Fonds de soutien aux familles du Nicaragua pendant la période des fêtes.

Au Royaume-Uni, vous pouvez contribuer en £GBR au GoFundMe SOUTIEN NIC-FAMILLE fonds.

En Europe, vous pouvez contribuer Par PayPal ou par carte bancaire : en Euros ici et en US Dollars ici

Aux USA, vous pouvez envoyer vos dons par PayPal, Venmo ou Zelle à : nicfamsupport@protonmail.com

Les fonds collectés sont distribués équitablement à toutes les familles ou prisonniers politiques qui demandent un soutien, avec un système pour éviter les doublons et s’assurer que personne n’est laissé pour compte. Le fonds commun dispose actuellement de suffisamment d’argent pour couvrir janvier 2023, mais 11 000 dollars US sont nécessaires de toute urgence pour pouvoir couvrir février et mars. S’il vous plaît, donnez ce que vous pouvez et partagez les liens avec vos familles et vos amis. Il est tellement apprécié par les familles qui essaient de garder le moral de leurs proches incarcérés.

Puissiez-vous, ainsi que les vôtres, passer un temps des fêtes heureux et en santé. Saludos et espère que le Nicaragua sera à nouveau libre, le plus tôt possible.

Vos amis du Fonds de soutien aux familles du Nicaragua

Mise à jour des nouvelles

Les prisonniers politiques au Nicaragua comprennent désormais des membres de la famille des militants « recherchés », détenus lorsque les autorités ne trouvent pas la personne qu’ils recherchent. Les membres de la famille des prisonniers sont également harcelés et réduits au silence, même ceux en exil, par crainte de représailles contre les membres de la famille encore au Nicaragua.

Un article récent décrit 2022 comme « l’année de la plus grande souffrance » pour les Nicaraguayens depuis 2018.

La migration forcée a atteint des niveaux sans précédent, avec des Nicaraguayens inondant la frontière américaine, en plus des vagues de réfugiés entrant au Costa Rica, au Mexique, dans d’autres pays d’Amérique centrale et en Europe. Des centaines de milliers de familles sont séparées et vivent dans des situations désespérées.

Les fermetures d’ONG se sont accélérées cette année : plus de 3 000 ont été fermées. Les universités continuent également d’être fermées.

La persécution de l’Église catholique s’est poursuivie et intensifiée, avec des accusations formelles contre l’évêque Rolando Alvarez et davantage d’arrestations et de surveillance de prêtres . En octobre, l’International Religious Freedom or Belief Alliance a publié une déclaration

Condamnant « une augmentation marquée de l’hostilité, de la discrimination et de la persécution au Nicaragua, en particulier les restrictions relatives à l’Église catholique » et la semaine dernière, la Conférence des évêques catholiques des États -Unis a appelé au rétablissement de la liberté religieuse et des droits de l’homme au Nicaragua, tandis que le Vatican et la La conférence épiscopale nicaraguayenne est restée silencieuse.

La dictature d’Ortega-Murillo a organisé des élections fictives en novembre pour consolider encore plus sa mainmise sur le pays en s’attribuant le contrôle de l’ensemble des 153 gouvernements municipaux.

La semaine dernière, Bianca Jagger, née au Nicaragua , s’est exprimée devant la Commission des droits de l’homme Tom Lantos de la Chambre des représentants des États-Unis, offrant son point de vue sur la crise du pays, appelant à la fois le président Joe Biden et le pape François à faire preuve d’une « plus grande fermeté » contre le régime de Daniel Ortega et Rosario Murillo.

Les organisations internationales font également ce qu’elles peuvent pour faire monter la demande de liberté des prisonniers politiques – une demande centrale et unifiée de tout le spectre gauche-centre-droit du mouvement anti-dictature et pro-démocratie au Nicaragua :

Dora María Téllez a récemment reçu à la fois un doctorat honorifique de la Nouvelle Sorbonne à Paris et un important prix des droits de l’homme du gouvernement basque en Espagne.

Suyen Barahona a reçu le prix des droits de l’homme pour son courage politique exceptionnel décerné par l’Alliance progressiste.

Les plus de 22 femmes prisonnières politiques ont reçu le prix Champions of Justice décerné par le Global Women’s Institute, basé aux États-Unis.

L’association « Mothers of April » a reçu un prix « Social Design » à New York pour son livre d’art interactif Constructing Memory , présentant des vidéos et des histoires écrites de 100 victimes de la violence d’État au Nicaragua et de la demande de justice de leurs familles.

La Coalition des mouvements sociaux et de la société civile a reçu le prix Vie et droits humains du gouvernement des Asturies en Espagne, et a dédié le prix à cinq de ses membres qui sont actuellement prisonniers politiques .

17 janvier 2023
https://www.pressegauche.org/Soutien-aux-prisonniers-politiques-au-Nicaragua

*****

Les maillons faibles d’une dictature à son crépuscule.
Pour la libération de tous les prisonniers politiques

Daniel Ortega a achevé 16 ans de pouvoir le 10 janvier 2023 : d’abord, à la tête d’un régime autoritaire (2007-2017); ensuite, en tant que dictature familiale [Daniel Ortega, Rosario Murillo] sanglante (2018-2020) ; et les deux dernières années (2021-2022), en tant que dictature totalitaire. Au XXe siècle, pendant la décennie de la révolution sandiniste, Ortega a été coordonnateur de la Junta de Gobierno de Reconstrucción Nacional (1979-1984) et président du gouvernement révolutionnaire (1985-1990).

Daniel Ortega a contrôlé l’exécutif, l’armée et la police pendant 27 ans au cours de ses deux mandats. Sa longévité au pouvoir a dépassé celle d’Anastasio Somoza de presque 17 ans (1937-1947 et 1950-1956). Il tente maintenant de se pérenniser au pouvoir par une succession dynastique. Cependant, bien que Rosario Murillo, son épouse, soit placée dans la ligne de succession constitutionnelle en tant que vice-présidente, la succession du régime familial, source de fissures, de tensions et de contradictions, est l’un des maillons les plus faibles de la dictature.

Contrairement aux régimes de Cuba et du Venezuela, qui reposent sur un projet politique autoritaire de type parti-Etat et qui ont réussi à transférer le pouvoir de Fidel Castro à Raúl Castro et Miguel Díaz-Canel à Cuba, et de Hugo Chávez à Nicolás Maduro au Venezuela, le régime d’Ortega et Murillo est une dictature familiale, un anachronisme au XXIe siècle, qui, sans faire appel à un projet politique ou à une idéologie, prend appui de plus en plus sur la répression, le culte de la personnalité des « comandante et compañera », ainsi que leur discours de haine et de vengeance.

La plupart des gouvernements latino-américains et européens, notamment la gauche démocratique, ont noté une distinction entre le régime Ortega-Murillo et ceux de Cuba et du Venezuela. Le premier est considéré comme un régime de bandits, condamné par l’OEA (Organisation des Etats américains) et l’ONU pour des violations massives des droits de l’homme. Cuba et le Venezuela sont mis en cause pour avoir restreint les libertés et la démocratie, mais font appel à une sorte de rationalité politique et de raison d’Etat pour promouvoir une stratégie de négociation, car contrairement à Ortega, ils ont quelque chose à offrir à la communauté internationale.

Au Nicaragua, l’attente d’une transition démocratique a échoué lors des deux dialogues nationaux (2018 et 2019), lorsque Ortega a refusé de négocier une réforme électorale avec l’Alliance civique, et est revenu sur l’accord de lever l’Etat policier. En 2021, il a tué la dernière chance d’une transition en emprisonnant les sept pré-candidats de l’opposition à la présidence, en mettant hors la loi deux partis politiques et en annulant les meetings [l’Observatoire Urnas abiertas donnait un taux d’abstention de 81,5%]. Il reste maintenant soit tout ou rien, l’imposition par la force du projet de succession dynastique de Rosario Murillo pour radicaliser encore plus la répression, soit l’effondrement du régime du fait de son usure, de ses fissures internes, de l’impact de la pression politique internationale, de la résistance des prisonniers politiques.

Rosario Murillo revendique un leadership bureaucratique qui, pour beaucoup dans son propre cercle de pouvoir, équivaut à une imposture. Un commandement omnipotent qui génère une loyauté basée sur la peur de ses subordonnés et la crainte de ses innombrables adversaires d’être réprimés.

Ortega et Murillo peuvent prolonger leur présence au pouvoir tant qu’ils disposent de la stabilité économique et des ressources nécessaires pour maintenir les canaux corrupteurs liés au contrôle politique, et bien sûr de la loyauté et de la technologie nécessaires pour faire fonctionner l’appareil répressif: police, armée, espionnage, paramilitaires, procureur et cour de justice. Mais, à moyen terme, le système tend à s’essouffler à mesure que sa base de soutien politique se réduit.

En 2022, alors qu’il n’y avait apparemment plus d’« ennemis » en vue, avec l’ensemble des dirigeants politiques et civiques en prison, y compris des prêtres de l’Eglise catholique, un nouveau groupe de suspects est apparu: la méfiance envers les fonctionnaires, civils et militaires. Après une vague de fuites portant sur la corruption, de défections et de démissions, les hauts fonctionnaires ont été soumis à une surveillance extrême par le couple présidentiel. En conséquence, certains anciens fonctionnaires sont en prison, accusés de corruption ou de délits présumés de « conspiration ».

La corruption et les batailles entre les collaborateurs politiques d’Ortega et de Murillo pour organiser le vol au sommet de l’appareil d’Etat ne peuvent être résolues, car la racine de la dégradation morale de l’Etat réside dans la confusion du public et du privé que personnalise le couple dirigeant.

La résistance de Monseigneur Rolando Álvarez [arrêté en août 2022] et des prisonniers politiques a un impact décisif sur la crise de succession de la dictature. Ils représentent l’espoir d’un changement démocratique. L’évêque du diocèse de Matagalpa est accusé du crime présumé de « conspiration contre la souveraineté nationale » parce qu’il a refusé d’accepter le bannissement que lui proposait le régime. Avec sa dignité intacte, il défie la dictature et lance un appel au Vatican et à la communauté internationale pour que cesse la persécution contre l’Eglise.

Dans la prison d’El Chipote, après plusieurs grèves de la faim et 85 jours d’isolement total, les trois visites, en décembre, des familles aux prisonniers, pour la première fois dans une atmosphère marquée par quelques égards, montrent que le régime a partiellement cédé. Cependant, il maintient toujours l’isolement cellulaire contre Dora María Téllez [voir sur ce site la vidéo du discours de Carlos F. Chamorro sur la homepage et la traduction de son discours dans l’article paru le 29 novembre 2022], l’interdiction de lire et d’écrire pour les prisonniers politiques, et autorise le droit à une visite comme un moyen de chantage. Son objectif est de faire taire les revendications des proches des prisonniers politiques, alors qu’il s’érige en juge et impose la prison à vie contre les prisonniers d’opinion emprisonnés pour avoir réclamé des élections libres. De plus, la revendication nationale, qui devrait être reprise avec plus de force par les défenseurs des droits de l’homme et la communauté internationale, reste l’annulation des procès fallacieux et la libération des prisonniers politiques au Nicaragua. [Voir ici l’appel signé massivement pour la libération d’Oscar René Vargas.]

La résistance de Monseigneur Álvarez et des prisonniers politiques, la crise de succession du régime familial et l’agitation des hauts fonctionnaires sont les maillons faibles de la dictature, bien qu’ils ne soient pas encore suffisants pour déclencher une issue politique. Une pression politique internationale soutenue est impérative pour rendre viables les possibilités de changement.

Carlos Fernando Chamorro
Carlos Fernando Chamorro est journaliste nicaraguayen, directeur de La Prensa et de Confidencial.
Article paru dans le quotidien mexicain La Jornada, le 15 janvier 2023 ; traduction rédaction A l’Encontre
http://alencontre.org/ameriques/amelat/nicaragua/nicaragua-les-maillons-faibles-dune-dictature-a-son-crepuscule-pour-la-liberation-de-tous-les-prisonniers-politiques.html

En complément possible :
Octavio Enriquez : « La dictature accuse Oscar René Vargas, sans préciser le “crime” »
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/30/nicaragua-la-dictature-accuse-oscar-rene-vargas-sans-preciser-le-crime/
Nicaragua : arrestation du sociologue Oscar-René Vargas / Appel pour sa libération
« Les “preuves” contre Oscar René Vargas se réduisent aux “témoignages” de la police et à la référence aux publications sur les réseaux sociaux »
Des procès fabriqués par la dictature. Elle veut infliger 30 ans de prison à Oscar René Vargas
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/25/nicaragua-arrestation-du-sociologue-oscar-rene-vargas-appel-pour-sa-liberation/
Pablo Pozzolo : « Le Nicaragua au cachot ». Dora Maria Téllez, un symbole gênant
Nicaragua : lettre ouverte pour la libération de Dora María Téllez
Libérez – free – liberen Dora María Tellez
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/10/28/le-nicaragua-au-cachot-dora-maria-tellez-un-symbole-genant/
Danae Vílchez : Le gouvernement nicaraguayen interdit les groupes féministes au service des personnes vulnérables
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/07/07/le-gouvernement-nicaraguayen-interdit-les-groupes-feministes-au-service-des-personnes-vulnerables/
Le Forum permanent de politique extérieure appelle à ne pas rester indifférent aux graves événements au Nicaragua
Communiqué des familles des prisonnier.e.s politiques du « Chipote » sur les procès injustes et illégaux
Toute honte bue. Au Nicaragua, la dictature frappe de plus en plus fort
Rassemblement pour la libération des prisonnier.e.s politiques au Nicaragua – Paris, mardi 19 juillet à 18h
Nicaragua : le Centre des Écrivains déclaré illégal
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/02/11/textes-sur-le-nicaragua-fevrier-2022/
Mónica Baltodano : Nicaragua : et maintenant ?
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/12/03/nicaragua-et-maintenant/
Oscar-René Vargas : Nicaragua. A la croisée des chemins
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/09/02/nicaragua-a-la-croisee-des-chemins/
Nicaragua. Ce n’est plus le moment des rêves socialistes
Entretien avec Matthias Schindler
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/08/10/nicaragua-ce-nest-plus-le-moment-des-reves-socialistes/
Raúl Zibechi :Ortega ne veut pas lâcher prise: les intérêts non négociables du régime
Lettre aux camarades de France solidaires avec le Nicaragua
Nicaragua : le volcan n’est pas éteint
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/07/01/ortega-ne-veut-pas-lacher-prise-les-interets-non-negociables-du-regime-plus-lettre-aux-camarades-de-france-solidaires-avec-le-nicaragua/ 
Nicaragua : Halte à la répression – élections libres
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/06/14/nicaragua-halte-a-la-repression-elections-libres/
Préface à l’édition espagnole de NICARAGUA (1979-2019). Du triomphe sandiniste à l’insurrection démocratique
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/03/29/preface-a-ledition-espagnole-de-nicaragua-1979-2019-du-triomphe-sandiniste-a-linsurrection-democratique/
Avant-propos à l’édition française de NICARAGUA  (1979-2019). Du triomphe sandiniste à l’insurrection démocratique :
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/03/22/avant-propos-a-ledition-francaise-de-nicaragua-1979-2019-du-triomphe-sandiniste-a-linsurrection-democratique/
Matthias Schindler : NICARAGUA (1979-2019). Du triomphe sandiniste à l’insurrection démocratique
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/28/pas-demancipation-possible-sans-egalite-droits-humains-et-democratie-radicale/
Pourquoi le Centre tricontinental décrie le régime « sandiniste » 
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/04/06/pourquoi-le-centre-tricontinental-decrie-le-regime-sandiniste/
NICARAGUA. Un arsenal juridique répressif contre toute critique et contre toute opposition
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/02/26/nicaragua-un-arsenal-juridique-repressif-contre-toute-critique-et-contre-toute-opposition/
« Epineuse », la question de l’opposition au Nicaragua 
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/01/07/epineuse-la-question-de-lopposition-au-nicaragua/
Sergio Ramírez : Interdiction de rester chez soi
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/05/21/interdiction-de-rester-chez-soi-nicaragua/
Nicaragua : nouvelles attaques contre les libertés démocratiques
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/12/27/nicaragua-nouvelles-attaques-contre-les-libertes-democratiques/
Julio López Campos : Nicaragua : l’insurrection populaire face au terrorisme d’État
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/08/05/nicaragua-linsurrection-populaire-face-au-terrorisme-detat/
Solidarité avec le peuple du Nicaragua
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/07/31/solidarite-avec-le-peuple-du-nicaragua/
Sergio Ramírez : Jurassic Park. Le Forum de São Paulo et le Nicaragua
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/07/30/jurassic-park-le-forum-de-sao-paulo-et-le-nicaragua/
Solidarité avec le mouvement populaire du Nicaragua. Pour la levée immédiate du mandat d’arrêt visant Oscar René Vargas
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/07/29/solidarite-avec-le-mouvement-populaire-du-nicaragua-pour-la-levee-immediate-du-mandat-darret-visant-oscar-rene-vargas/
Mónica Baltodano : Qu’est-ce que ce régime ? Quelles ont été les mutations le FSLN pour arriver à ce qu’il est aujourd’hui ? 
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/07/12/quest-ce-que-ce-regime-quelles-ont-ete-les-mutations-le-fsln-pour-arriver-a-ce-quil-est-aujourdhui/
Nicaragua. « Malgré les militaires : continuons ! Mobilisation permanente et coordonnée du peuple, par l’unité dans l’action »
DECLARACIÓN URGENTE POR NICARAGUA
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2018/07/19/nicaragua-malgre-les-militaires-continuons-mobilisation-permanente-et-coordonnee-du-peuple-par-lunite-dans-laction/

Auteur : entreleslignesentrelesmots

notes de lecture

Une réflexion sur « Soutien aux prisonniers politiques au Nicaragua (+ autre texte) »

  1. Nicaragua : bassesse et férocité du régime Ortega (Communiqué collectif)
    La dictature s’acharne sur la famille Alvarez-Horvilleur
    Paris, le 19 janvier 2023. Les organisations signataires condamnent la persécution politique menée par le régime Ortega- Murillo contre deux citoyennes françaises. Nous exigeons leur libération sans conditions et l’abandon des poursuites à leur encontre.
    Les 17 et 18 janvier s’est tenu le procès de Jeanine Horvilleur, Ana Carolina Alvarez et Felix Roiz, contre lesquel.le.s ont été requis huit ans de prison pour elles et dix ans pour lui, pour la seule raison qu’elles et il sont respectivement l’épouse, la fille et le gendre de Javier Alvarez, opposant politique poursuivi par la dictature.
    Faute d’avoir pu appréhender ce dernier à son domicile, le 13 septembre 2022, la police ortéguiste a incarcéré sa famille pour l’obliger à se rendre. Cet odieux chantage n’ayant pas réussi, la justice aux ordres n’a pas hésité à instruire leur procès et à requérir cette invraisemblable sentence.
    Bien que franco-nicaraguayennes, Jeanine Horvilleur et sa fille Ana Carolina n’ont pas eu droit aux visites consulaires. Nous demandons donc aux autorités françaises d’intervenir au plus vite pour obtenir leur libération et celle de Felix Roiz, l’abandon des poursuites à leur encontre, et de leur accorder l’asile politique.
    Il y a plus de 230 personnes prisonnières politiques dans les différentes prisons du pays, arrêtées et condamnées arbitrairement et qui subissent des traitements cruels, inhumains et dégradants, y compris la torture dans les différentes prisons du pays.

    CCFD Terre Solidaires (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement)
    CNO (Comité Nicaragua Occitanie)
    CSPN (Collectif de solidarité avec le peuple du Nicaragua)
    FAL (France Amérique Latine)
    FIDH (Fédération Internationale pour les Droits Humains)

    https://www.franceameriquelatine.org/nicaragua-bassesse-et-ferocite-du-regime-ortega-communique-collectif/

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