Pétition : Ensemble, contre les violences obstétricales et gynécologiques !

Je m’appelle Sonia, je suis maman de deux adorables enfants. A la naissance de ma fille, j’ai subi des violences obstétricales, qui m’ont laissée traumatisée et douloureuse de nombreuses années. Selon mon dossier médical, il n’y a jamais eu d’urgence à agir. Bébé et moi allions bien avant l’arrivée de l’obstétricien. J’ai malgré tout subi des forceps extrêmement violents de la part d’un obstétricien, puis une épisiotomie sans mon consentement, suivie d’une couture de mon périnée sans anesthésie. Une soignante a aussi sauté violemment sur mon ventre. J’ai hurlé à la mort, mais le médecin n’a eu que faire de ma douleur et m’a méprisée, ignorée. Il s’est ensuite vanté auprès de mon conjoint de m’avoir fait le « point du mari » qui consiste à resserrer davantage le vagin pour, soit-disant, augmenter le plaisir du partenaire. Ma vie intime a été douloureuse pendant deux ans. Ma santé mentale n’a pas été épargnée. J’ai traversé une longue dépression mais personne ne m’entendait et personne ne me croyait à l’époque. Quand j’ai compris que mon cas n’était malheureusement pas isolé, j’ai décidé de porter plainte pour torture.

En France, un rapport émis en 2018 par le Haut-Conseil à l’Égalité entre les femmes et les hommes explique que les violences obstétricales et gynécologiques sont généralisées et systémiques dans le pays.

Dans les autres pays d’Europe, des voix s’élèvent également contre les violences gynécologiques et obstétricales. Nombreuses sont celles à subir encore des sévices, des examens vaginaux brutaux, des mauvaises pratiques médicales ou des actes pratiqués sans leur consentement ou malgré leur refus clairement exprimé. En Espagne, Nahia Alkorta a obtenu la condamnation de l’Etat par l’ONU après avoir subi une césarienne de force, alors qu’elle avait les bras attachés et que son mari était interdit d’accès à la salle. En Serbie, une pétition signée par 70 000 personnes affirme que « beaucoup de mères dans ce pays préféreraient oublier le jour où elles ont accouché ». Et pourtant rien ne bouge. 

Puisque nos pays respectifs n’agissent pas, obligeons-les à le faire ! 
En ce 8 mars, journée internationale pour les droits des femmes, demandons l’inscription des violences gynécologiques et obstétricales dans la Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes. 

Si nous obtenons gain de cause, l’ensemble des Etats européens signataires auront le devoir de prévenir ces violences ou de rendre justice à celles qui les subissent. 

Pour que nos droits ne soient plus jamais bafoués dans les cabinets gynécologiques et les maternités, pour que la parole des victimes ne soit plus jamais méprisée, leurs plaintes classées sans suite, signez et partagez cette pétition.

Sonia, pour le collectif Stop VOG

https://www.change.org/p/l-europe-doit-reconnaître-les-violences-obstétricales-et-gynécologiques
Europe must recognize gynecological and obstetric violence
https://www.change.org/p/europe-must-recognize-gynecological-and-obstetric-violence
Europa muss gynäkologische und geburtshilfliche Gewalt anerkennen
https://www.change.org/p/europa-muss-gynäkologische-und-geburtshilfliche-gewalt-anerkennen
L’Europa deve riconoscere la violenza ginecologica e ostetrica
https://www.change.org/p/l-europa-deve-riconoscere-la-violenza-ginecologica-e-ostetrica
Europa musi uznać przemoc ginekologiczną i położniczą
https://www.change.org/p/europa-musi-uznać-przemoc-ginekologiczną-i-położniczą
Juntos, contra a violência obstétrica e ginecológica!
https://www.change.org/p/juntos-contra-a-violência-obstétrica-e-ginecológica
Europa debe reconocer la violencia ginecológica y obstétrica
https://www.change.org/p/europa-debe-reconocer-la-violencia-ginecológica-y-obstétrica