Le Sommet des peuples sur les migrations s’est tenu à Bruxelles les 30 septembre et 1er octobre 2022, en articulation avec l’initiative de la March to Brussels. Ces rencontres transnationales se sont donné comme objectifs, d’une part, de permettre aux représentant·es d’organisations et de mouvements engagés pour les droits des personnes migrantes de se connaitre et d’échanger sur différentes stratégies autour des enjeux qui les traversent et qui sont inter- connectés. Il s’agissait d’autre part de proposer un espace de réflexion sur la mise en place ou le renforcement de réseaux internationaux de mobilisation et d’interpellation pour lutter contre la violence des politiques migratoires et travailler à des alternatives.
Chaque atelier, construit collectivement à partir des expériences des organisations et mouvements impliqués, visait à construire ou renforcer des liens, outils et propositions de mobilisations pour la période à venir.
- L’externalisation et la militarisation des frontières
- La documentation des violences et disparitions aux frontières et les enjeux de mémoire et de justice
- Les luttes pour la régularisation et l’accès aux droits
- La criminalisation de la migration et de la solidarité Les liens entre (néo)colonialismes, crises et migrations
- Les dynamiques d’accueil et de solidarité locales et en réseau
Le Sommet a rassemblé près de 250 personnes de 120 associations, représentant une trentaine de pays. La diversité de ces acteurs en termes de structure, de champ et de mode d’action, a rendu les échanges particulièrement stimulants. Les différents niveaux de partage – interventions en plénières et dans les ateliers, temps de travail en groupe, échanges informels – ont chacun contribué, de façon complémentaire, à la richesse de ces rencontres et l’élaboration de perspectives communes. L’évaluation des campagnes et mobilisations passées et le travail sur des outils et mobilisations concrètes n’ont cependant pas toujours été possibles, en raison du manque de temps, du nombre de participant·es et des différents niveaux d’attente et d’appropriation de ces objectifs. Cet espace transnational, tant au cours de sa construction que dans la rencontre elle-même, a finalement permis de renforcer et d’articuler plusieurs réseaux et initiatives.
Nota bene : dans ce compte-rendu, nous mobilisons différentes désignations – « personnes migrantes », « personnes en migration », « exilé·es », « personnes migrantes et réfugiées », etc. – afin de ne pas invisibiliser un débat politique qui se traduit par la diversité du vocabulaire employé par les organisations et collectifs eux-mêmes.
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