Exposition En Russie, des femmes contre la guerre, au risque de leur vie

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Exposition de 15 portraits de femmes russes qui résistent à la guerre en Ukraine et au régime de Poutine

Cette exposition, réalisée par l’association Russie-Libertés en partenariat avec le mouvement Résistance féministe anti-guerre et l’ONG Mémorial, présente 15 portraits de femmes russes qui s’opposent à la guerre en Ukraine et font l’objet, du fait de leur position anti-guerre, de persécutions par les pouvoirs publics russes. L’objectif des créateurs de ce projet est de donner de la visibilité à des cas de violations graves des droits humains en Russie, afin d’alerter la communauté internationale, les institutions et le public français sur le danger dans lequel se trouvent les opposantes russes à la guerre en Ukraine. En portant cette voix de la résistance féminine, il s’agit, par ce projet, de sensibiliser le public en France au sujet de l’opposition des femmes en Russie à la guerre en Ukraine. Continuer à lire … « Exposition En Russie, des femmes contre la guerre, au risque de leur vie »

Ilya Repin, peintre ukrainien et la Commune de Paris

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Le peintre ukrainien Ilya Repine (1844-1930) est étiqueté comme un peintre russe dans les musées américains et français. Lors d’une exposition qui lui a été consacré en 2021-2022 au Petit-Palais, le catalogue édité à cette occasion, le présente comme le « peintre russe le plus célèbre du 19e siècle ». Une colonisation russe du peintre toujours présente sur le site musée. D’autres sites ânonnent la même bêtise. Continuer à lire … « Ilya Repin, peintre ukrainien et la Commune de Paris »

Les Ukrainiens réclament leur place dans l’histoire de l’art

Personne n’appellerait un artiste indien britannique ou un artiste péruvien espagnol, alors pourquoi les musées continuent-ils à qualifier les artistes ukrainiens de russes ?

Lorsque les Européens de l’Est visitent un musée d’art à l’étranger, ils sont, par défaut, obligés d’admettre que les œuvres qu’ils considèrent comme indigènes ne leur appartiennent pas. On leur enlève le pouvoir de s’approprier leur patrimoine culturel. Lorsqu’ils s’aventurent dans une galerie quelque part aux États-Unis, ils découvrent, à leur grand désarroi, que l’expressionniste Oskar Kokoschka était britannique, que le moderniste Marc Chagall était français, que les avant-gardistes Oleksandra Ekster et Kazymyr Malevych étaient russes, etc.

C’est exactement ce qui m’est arrivé, à moi, journaliste artistique ukrainienne récemment inscrite à la School of the Art Institute of Chicago (SAIC), lors de ma première visite à l’Art Institute l’automne dernier. L’excitation de voir des œuvres de Malevych et d’Ekster dans la collection permanente de l’un des plus grands et des plus importants musées du monde a été empoisonnée par des légendes indiquant leur origine nationale. Continuer à lire … « Les Ukrainiens réclament leur place dans l’histoire de l’art »

Entretien avec Katya Gritseva

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Pouvez-vous nous parler un peu de vous ? Qui êtes-vous ? Où vivez-vous actuellement ? Et je crois que vous avez été déplacée – alors où avez-vous vécu au cours de l’année écoulée ?
Je suis née dans une famille d’ouvriers d’une usine métallurgique de Marioupol. Ma famille est restée dans le territoire occupé, bien que notre maison ait brûlé dans les premiers jours de la guerre. Ces cinq dernières années, j’ai vécu et étudié à Kharkiv en tant qu’illustratrice de livres. Mais lorsque la guerre a commencé, rentrer dans le Donbass était encore plus dangereux que de rester à Kharkiv et ensuite j’ai dû déménager à Lviv avec d’autres étudiants. Nous vivions alors dans un dortoir de l’académie d’art de Lviv et nous avons eu la chance que l’administration de l’académie de Lviv nous permette d’y vivre. Mais quelques mois plus tard, nous avons tous été expulsés littéralement en un jour et avons eu besoin de temps pour trouver de l’argent afin de pouvoir nous permettre de nous loger ailleurs. Le marché du logement en Ukraine occidentale est devenu terrible, car les propriétaires exigent des prix de location exorbitants. J’ai décidé de rester à Lviv avec mon camarade et partenaire.
Maintenant, avec lui, nous commençons à faire revivre le syndicat étudiant de gauche Пряма дія (Action directe). En résumé, je peux dire de moi que je suis une graphiste, une poète, une socialiste, une étudiante militante et une femme qui prend des risques.
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Le Senegal d’Omar Blondin Diop et d’Issa Samb

ISSA SAMB ALIAS JOE OUAKAM. PAR MUSTAPHA SAHA. PEINTURE SUR TOILE.

Issa Samb alias Joe Ouakam. Portait. Par Mustapha Saha

Peinture sur toile. Dimensions : 100 x 81 cm

Paris, Lundi, 21 février 2022. Quand j’évoque Omar Blondin Diop et Issa Samb, je ne peux écrire qu’au présent narratif. Quand Omar retourne à Paris, après la levée de son interdiction de séjour en septembre 1970, il parle d’artistes novateurs, prometteurs, prompts à défolkloriser l’art africain. Je découvre en lui un détecteur de talents. Recherche d’une tangente irrécupérable à travers l’art. Le Mai 68 sénégalais est noyé dans le sang. Faut-il prouver que l’africain est capable de créer du beau sur modèle occidental ? Omar charpente des passerelles entre cultures. Il veut faire faire de Dakar une matrice interactive. Il se documente sur les avant-gardes mondiales. Il entretient des relations avec des journalistes, des artistes, des intellectuels américains. Il m’accompagne à Croissy chez mon ami l’acteur et cinéaste Pierre Clémenti, précurseur de l’underground française. Je me souviens d’une soirée mémorable avec Julian Beck, Judith Malina et le living theatre la vieille de leur happening dans le grand amphithéâtre de la faculté de Nanterre. Ils répètent leur spectacle Paradise Now pour le festival d’Avignon. Pierre Clémenti déclame Le Théâtre et la pested’Antonin Artaud, un texte écrit en 1934, évoquant la grande peste de 1720 à Marseille. Je viens de relire le livre. Etranges similitudes entre 1720 et la situation en 2020. Omar, homme de théâtre dans son souci vestimentaire, dans sa posture, dans son discours, dans son intimidante dignité. Il plonge quelques jours plus tard dans la lecture des œuvres complètes d’Antonin Artaud. Il fait partie de notre bande de la Coupole. Les nuits, commencées dans la brasserie du boulevard Montparnasse, se prolongent jusqu’au matin dans le bar américain Le Rosebud, rue Delambre. Omar élabore projet sur projet, critique radicale de la société pyramidale, du totalitarisme étatique, de l’intoxication pédagogique, synopsis de films, canevas de pièces théâtrales, ébauches de livres. Je serai heureux qu’on retrouve des archives écrites, photographiques, filmiques, sur la parenthèse 1968-1969 où Omar fertilise les graines situationnistes. Continuer à lire … « Le Senegal d’Omar Blondin Diop et d’Issa Samb »

Les droits ne sont jamais octroyés, ils s’obtiennent, de haute lutte, parfois au péril de sa vie

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Dans sa préface, Comme une matérialité de la culture, Geneviève Fraisse aborde les occasions de rencontre, le mouvement pour la parité, le sexisme dans la culture, les rapports rédigés par Reine Prat, « La preuve raconte les empêchements à fabriquer l’égalité », les responsabilités publiques et les productions de création, le formel de l’égalité et son nécessaire contenu, « Elle entrecroise la question des places dans le pouvoir institutionnel de la culture avec la création elle-même, transformations, imaginaires, fabrication de la représentation artistique »…

De la préfacière, je rappelle le dernier ouvrage : La suite de l’Histoire. Actrices, créatrices, le-modele-redevenu-sujet-legalite-et-la-creation/.

« Tout a été dit. Et continue de se dire et se dira aussi longtemps qu’il le faudra », En ouverture, Reine Prat parle de la litanie des chiffres attestant des inégalités entre les femmes et les hommes, des révélations des violences exercées sur des femmes parce qu’elles sont des femmes, du secteur des arts et de la culture et de la force des représentations, de ses rapports écrits en 2006 et 2009, des liens inextricables entre sexisme et racisme, de toutes les inégalités et de toutes les violences, des approches pluridimensionnelles, de non-mixité politique, des acquis qui ne sont jamais acquis… Continuer à lire … « Les droits ne sont jamais octroyés, ils s’obtiennent, de haute lutte, parfois au péril de sa vie »

Sonita Alizadeh – Mariées à Vendre (… brides for sale) + L’artiste. Shamsia Hassani (et autres textes)

  • Sonita Alizadeh – Mariées à Vendre (… brides for sale)
  • L’artiste. Shamsia Hassani
  • Bruna Alasia : Mostra de Venise 2021 : l’appel des réalisatrices Karimi et Mani pour venir en aide aux artistes afghans
  • Roksana Bahramitash : Mes soeurs afghanes

 

Sonita Alizadeh est une rappeuse et une militante contre le mariage forcé, née à Hérat en Afghanistan en 1996. Elle échappe à 10 ans à un premier mariage forcé (le mariage précoce étant considéré comme un moyen de protéger l’honneur d’une jeune fille dans la tradition afghane). Elle atterrit dans un centre pour enfants réfugiés qui la scolarise et l’emploie à mi-temps comme femme de ménage. Elle se met à écrire du rap pour exprimer sa colère face au sort qui est réservé aux jeunes filles dans son pays. Elle chante ses textes devant ses copines et fait du porte-à-porte pour essayer de trouver un producteur pour ses poèmes mis en musique. C’est à ce moment que la réalisatrice Rokhsareh Ghaem Maghami se met à tourner un documentaire sur Sonita. Continuer à lire … « Sonita Alizadeh – Mariées à Vendre (… brides for sale) + L’artiste. Shamsia Hassani (et autres textes) »

Revisiter Picasso à l’ère de #metoo

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Peut-on aspirer à dépatriarcaliser nos musées ? De la même façon que des musées dans le monde procèdent à la décolonisation des pièces et œuvres volées ou obtenues sous la contrainte des différentes communautés, il faudrait d’après moi entamer une démarche de dépatriarcalisation des musées. Ainsi, comment planifier une exposition de l’œuvre de Picasso, un homme extrêmement violent et misogyne, à l’ère du mouvement #metoo ?
Photo : Otto Pascual-Suelves

La réponse n’est pas simple, ni univoque. Le Musée national des beaux-arts de Québec (MNBAQ) faisait face à un défi de taille lorsqu’il a pris la décision d’exposer Picasso, et je sympathise avec les commissaires et les travailleuses et travailleurs de ce musée. Cependant, une réflexion par et pour les femmes doit être faite, encore plus en ce moment où on est en train de nous tuer parce qu’on est des femmes. À l’heure où j’écris ces lignes, on compte le treizième féminicide (treizième !) au Québec au cours de cette année, qui n’en est qu’à sa première moitié. Continuer à lire … « Revisiter Picasso à l’ère de #metoo »

Peintres femmes, 1780-1830

Mémoires perdues des « Peintres femmes, 1780-1830 », que le travail de Martine Lacas permet de retrouver, une plongée dans notre histoire.

La place des femmes dans les différentes disciplines artistiques, en particulier, ne devrait plus avoir besoin d’être démontrée. Pourtant les œuvres des femmes restent la face cachée de notre patrimoine. Le terme de « matrimoine » est quelque fois proposé pour commencer à combler ce vide organisé par les hommes et par les préjugés. A condition d’éviter de tomber dans le piège de la séparation. Il est fondamental pour conserver intact notre mémoire de comprendre que les œuvres, au féminin ou au masculin, ont une histoire commune. Continuer à lire … « Peintres femmes, 1780-1830 »

L’étincelle dans le vent, mais l’étincelle qui cherche la poudrière

Dans sa préface, Feu dans la nuit rouge, Alex Januário parle de lumière, du positionnement d’insurgé et de surréaliste de Michael Löwy, de rigueur critique et poétique, de l’amour, la poésie et la liberté, « Ces trois forces que l’on retrouve comme des éléments moteurs dans chacun de ces deux champs, sont des pierres alchimiques de lumière noire, des rayons qui peuplent la nuit et les rêves, autant de rets incantatoires qui évoquent ici les images orageuses du mystère qui les entoure », des gouffres de l’âme et des mouvements révolutionnaires, des forces d’insoumission et de réenchantement, « La Comète incandescente déchire le soleil noir et s’installe dans la nuit aimante comme la lumière de la plus-réalité poétique, abrasive, transformatrice. Magique et séminale, l’illumination profane et subversive »… Continuer à lire … « L’étincelle dans le vent, mais l’étincelle qui cherche la poudrière »

Rapports de pouvoir invisibilisés par des performances chatoyantes

« Le monde de l’art s’est mondialisé et financiarisé. L’art est ainsi devenu une sorte de monnaie mondiale ». En introduction, L’usage de l’art dans la Silicon Valley, Fred Turner aborde, entre autres, la construction de « la Block Rock City de Burning Man » dans – il faut le souligner – « l’un des déserts les plus inhospitaliers de l’ouest des Etats-Unis » (au mépris des coûts écologiques), les murs couverts de peintures et de sculptures des locaux de Facebook, le temps libre d’informaticien·nes à élaborer des œuvres ou performances. Il invite à saisir pourquoi dans la Silicon Valley ces œuvres sont bien des œuvres d’art, « Pour comprendre comment et pourquoi, il faut se défaire de l’idée que pour être considérée comme de l’art, une œuvre doit prendre une forme déterminée par les mouvements artistiques parisiens et new-yorkais du XXe siècle ». Continuer à lire … « Rapports de pouvoir invisibilisés par des performances chatoyantes »

Introduction à l’ouvrage : Constellations subjectives. Pour une histoire féministe de l’art

Avec l’aimable autorisation des Editions iXe

Recueil de travaux inédits, de croisements artistiques, d’études historiques et de propositions esthétiques qui convoquent une pensée politique de l’art contemporain, cette anthologie affirme la nécessité de penser l’articulation entre art et histoire globale, entre art et genre, entre art et corporéités, entre art et décolonialité, à partir de références textuelles, visuelles, performatives et conceptuelles. ces approches théoriques et artistiques s’affirment dans des perspectives féministes, queers et décoloniales. Continuer à lire … « Introduction à l’ouvrage : Constellations subjectives. Pour une histoire féministe de l’art »

Prendre la parole, c’est aussi prendre à bras-le-corps ses émotions

Je propose ici une lecture partielle et subjective de certains articles.

J’invite pour commencer à lire deux poèmes de Silvia Ethel Matus Avelar traduits par Jules Falquet. Deux extraits : « De lever la bannière de l’amour radical / D’abattre des barreaux réels ou imaginaires des sentinelles vigilantes » et « Sexagénaire ou septuagénaire / tu es la survivante de néfastes dictateurs / de démocraties suspectes / de mauvais maris ou d’amants encore pire ». Continuer à lire … « Prendre la parole, c’est aussi prendre à bras-le-corps ses émotions »

L’Institut du Monde Arabe (IMA) propose le tome 5 des Arabofolies

Soulèvements

Les printemps arabes, s’en souvient-on ?, avaient provoqué d’énormes espoirs de par le monde. Enfin les dictateurs étaient tirés de leur lit, obligés de partir ou de rendre des comptes. Enfin, les libertés démocratiques à commencer par les droits des femmes faisaient des pas importants, l’émancipation semblait la donnée principale de tous ces soulèvements. Continuer à lire … « L’Institut du Monde Arabe (IMA) propose le tome 5 des Arabofolies »

Esthétique de la photographie ?

André Rouillé, dans « La photographie » (Folio), l’avait qualifiée « d’art moyen » pour signifier ses liens avec la technologie en la situant « entre document et art contemporain », une situation peu enviable lorsqu’il s’agit de définir une esthétique. Dominique de Font-Réaulx dans ce Beau Livre : « Peinture et photographie. Les enjeux d’une rencontre 1839-1914 » en retraçant les prolégomènes de la découverte donne une explication ontologique. Les bouleversements artistiques du début du 19e qui touchent toutes les disciplines, et d’abord le théâtre avec la découverte de Shakespeare mais aussi la littérature comme les rapports étroits entre arts, science et philosophie – Kant en particulier mais aussi Goethe – construisent un contexte favorable à la naissance de nouveaux domaines artistiques. Contexte révolutionnaire qui se heurte de plain fouet à la réaction politique, sociale, artistique via les différentes académies devenues des chantres du passé et de la sécheresse de la Monarchie de juillet. Font-Réaulx voit dans cet antagonisme la raison de l’impossibilité d’un débat ouvert sur l’importance artistique de cette découverte. Continuer à lire … « Esthétique de la photographie ? »

Eloge de Leïla Menchari

La décoratrice Leïla Menchari s’est éteinte le 4 avril 2020, victime de la monstrueuse hécatombe. Les vitrines flamboyantes d’Hermès, œuvres d’art incomparables, l’immortalisent. L’artiste est née le 27 septembre 1927 dans une famille tunisienne émancipée, d’un père avocat francophile et d’une mère féministe pionnière. Pendant son adolescence, elle rencontre à Hammamet Violet et Jean Henson, amateurs d’art et mécènes, qui l’invitent dans leur villa plantée d’arbres fruitiers, de plantes aromatiques, de fleurs odorantes. Elle découvre les couleurs pulsatiles, les senteurs subtiles, les émotions tactiles. Elle côtoie les prestigieux invités, Luchino Visconti, Man Ray, Jean Cocteau… « Mon premier voyage a commencé au pied de deux escaliers de pierre. C’était un endroit extraordinaire sentant le citron et le jasmin, un jardin à la fois anarchique et construit, une jungle folle avec des paons, des daturas énormes, une longue allée et un bassin sur lequel flottaient des nénuphars bleus. Je n’avais jamais vu de fleur poussant dans l’eau. Je suis entrée dans la rareté par ce chemin-là… C’est dans ce jardin, à l’écoute de ces esthètes, que j’ai compris ce qui déterminerait ma vie, la beauté et la liberté » (Leïla Menchari). Continuer à lire … « Eloge de Leïla Menchari »

Les femmes des siècles passés, que sait-on d’elles ?

Je suis très choquée de voir que dans les siècles passés, 95% des femmes ayant accompli de grandes choses dans leur vie ont été mises de côté, totalement effacées de l’histoire de l’humanité au profit des hommes.

Les grandes découvertes, l’art, la philosophie, la littérature, la musique, les sciences, les mathématiques, etc. Tout ce que l’humanité a construit, inventé ou créé a historiquement été attribué aux hommes. Continuer à lire … « Les femmes des siècles passés, que sait-on d’elles ? »

Le modèle redevenu sujet, l’égalité et la création

Pour commencer un détour par trois artistes parmi celles évoquées par Geneviève Fraisse : Joëlle Léandre (lire sa Lettre ouverte aux Victoires du jazz : lettre-ouverte-de-joelle-leandre-aux-victoires-du-jazz et en fin de note quelques disques chroniqués) ; Hilma af Klint : dont le tableau The Swan illustre la réédition en format de poche Les excès du genre. Une enquête philosophiqueverites-contretemps-historiques-exces/ ; Deborah De Robertis : (Lire des extraits de son texte #metoo, l’émancipation par le regardquatre-extraits-du-texte-metoo-lemancipation-par-le-regard-de-deborah-de-robertis/ et note de lecture du livre contenant ce texte, Sous la direction de Samuel Lequette & Delphine Le Vergos : Cours petite fille ! #metoo #timesup #noshamefistnotre-colere-nest-pas-un-detail-de-lhistoire-quon-peut-passer-sous-le-tapis/).

Des créatrices, malgré les interdits, « des préjugés et des imaginaires apeurés quant à la liberté de créer, jouissance des femmes toujours en suspens », les philosophes, les penseurs de la politique ou les écrivains… Continuer à lire … « Le modèle redevenu sujet, l’égalité et la création »