Version au format PdF : resu-tract-appel-etudiant Continuer à lire … « Les étudiant·es ukrainien·es lancent un appel aux étudiant·es de France »
Catégorie : Ecole/Education/Mouvements étudiants
« Moi, Kostya, lycéen ukrainien, membre du syndicat Action directe »
Merci de vous présenter pour nos lecteurs
Je m’appelle Kostya, je suis élève de seconde. [Kostya habite la région de Volyn dans le nord-ouest de l’Ukraine]
Comment avez-vous vécu le début de la guerre ?
En fait, j’ai senti qu’une invasion à grande échelle se produirait bientôt, mais je ne m’attendais pas à ce qu’elle soit aussi importante et destructrice. Je me souviens très bien du début. Ma mère m’a demandé d’acheter de la nourriture, qui était pratiquement inexistante, et m’a dit de rester à la maison. La première semaine a été très angoissante, personne ne savait ce qui allait se passer. Nous espérions simplement que tout irait pour le mieux ensuite. Mon état mental est devenu critique, j’étais très anxieux, j’avais peur de ma vie future et je suis devenu très pessimiste. Continuer à lire … « « Moi, Kostya, lycéen ukrainien, membre du syndicat Action directe » »
Communiqué intersyndical contre la sanction de notre collègue, Franklin Nyamsi professeur de Philosophie
Les organisations syndicales signataires de ce communiqué ont appris que Franklin Nyamsi, professeur de philosophie de l’Académie de Normandie, actuellement en poste au lycée Val de Seine de Grand Quevilly, était exclu temporairement de ses fonctions, pour une durée de trois mois. Cette sanction le prive de sa rémunération.
Les organisations syndicales, représentées par leurs commissaires paritaires lors de la CAPA disciplinaire dont Franklin Nyamsi a été l’objet en décembre dernier dénoncent la mise en cause de la liberté d’expression et d’opinion induite par cette sanction. Continuer à lire … « Communiqué intersyndical contre la sanction de notre collègue, Franklin Nyamsi professeur de Philosophie «
Les étudiant·es ukrainien·es lancent un appel aux étudiant·es de France
Depuis le 24 février 2022, les étudiant·es ukrainien·nes vivent une guerre qu’ils n’ont pas voulue en raison de l’agression impérialiste de la Fédération de Russie contre l’Ukraine. Beaucoup d’entre nous ont perdu leurs parents, leurs sœurs, leurs frères et leurs amis dans les bombardements. Certaines de nos universités ont été détruites. Des milliers d’étudiant·es ont dû fuir l’endroit où elles et ils vivaient, étudiaient et trouver refuge dans d’autres villes, sans logement et sans ressources. Pire, des étudiant·es vivent sous occupation russe, soumis·es à la terreur. Les autorités russes les obligent à prendre un passeport russe et à travailler pour quelques centimes sans aucune garantie. Continuer à lire … « Les étudiant·es ukrainien·es lancent un appel aux étudiant·es de France »
Le syndicat étudiant ukrainien Action directe est de retour
Bonne nouvelle pour les étudiants ukrainiens. Le syndicat de lutte étudiante Direct Action (Pryama diya) est de retour. Après plusieurs années d’absence, il a été présent ces derniers mois lors de la mobilisation des étudiants de Lviv contre la fermeture de leur académie de l’imprimerie. Cette renaissance en pleine guerre témoigne de la volonté des étudiants ukrainiens de défendre leurs droits face à la politique néo-libérale du gouvernement ukrainien, étudiants qui participent largement à la résistance anti-impérialiste face à l’agression russe. Il revient au mouvement syndical étudiant international de lui apporter son soutien.
Patrick Le Tréhondat
Page Facebook du syndicat :
https://www.facebook.com/priama.diia
Déclaration du syndicat (9 février 2023) Continuer à lire … « Le syndicat étudiant ukrainien Action directe est de retour »
Uniforme à l’école !
Le « débat » sur le port de l’uniforme à l’école, qui régulièrement remonte à la surface de l’actualité, me consterne chaque fois un peu plus. S’il ne se manifestait que dans une jobardise de plus en plus franche et recherchée, passe encore ! j’écouterais alors volontiers les commentateurs dits « politiques », à l’heure du dîner, pour me détendre et rigoler, et je mangerais ensuite mon dessert, en regrettant toutefois que ces modernes et comiques troupiers ne débitent plus leurs morceaux en alexandrins. Car, tant qu’à faire rire, n’est-ce pas, autant que ce soit dans la ciselure d’un beau vers… Continuer à lire … « Uniforme à l’école ! »
Pour une vraie place des littératures en langues régionales dans les programmes scolaires !
Monsieur le Ministre,
Le patrimoine littéraire français ne se limite pas aux productions écrites en langue française. Depuis des siècles, la création poétique, narrative, théâtrale, argumentative en langues dites « régionales » est abondante et éminemment digne d’intérêt.
Or, comme ce fut longtemps le cas de la littérature féminine, tout cet archipel de créations écrites est aujourd’hui largement ignoré par les programmes scolaires de notre pays. Et donc par la majeure partie des Français.
Afin de mettre un terme à cette injustice, nous demandons que ces programmes soient reconsidérés et intègrent officiellement l’enseignement d’œuvres créées par des autrices et auteurs qui, pour être ancrés dans leur culture « régionale », n’en ont pas moins une portée universelle. Continuer à lire … « Pour une vraie place des littératures en langues régionales dans les programmes scolaires ! »
Nous sommes parents d’élèves et nous refusons l’école numérique
Partout en France, des parents d’élèves tentent de faire entendre leurs inquiétudes face au déploiement d’outils numériques à l’école : tablettes, ordinateurs personnels mais aussi espaces numériques de travail (ENT) comme Pronote, MBN ou Ecole Directe. Des équipements et un usage imposés sans concertation par des collectivités locales soucieuses de « modernisation ».
Mais la numérisation de l’école relève bien d’une politique nationale. Si nous voulons que notre opposition de parents soit entendue, il est alors nécessaire de nous rassembler sur l’ensemble du territoire. Aucune fédération officielle de parents d’élèves ne se positionnant en ce sens, nous entreprenons de créer un collectif national d’opposition à la numérisation de l’école.
Nous sommes deux mamans indignées. Nous vous proposons le texte ci-dessous comme un premier support autour duquel nous réunir. Nous vous invitons à le signer et à le diffuser autour de vous. Il deviendra une tribune dans la presse nationale. Plus vous serez nombreux à signer, plus nos voix pourront porter. Et c’est forts de ces signatures que nous interpellerons le Ministre de l’Education. Continuer à lire … « Nous sommes parents d’élèves et nous refusons l’école numérique «
Iran : le silence des organisations étudiantes françaises
Depuis près de deux mois, en protestation contre l’assassinat de la jeune étudiante kurde Mahsa Amini, la jeunesse étudiante et lycéenne s’est levée en masse, au premier rang desquels les femmes, entraînant d’autres couches de la population. Ce mouvement dépasse aujourd’hui les mouvements de 1999 et 2009 (voir sur mon blog, « un mouvement qui vient de loin » en durée, en détermination, comme si malgré une dure répression la peur était en train de changer de camp.
On s’attendait à ce que les organisations étudiantes françaises soient également en première ligne pour manifester leur solidarité. En Iran ce sont bien les étudiantes et les étudiants qui ont été les premiers interdits de manifestations, matraqués et bastonnés, emprisonnés, assassinés par dizaines, ce sont bien des universités qui sont investies par les forces de répression, que ce soient les milices des gardiens de la révolution, la police, les militaires. C’est bien encore une fois, comme le proclamait la charte de Grenoble, refondatrice du syndicalisme étudiant français, charte dont se réclament la plupart des organisations étudiantes aujourd’hui, de l’UNEF à la FAGE, que les étudiants « déclarent vouloir se placer, comme ils l’ont fait si souvent au cours de notre histoire, à l’avant-garde de la jeunesse ». Continuer à lire … « Iran : le silence des organisations étudiantes françaises«
Vivre les langues pour s’épanouir
Langage, individuation, épanouissement
1. Langue et langage : un seul processus pour deux acquisitions.
Entre zéro et sept ans, l’enfant acquiert une langue maternelle, parfois deux, et même une troisième langue précoce, si les conditions sont réunies grâce à un environnement porteur pour ces langues. Et dans le cas de l’immersion, comme chez Diwan, cet environnement est optimal.
Mais derrière cette acquisition précoce d’un code, de deux codes ou de trois codes, s’est construite une autre dimension : l’aptitude à manipuler des signes – les mots de la langue – pour interagir avec la famille, les copains, la société. Cette aptitude ou faculté est à la fois sociale – pour communiquer – et neuronale, car elle ne peut se réaliser qu’en s’inscrivant dans plusieurs zones du cerveau. Cette faculté s’appelle le langage.
Résumons-nous : le français, le breton, l’anglais ou l’allemand sont des réalités linguistiques, des systèmes de signes, extérieurs à l’enfant ; ils s’acquièrent au contact de la famille ou de l’école. Mais simultanément autre chose s’est mis en place : une aptitude à communiquer qui s’inscrit dans les lobes du cerveau et construit cette fonction ou faculté appelée LANGAGE. Et c’est en s’appropriant les langues que le cerveau de l’enfant construit cette fonction sociale et cette nouvelle capacité neuronale. Le langage permet dès le départ de pratiquer une ou plusieurs langues. Continuer à lire … « Vivre les langues pour s’épanouir »
L’hybris de Jean-Michel Blanquer (+ Communiqué de presse du SNESUP-FSU)
Jean-Michel Blanquer, défait dès le premier tour des élections législatives, semble disposer encore de suffisamment de pouvoir au sein du gouvernement pour avoir obtenu qu’ordre soit donné à une présidence d’université de créer ad hoc un poste qui lui soit réservé. Je relaie ci-dessous le communiqué de presse du SNESUP-FSU en date du 21 juin, dans lequel le syndicat des enseignants du supérieur s’interroge sur ce qui permet à l’ancien ministre de l’Education nationale « de contourner toutes les procédures de recrutement et de mutation des enseignant·es-chercheur·es dans le service public de l’ESR ». Le passe-droit choque d’autant plus que l’université traverse la pire crise de sous-encadrement de son histoire, en particulier un manque cruel d’ouverture de postes d’enseignants-chercheurs et une pénurie de personnels administratifs qui met en danger les fonctions support des établissements. À ce sous encadrement chronique s’ajoutent de graves problèmes du système de recrutement des enseignants-chercheurs – voir ICI les propositions du collectif Rogue ESR – et un développement exponentiel de la précarité. C’est dans un tel contexte qu’un ministre défait imagine qu’il peut user en toute impunité d’un passe-droit scandaleux. Ce fait suscite quelques questions et nous invite à la réflexion. Continuer à lire … « L’hybris de Jean-Michel Blanquer (+ Communiqué de presse du SNESUP-FSU) »
Sexisme dans les IEP : le Combat continue ! Communiqué unitaire des organisations féministes et syndicales des différents IEP
Lors du week-end des 6 et 7 février 2021, en réaction aux accusations d’inceste de Camille Kouchner visant Olivier Duhamel, président de la Fédération Nationale des Sciences Politiques, le mouvement #SciencesPorcs est lancé. Partant de Sciences Po Paris, ce mouvement de dénonciation des violences sexistes et sexuelles (VSS) dans les Instituts d’Etudes Politiques (IEP) s’étend rapidement aux autres établissements. Si la libération de la parole est une première étape dans la lutte contre les VSS, les réactions des IEP n’ont pas été à la hauteur, entre refus de reconnaître leur responsabilité et jolies campagnes pour blanchir leur image. Continuer à lire … « Sexisme dans les IEP : le Combat continue ! Communiqué unitaire des organisations féministes et syndicales des différents IEP »
Imaginer le possible au-delà de ce que la réalité nous impose
De nombreux auteurs et autrices travaillent sur l’éducation, la critique de l’école, la pédagogie, etc. Plus rares sont les livres essayant de prendre en compte l’ensemble des dimensions de l’école et proposant des pistes de solutions globales pour une école démocratique de demain.
« Nous sommes devant l’obligation de rompre avec l’ancien ordre du monde ». En introduction, Christian Laval et Francis Vergne indiquent que nous sommes de nouveau confronté à « la question de la révolution », « Et cette révolution, on sait qu’elle doit être à la fois démocratique, sociale et écologique, qu’elle doit conduire à une démocratie sociale et écologique ». Je regrette l’absence du mot féministe dans cette définition. Il s’agit d’opérer un changement radical dans l’organisation des sociétés (mode consommation, travail, valeurs collectives, forme des relations humaines, institutions politiques). Continuer à lire … « Imaginer le possible au-delà de ce que la réalité nous impose »
La lutte contre le wokisme : une nouvelle lubie dangereuse
La nouvelle lubie actuelle de la droite conservatrice est la lutte contre le « wokisme ». Ce terme déjà très galvaudé aux États-Unis est importé désormais en France pour désigner péjorativement toutes les personnes engagées dans les luttes anti-racistes, féministes, LGBT ou encore écologistes. Plus étonnant encore est cette nouvelle tendance de la droite conservatrice à vouloir faire du « wokisme » le nouveau danger qui menacerait l’école. Continuer à lire … » La lutte contre le wokisme : une nouvelle lubie dangereuse »
Enseignant.e.s, gar(d)e à vous !
Les théories et pratiques autoritaires se banalisent dans la société par un procédé que l’on pourrait qualifier d’« infiltration », c’est-à-dire de façon lente, par paliers, le dernier coup arrivant alors que le précédent est presque oublié. Ainsi se diffuse un venin aux yeux de toutes et tous mais qui paraît doux et parfois inoffensif jusqu’à ce qu’il soit hélas trop tard.
La dernière déclaration médiatique de Jean-Michel Blanquer est à cet égard assez révélatrice. S’adressant à des journalistes, quatre jours après l’hommage officiel à Samuel Paty dans toutes les classes du pays, il déclare ceci : « Si vous voulez devenir plombier et que vous avez un problème avec les tuyaux, vous choisissez un autre métier. Il faut en faire un autre. Si vous devenez professeur, vous transmettez les valeurs de la République. Et si vous ne les transmettez pas et si même vous militez contre les valeurs de la République, éventuellement sortez de ce métier, parce que vous vous êtes trompés à un moment donné ».
Ajoutant : « Ça n’a peut-être pas été assez clair dans le passé, ça va être désormais très clair dans le présent et dans le futur, au travers de la formation comme de la gestion de la carrière des personnes ». Continuer à lire … « Enseignant.e.s, gar(d)e à vous ! »
Lettre ouverte aux organisations signataires du plan de rupture « Plus jamais ça »
Le plan de rupture inter-organisationnel « Plus jamais ça » s’avère salutaire sur bien des points évoqués, notamment du point de vue socio-économique, écologique et sanitaire.
Le préambule augure d’une perspective prometteuse pour les services publics, notamment dans le domaine scolaire :
« Nos organisations portent ensemble la nécessité de lancer un vaste plan de renforcement et de développement des services publics. L’École, la Sécurité sociale et tous les services publics doivent répondre aux besoins sociaux et écologiques des citoyens et de leurs familles sur l’ensemble du territoire, en lien avec les services et l’industrie, et non aux intérêts de l’oligarchie capitaliste. Ils doivent favoriser un renouveau démocratique de toutes les parties prenantes (personnels, élus, usagers…) avec pour but d’appliquer chacun des droits fondamentaux et chacun des principes constitutifs de la République. » (p 4) Continuer à lire … « Lettre ouverte aux organisations signataires du plan de rupture « Plus jamais ça » »
Je suis prof et je m’autocensure : où est le problème ?
Lorsque j’étais collégien, mon prof d’histoire nous a montré le film Nuit et brouillard pour illustrer le génocide des juifs. J’en suis sorti traumatisé, incapable de réfléchir ou de prendre du recul sur les évènements, en me demandant, les heures qui suivent : « Quel est l’intérêt de nous montrer ça ? ».
Janvier 2015, je travaille dans un collège de Seine-Saint-Denis et bien que n’étant pas enseignant, j’assiste aux échanges et aux discussions des profs sur la manière de réagir à l’attentat contre Charlie Hebdo. Un groupe d’enseignants décide d’afficher, dans les couloirs de l’établissement des pancartes « Je suis Charlie ». Un autre, dans un cours, montre les caricatures du prophète Mahomet, tandis que deux autres décident que ces caricatures seront des sujets de l’oral du brevet.
Chaque phrase ou parole critique d’élève donne lieu à un signalement au Rectorat, et surtout à de vifs échanges en salle des profs. Pourquoi ? Car des collègues ne comprennent pas la logique : est-on là pour imposer une « vérité », à savoir que le refus d’apprécier ces caricatures feraient de l’élève (notamment s’il est musulman) un mauvais citoyen voire un radicalisé en puissance, ou pour converger avec nos élèves dans un cadre apaisé permettant de comprendre le droit de chacun à s’exprimer, y compris de caricaturer ? Continuer à lire … « Je suis prof et je m’autocensure : où est le problème ? »
SOS Ecole Université – Pour un système éducatif démocratique
Ouvrage coordonné par Martine Boudet (Le Croquant, 2020)1
Recension de Pierre Sémidor (SNESUP secteur FDE/Formation des enseignants)2
Comme tout ouvrage collectif, celui-ci est hétérogène et chacun y puisera par une lecture sélective pour agir dans la perspective donnée par le sous-titre: défendre la démocratie à tous les niveaux de l’enseignement. Les auteurs, enseignants engagés ou chercheurs, individuels ou collectifs, comme le groupe JP Vernant, travaillent sur deux interrogations : que nous arrive-t-il ? Que faire collectivement pour résister au gigantesque mouvement de marchandisation de nos vies et de caporalisation de nos institutions, imposé à coup d’ordonnances, lois, décrets ou instructions diverses ? Malgré la structuration en trois parties, ce sont bien ces deux questions qui fondent l’ouvrage. Nous repérons cependant trois objets : analyser un état des lieux, rendre compte de modes de résistance, proposer des éléments programmatiques. Continuer à lire … « SOS Ecole Université – Pour un système éducatif démocratique »
Ce n’est pas juste une blague
Avertissement à la lectrice et au lecteur
« Ce guide s’appuie sur les nombreux témoignages reçus depuis la création du CLASCHES en 2002. À tort, le CLASCHES est souvent perçu comme une association exclusivement destinée aux étudiant·e·s, ce qui explique qu’une grande partie des témoignages reçus émanent d’étudiant·e·s ou de doctorant·e·s. Nous avons donc orienté, dans une certaine mesure, les explications à destina- tion du public qui nous sollicite le plus, et qui s’avère être aussi celui disposant du moins de ressources et d’informations : les étudiant·e·s. Mais la réalité du harcèlement sexuel dans l’enseignement supérieur ne se limite pas à cette seule population et des membres du personnel sollicitent également régulièrement le CLASCHES.
Le recours au terme « victime » est discutable à plusieurs égards, notamment son caractère enfermant et stigmatisant. Cependant, l’une de ses acceptions est de nature juridique. Ce guide se veut un outil de défense, notamment juridique ; il nous a donc semblé cohérent de l’utiliser pour désigner les personnes ayant été confrontées à des situations de harcèlement sexuel.
Enfin, la rédaction a été effectuée selon les principes de l’orthographe neutre : par exemple un·e étudiant·e, il/elle ou un·e usager/usagère. Toutefois, nous avons pris le parti de toujours mettre au féminin « la victime » et au masculin « l’agresseur » pour rendre compte de la réalité : les agresseurs sont très majoritairement des hommes, et les agressées des femmes. » Continuer à lire … « Ce n’est pas juste une blague »
Appel contre la destruction de l’enseignement du Breton
Travailleurs et Travailleuses de la langue bretonne !
Prenez part aux journées d’action les 21 et 22 septembre !
La langue bretonne crée des emplois ! Brezhoneg = postoù-labour
En juin dernier à l’occasion de l’arrivée de la Redadeg, près de 15 000 bretons défilaient dans les rues de Guingamp pour s’opposer à la décision du Conseil Constitutionnel annulant en partie la loi Molac sur les langues dites régionales, et déclarant l’enseignement immersif anticonstitutionnel. C’était le point culminant d’une série de mobilisations en faveur de l’enseignement en langue bretonne dans toutes les filières et pour une Convention Etat Région pour la transmission et l’usage des langues Bretagne ambitieuse et à la hauteur des attentes des Bretonnes et des Bretons.
Le 10 juin dernier deux députés (Y. Kerlogot et Ch. Euzet) de la majorité présidentielle étaient missionnés pour trouver une solution à cette situation et nous promettaient par voie de presse une rentrée sereine.
La rentrée est tout sauf sereine. Continuer à lire … « Appel contre la destruction de l’enseignement du Breton »