25 février : en soutien à l’Ukraine résistante (divers appel et textes)

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2023 - 2 - 9 - Pour la paix troupes russes hors de toute l'Ukraine

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Le 24 février 2023, cela fera un an que la Russie a commencé son agression
contre l’Ukraine

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Belgique-Ukraine : la solidarité fracturée

Dans quelques jours, dans tous les pays d’Europe, on manifestera pour marquer le premier anniversaire de l’agression russe contre l’Ukraine. Partout, ce sont des associations et des personnalités qu’on classe généralement à gauche qui seront à l’initiative. Mais, en Belgique, on fera plus fort : il n’y aura pas une manifestation à Bruxelles, mais deux, deux jours de suite et au même endroit.

La première, le samedi 25 février, est initiée par le comité belge du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU), auquel j’adhère, de concert avec la diaspora ukrainienne. La seconde, le dimanche 26 février, est à l’initiative des acteurs traditionnels du mouvement pacifiste en Belgique, c’est-à-dire la CNAPD du côté francophone et Vrede du côté flamand, avec le soutien de nombreuses associationsinfiniment respectables. Il y aura des syndicalistes, des écologistes et des membres de la gauche radicale dans les deux cortèges qui distilleront des messages opposés. Que penser de cette fracture, qui met l’internationalisme à l’épreuve et nous divise sans doute comme jamais ?

Le ver était déjà dans le fruit il y a un an. Le 27 mars 2022, l’Europe connaissait sa première vague de manifestations contre l’agression russe en Ukraine. Par comparaison avec ce qui s’était passé dans d’autres capitales, la manifestation bruxelloise se distingua d’une curieuse façon : c’était la seule qui ne comptait aucun Ukrainien dans ses rangs alors qu’il y en avait déjà plusieurs milliers en Belgique.

Et pour cause. L’Ukraine était absente de l’intitulé de la manifestation (« Europe for peace & solidarity »). Si elle se retrouvait bien dans le texte de l’appel, c’était de façon très partielle. On se déclarait solidaire des réfugiés, mais pas de la résistance du peuple ukrainien face à l’agression. L’invasion russe était bien dénoncée, mais aucun moyen n’était proposé pour la contrer. Le manifeste ne disait pas un mot d’éventuelles sanctions contre la Russie. Face à la demande des Ukrainiens d’obtenir des armes pour pouvoir résister, l’appel se contentait de mettre en garde « contre les conséquences de l’envoi de troupes et d’armes dans la zone de conflit » qui risquait « d’envenimer les choses ». « Pas de surenchère militaire », disait-il. Mais vouloir résister à l’envahisseur, y compris sur le plan militaire, était-ce considéré comme de la « surenchère » ? Et comment apprécier l’évocation d’« une diplomatie de paix active », misant sur « le dialogue et la négociation », une formule qui mettait sur le même pied l’agresseur et l’agressé ? Les femmes ukrainiennes, généreusement accueillies en Belgique, auraient bien voulu que les pacifistes belges se déclarent aussi solidaires de leurs maris et de leurs fils restés au pays pour bloquer l’avancée des troupes russes au risque de leur vie [1].

Solidaires de l’Ukraine sans les Ukrainiens ?
Les mêmes biais se retrouvent dans l’appel à la manifestation du 26 février (voir le texte ci-dessous). On nous invite à nouveau à promouvoir la désescalade et à combattre « la logique de guerre ». Mais à qui s’adresse cette injonction ? Aux deux protagonistes, mis sur pied d’égalité ? Les mêmes, qui se sont toujours opposés aux sanctions contre la Russie, semblent n’avoir aucune réticence à diminuer la capacité de résistance du peuple ukrainien en lui refusant tout soutien en matériel militaire. Déforcer la partie la plus faible, est-ce une manière d’« amener les parties belligérantes à un cessez-le-feu en vue de pourparlers menant à une paix juste et durable » ?

Quelle serait cette paix ? Du côté des partisans de négociations sans conditions, je lis parfois que les Ukrainiens devraient concéder la perte des zones conquises par l’armée russe, car une paix de compromis se situera obligatoirement à mi-chemin entre Poutine et Zelensky. Est-ce cela la perspective ?

Un cessez-le-feu inconditionnel (c’est-à-dire sans le retrait préalable des forces russes d’occupation) ? Il aurait pour effet de consolider les positions actuelles sur le terrain. Il y a un précédent bien connu : les accords d’Oslo entre Israël et l’Organisation de libération de la Palestine qui, après avoir éveillé tant d’espoirs, se sont enlisés dans des négociations perpétuelles sans issue pendant que la colonisation des territoires palestiniens se poursuivait de plus belle. Pourquoi les Ukrainiens devraient-ils accepter ce que la plupart des Palestiniens regrettent aujourd’hui amèrement ?

À l’inverse, l’appel pour la manifestation du 25février (voir le texte ci-dessous) se limite à affirmer un soutien de principe au peuple ukrainien dans sa résistance à l’agression russe. C’est la base de toute solidarité : le peuple ukrainien ne peut pas être dépossédé de son droit à l’autodétermination au nom du compromis géopolitique auquel certains aspirent. Ce droit est imprescriptible, comme celui de tous les peuples. Même si, à mes yeux, cet appel est un peu court, car j’aurais aimé qu’une perspective politique soit au moins esquissée.

xxxL’interlocuteur privilégié du RESU, c’est le mouvement social du peuple d’Ukraine – ses organisations syndicales, ses mouvements progressistes, féministes et écologistes.

Précisons : ce soutien n’implique nullement de transformer Zelensky en idole ou de s’aligner sur ses demandes les plus folles. L’interlocuteur privilégié du RESU, c’est le mouvement social du peuple d’Ukraine – ses organisations syndicales, ses mouvements progressistes, féministes et écologistes – et celui-ci est simultanément engagé dans la résistance à l’agression russe et dans une confrontation difficile avec les autorités de Kiev. Or, cette gauche ukrainienne est ignorée des protagonistes du 26 février, qui auront bien du mal à présenter des Ukrainiens représentatifs de la résistance à leur rassemblement.

Enfin, comme syndicaliste de toujours, je n’avale pas que nos organisations syndicales n’aient pas estimé nécessaire d’envoyer sur place une mission de solidarité avec leurs camarades des syndicats locaux pourtant affiliés comme eux à la CES. Être solidaires des Ukrainiens en leur tournant le dos, c’est une prouesse dont il n’y a pas à être fier.

[1] On peut s’interroger sur cette singularité belge dans le champ de la solidarité internationale. Sans doute est-ce le produit d’une convergence finalement pas tellement étonnante entre le vieux pacifisme chrétien très enraciné en Flandre et le « campisme » constitutif du PTB, qui le relie peut-être de sa propre généalogie chrétienne.

Henri Goldman
https://leblogcosmopolite.mystrikingly.com/blog/belgique-ukraine-la-solidarite-fracturee


25 février : Solidarité avec l’Ukraine !
Arrêtez la guerre d’agression russe ! La paix pour l’Ukraine !

Le vendredi 24 février marquera le premier anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par l’armée russe, sur ordre de Poutine et de son régime. Une année de souffrances indescriptibles et d’effusion de sang pour le peuple ukrainien.

L’invasion totalement injustifiée a déjà coûté la vie à plusieurs dizaines de milliers de civils et de militaires ukrainiens. Chaque jour, le peuple ukrainien est confronté à la brutalité et à la violence. Des millions de civils ont été contraints de fuir à l’étranger, des millions d’autres sont déplacés à l’intérieur du pays.

Des villes et des villages entiers ont été réduits en ruines par les bombardements et les frappes aériennes russes. Les infrastructures civiles (réseaux d’électricité et de chauffage, écoles, hôpitaux, chemins de fer, ports, etc.) ont été systématiquement détruites, rendant le pays invivable.

Poutine veut rendre impossible une Ukraine indépendante et vivable :

L’armée russe a commis des meurtres de masse de civils et de soldats ukrainiens dans de nombreux endroits. Le sort de plusieurs milliers de personnes est toujours inconnu. Les campagnes de viols massifs et les meurtres par viols, sont des stratégies d’attaque établies. À chaque libération d’un village ou d’une ville ukrainienne, de nouveaux crimes sont révélés.

De nombreux civils ukrainiens (dont plusieurs milliers d’enfants) ont été déportés, sans autorisation et souvent par la force, sur le territoire de la Russie.

Le peuple ukrainien refuse à juste titre d’être une victime passive de cette guerre d’agression et résiste activement et massivement à l’invasion, avec ou sans armes. La solidarité mutuelle et l’auto-organisation très répandues de la population jouent un rôle crucial pour permettre à cette résistance de se poursuivre, tout comme le soutien international sous des formes multiples.

Le massacre du peuple ukrainien sous les yeux du monde et la destruction de l’Ukraine indépendante doivent cesser ! La protestation internationale la plus forte possible contre l’invasion russe et la solidarité la plus large possible avec le peuple ukrainien sont plus nécessaires que jamais.

Le samedi 25 février, nous descendrons en masse dans les rues de Bruxelles contre l’invasion russe et pour la solidarité avec l’Ukraine. La manifestation s’inscrit dans le cadre d’une semaine mondiale d’action contre la guerre d’agression.

Paix pour l’Ukraine, non à la guerre russe ! Arrêt immédiat des bombardements et retrait de toutes les troupes russes d’Ukraine.

Soutien le plus large et solidarité la plus étendue avec le peuple ukrainien dans sa résistance justifiée à l’invasion russe.

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26 février : L’Europe pour la paix et la solidarité 
– Stop à la guerre en Ukraine !

La guerre en Ukraine a coûté trop de vies et entraîné trop de destruction. C’est la responsabilité et le devoir des États et des peuples de s’engager pour la désescalade et le soutien aux pourparlers. Pour le peuple ukrainien mais aussi pour l’humanité et la planète qui ne peuvent endurer cette guerre plus longtemps. La guerre absorbe l’attention politique et les ressources vitales pour un avenir juste et durable.

1. La Russie hors d’Ukraine. Stop à la guerre
Nous condamnons l’agression russe contre un pays souverain, qui constitue une grave violation de la Charte des Nations Unies. Bien que nous ayons des analyses diverses du conflit, les signataires se rejoignent pour appeler la Russie et l’Ukraine à observer un cessez-le-feu immédiat et à s’engager dans des pourparlers de paix. Nous sommes aux côtés de ceux qui rejettent la logique de la guerre, en Ukraine, en Russie et dans le monde entier.

2. Solidarité avec les personnes qui fuient la guerre
Nous souhaitons exprimer notre solidarité avec le peuple ukrainien et tous ceux qui souffrent de la guerre. Nous condamnons la violence contre les civils et les crimes de guerre. Toute personne fuyant la guerre doit recevoir un accueil digne. Les objecteurs de conscience ont droit à l’asile.

3. Pour une diplomatie de paix active et le désarmement
Nous rejetons une politique basée sur la confrontation et la prolongation de la guerre. L’escalade continue de la logique de guerre, aussi depuis la Belgique et les pays européens, a des conséquences toujours plus désastreuses et potentiellement apocalyptiques. La guerre rappelle ainsi le risque toujours plus grand d’utilisation des armes nucléaires. Il est urgent d’interdire les armes nucléaires dans le monde entier.

Nous appelons à une politique de paix active. Tous les moyens diplomatiques doivent être déployés pour amorcer la désescalade et amener les parties belligérantes à un cessez-le-feu en vue de pourparlers menant à une paix juste et durable.

4. Pour un continent européen en sécurité
Nous voulons que reprenne le travail diplomatique pour bâtir un système de sécurité collective et indivisible. Nous appelons à une nouvelle architecture de sécurité fondée sur le principe que la sécurité ne peut être recherchée aux dépens des autres. Nous refusons l’instrumentalisation de la guerre pour l’augmentation considérable des budgets militaires, dans un monde déjà surarmé. Le désarmement doit redevenir l’objectif.

5. Investir dans le social, la justice, l’environnement
Nous sommes préoccupés par les conséquences sociales, économiques et environnementales de la guerre et des contre-mesures prises, qui expliquent en grande partie la crise énergétique et la hausse des factures d’énergie. Ce sont toujours la planète et les populations, en particulier les plus fragiles, qui paient le prix des guerres entretenues par nos dirigeants et l’industrie de l’armement. Au lieu d’augmenter les budgets militaires, il faut investir davantage dans la protection sociale, les services publics et la transition écologique.

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Manifestons en masse le samedi 25 février :
solidarité avec la résistance du peuple ukrainien et
avec la société civile ukrainienne tant en Belgique qu’en Ukraine

  • Quand ? Le samedi 25 février. Départ à 13 heures.

  • Où ? Au coin du Bd du Roi Albert II et du Bd du Jardin Botanique (métro Rogier).

Pourquoi manifester à Bruxelles le samedi 25 février ?
Le 24 février : premier anniversaire de l’invasion massive de l’Ukraine par les troupes russes et les mercenaires du groupe Wagner. Après l’échec de la « blitzkrieg » (guerre-éclair) de Poutine, l’armée russe se venge par des massacres de la population civile, les viols comme armes de guerre.

La contre-offensive ukrainienne récupère une partie des territoires occupés – c’est le résultat d’une mobilisation populaire sans précédent, avec un niveau élevé d’initiative de la société civile.

A partir du 10 octobre, l’armée russe cherche à écraser la résistance populaire en concentrant son action contre la population civile. Elle vise à détruire l’infrastructure vitale de manière à transformer l’hiver en arme de destruction massive.

Sur le terrain strictement militaire, elle procède en lançant des vagues humaines pour briser les lignes de défense. Les généraux, à l’arrière, envoient à la mort des milliers de soldats, à peine formés et recrutés de force lors de la mobilisation partielle de cet automne. Aux premiers rangs, des anciens détenus à qui on a promis la liberté s’ils s’engagent parmi les mercenaires du groupe Wagner

Un an déjà ! Nos voix doivent se faire entendre aux côtés de la résistance populaire ukrainienne.

Quel message envoyer après un an de guerre ?
Le régime de Poutine est l’agresseur. Il faut arrêter son élan meurtrier vers la restauration de l’empire tsariste. Tchétchénie, Syrie, Iran, combien de crimes commis impunément par Poutine et ses alliés ? Si Poutine arrête la guerre, c’est la fin de la guerre. Si les Ukrainiens arrêtent la guerre, c’est la fin de l’Ukraine. Comme nation mais aussi comme société ouverte à la possibilité d’un avenir meilleur.

Nous sommes ensemble, avec les principales organisations ukrainiennes en Belgique, avec les organisations de la société civile en Ukraine : syndicats, féministes, LGBT, écologistes, anti-racistes, journalistes, artistes et intellectuels qui veulent créer librement, sans qu’aucun Etat ne leur impose une censure.

Les deux mots d’ordre centraux de la manifestation du samedi 25 février sont :
Retrait immédiat des troupes russes hors de l’Ukraine
Arrêt immédiat des bombardements contre l’Ukraine

Une guerre contre les femmes 
La guerre contre l’Ukraine est une guerre du patriarcat. Pourquoi veulent-ils détruire l’Ukraine ? Parce que l’existence de la société ukrainienne telle qu’elle se développe depuis 2014 serait une « menace existentielle » contre la Russie. Poutine et le groupe Wagner envoie des recrues au front, avec très peu de préparation militaire mais une séance obligatoire d’éducation militaro-patriotique : la chair à canon envoyée mourir en Ukraine reçoit le message suivant : « sauvons nos enfants des perversion sataniques que sont la liberté sexuelle, l’égalité entre hommes et femmes, « l’idéologie du genre ».

En Ukraine, depuis les revers militaires de mars-avril 2022, les troupes russes utilisent le viol comme arme de guerre à grande échelle.

En Russie : en janvier 2017, Poutine a fait modifier la loi sur les violences familiales en supprimant toute peine de prison pour les hommes violents. Chaque homme peut se considérer comme un petit mercenaire Wagner quand il est « chez lui ». Les droits à l’avortement sont remis en cause. Les femmes sont au premier rang de la lutte contre la guerre en Russie : le FAS (résistance féministe anti-guerre) est très actif et se prononce pour le soutien à l’Ukraine dans son combat non armé et armé pour le retrait des troupes russes.  Les comités de mères de soldats ont déjà bloqué la sortie des troupes de certaines casernes.

L’antisémitisme : arme de guerre du régime Poutine 
L’élection du président Zelensky a pris de surprise les réseaux de propagande russe. Qu’un Juif soit élu président avec une large majorité des voix mettait en cause le cliché sur une Ukraine dominée par l’extrême-droite depuis2014. D’autant plus que l’extrême-droite ukrainienne reculait fortement.

Cela s’explique. Si l’on exclut la question nationale, le discours de cette extrême-droite est proche de celui de Poutine : homophobie, opposition au féminisme, culte de leaders providentiels, isolationnisme.

Avec l’invasion massive de février 2022, l’antisémitisme d’Etat s’est renforcé en Russie. Pour Lavrov, Ministre russe des affaires étrangères : « Zelensky est un Juif ; Hitler était Juif ; en choisissant Zelensky, les Ukrainiens prouvent qu’ils sont des néo-nazis ». En Russie même, la propagande nauséabonde des shows télévisés est pleine d’allusions antisémites.

Les victoires obtenues par la résistance populaire ukrainienne ont entraîné une mobilisation partielle en Russie en septembre 2022. Face au mécontentement qui gagne une partie des couches populaires, le régime cherche à exalter le passé impérial tsariste et la période stalinienne.

En Russie, la pire réaction a toujours fait des Juifs un bouc émissaire. Des dizaines de milliers de Juifs de Russie ont pris le chemin de l’exil en 2022. Une quantité considérable de ceux qui restent envisagent le départ. La télévision russe s’en prend avec une violence extrême aux activistes juifs qui participent au mouvement anti-guerre. Pinchas Goldschmidt, ancien grand rabbin de Moscou a quitté ses fonctions par opposition à la guerre. En décembre 2022, il a appelé la population juive de Russie à quitter le pays avant qu’il ne soit trop tard.

Dans notre activité de solidarité, nous demandons l’accueil des réfugié.es de Russie qui s’opposent à la guerre notamment en ne répondant pas aux convocations pour l’armée.

Pour toutes ces raisons, l’Union des Progressistes Juifs de Belgique prendra part à la manifestation unitaire lancée à l’initiative du Comité belge du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine et deux organisations de la société civile ukrainienne en Belgique : Promote Ukraine et l’Union des femmes ukrainiennes de Belgique.

Cette manifestation s’inscrit dans la continuité de nombreuses activités de l’UPJB pour développer la solidarité avec l’Ukraine et promouvoir un débat sérieux sur la complexité de cette guerre.

ManifArtAction
Venez avec créativité et imagination : instruments de musique, chorales, banderoles originales. Une plateforme sera disponible pour l’art le long du parcours. On chantera en ukrainien, en français, en néerlandais, en yiddish….

Contactez-nous ou contactez le Comité belge du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine  resu.enso@gmail.com

https://upjb.be/manifestons-en-masse-le-samedi-25-fevrier-solidarite-avec-la-resistance-du-peuple-ukrainien/


Communiqué Ukraine 01


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« Nous rappelons que notre sécurité et notre bien-être sont liés à la sécurité et au bien-être de toutes les villes et communes du monde »

Voici ce que dit le premier article de la Charte de Mondialisation élaborée à Cahors et adoptée par délibération du conseil municipal de Cahors le 30 juillet 1949, après un vote citoyen très majoritaire. Depuis cette Charte à été reprise par plus d’un millier de communes à travers la France et dans d’autres pays.

L’Ukraine subit depuis maintenant un an les assauts meurtriers de la Russie de poutine. Nous connaissons les énormes dégâts provoqués par tout conflit de ce genre. En plus du nombre inconsidéré de victimes, de dommages matériels déstructurant, les retombées sont mondiale : inflation généralisée, hausse du coup de l’énergie… et demain certainement famines sur certaines parties de la planète. Ajoutons à cela les répercutions environnemental de ce désordre.

Il est primordial de faire cesser cette guerre, de faire cesser les massacres, viols, tortures et déportations d’enfants d’Ukraine au profit de la Russie du tyran Poutine. Des millions d’Ukrainien.es sont contraint.es de vivre exilé.es. Toutes nos collectivités sont liées les unes aux autres. La détresse des uns provoque l’embrasement chez d’autres jusqu’au chaos. Si le battement d’ailes d’un papillon peut déclencher une tornade, il peut aussi l’empêcher.

Cette agression doit cesser et, avec elle, cette guerre.

Ce 25 février parvis de la mairie de Cahors de 10heure à 12heure
mobilisons nous

  • Pour affirmer notre soutien à l’Ukraine,

  • Pour l’arrêt de la guerre et une paix juste négociée sous l’égide des Nations-Unies,

  • Pour le retrait de l’armée russe de toute l’Ukraine et le retour des populations déportées.

Agissons pour le respect du droit international, contre les agressions et les occupations, et pour la Paix

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Auteur : entreleslignesentrelesmots

notes de lecture

2 réflexions sur « 25 février : en soutien à l’Ukraine résistante (divers appel et textes) »

  1. FR Oleksandra Matviichuk, activiste ukrainienne des droits humains et Prix Nobel de la Paix 2022, se joint à notre appel pour manifester massivement dans les rues de Bruxelles le samedi 25 février.

    Voici le communiqué de presse concernant la déclaration qu’Oleksandra Matviichuk nous a envoyée hier soir (en pièce jointe).
    Lien avec la video: https://www.ukrainianhub.eu/?fbclid=IwAR0sgfNVya5JEtkrBwYvuKM51ggPOzr9tpD0yFQ0BXDhzUKWdBaj22b3N-Y
    Nous vous recommandons de faire circuler cette information le plus largement possible. Vous pouvez également rappeler votre propre adhésion à l’appel si vous avez signé cet appel.
    Dans la vidéo envoyée au collectif qui organise la manifestation du samedi 25 février à Bruxelles, la Prix Nobel Oleksandra Matviichuk explique que la paix ne peut pas être synonyme de l’occupation et elle dénonce la démagogie des appels à la désescalade.

    ND Oleksandra Matviichuk, Oekraïens mensenrechtenactiviste en Nobelprijswinnaar 2022, sluit zich aan bij onze oproep voor een massale demonstratie in de straten van Brussel op zaterdag 25 februari.

    Hier is het persbericht over de oproep van Oleksandra Matviichuk.
    Link naar video: https://www.ukrainianhub.eu/?fbclid=IwAR0sgfNVya5JEtkrBwYvuKM51ggPOzr9tpD0yFQ0BXDhzUKWdBaj22b3N-Y
    In de video die is gestuurd naar het collectief dat op zaterdag 25 februari in Brussel de demonstratie organiseert, legt Nobelprijswinnares Oleksandra Matviichuk uit dat vrede niet synoniem kan zijn met bezetting en hekelt zij de demagogie van de oproepen tot de-escalatie.
    We raden u aan deze informatie zo breed mogelijk te verspreiden. U kunt ook uw eigen steun aan de oproep in herinnering brengen (als u dit beroep heeft ondertekend).

    EN Oleksandra Matviichuk, Ukrainian human rights activist and Nobel Peace Prize laureate 2022, joins our call for a massive demonstration in the streets of Brussels on Saturday 25 February.

    Here is the press release about Oleksandra Matviichuk’s declaration (attachment).
    We recommend that you circulate this information as widely as possible. You can also recall your own support for the call i you have signed it.
    Link with video: https://www.ukrainianhub.eu/?fbclid=IwAR0sgfNVya5JEtkrBwYvuKM51ggPOzr9tpD0yFQ0BXDhzUKWdBaj22b3N-Y
    In the video sent to the collective organising the demonstration on Saturday 25 February in Brussels, Nobel Prize winner Oleksandra Matviichuk explains that peace cannot be synonymous with occupation and she denounces the demagogy of calls for de-escalation.

    Meilleures salutations
    Met vriendelijke groeten
    Comité belge du Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine (RESU)
    Europese Netwerk voor Solidariteit met Oekraïne (ENSO)

  2. Стань з Україною – заява солідарності Великої Британії та заклик до протестів до річниці російського вторгнення
    https://ukrainesolidaritycampaign.org/2023/02/16/стань-з-україною-заява-солідарності-в/

    Stand with Ukraine – UK solidarity statement and call for protests for the anniversary of Russia’s invasion
    https://ukrainesolidaritycampaign.org/2023/02/16/stand-with-ukraine-uk-solidarity-statement-and-call-for-protests-for-the-anniversary-of-russias-invasion/

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