Les traumatismes ne sont pas seulement psychologiques. Ils peuvent aussi avoir un impact sur le corps.

Un article de Sara M Moniuszko, publié sur USA TODAY, traduction par Iris Di Rosa.

Vous pouvez avoir l’impression d’être à bout de nerfs. Vous pouvez commencer à transpirer. Votre cœur peut s’emballer, vos poings se serrer.

Le traumatisme n’est pas seulement la réaction émotionnelle et psychologique d’une personne à un événement intense ou accablant, il peut aussi entraîner des manifestations physiques ressenties dans le corps.

« Ce type de symptômes physiologiques est extrêmement courant dans le SSPT (syndrome de stress post-traumatique), mais il s’agit également d’une réaction plus globale au traumatisme », explique le Dr Rubin Khoddam, psychologue clinicien et fondateur de COPE Psychology. « Et cette réaction physique a, au fil du temps, un impact important sur notre corps ». Continuer à lire … « Les traumatismes ne sont pas seulement psychologiques. Ils peuvent aussi avoir un impact sur le corps. »

Les hôpitaux européens en grève : différents pays, même lutte syndicale

Dans l’ensemble des pays européens, la crise des systèmes hospitaliers, sous l’effet de leur transformation en entreprises devant « équilibrer » leurs finances ou être rentables, débouche sur un mouvement de contestation et de grève combinant des revendications salariales, d’augmentation du nombre de soignants et du ratio lits/soignants, des conditions de travail de l’ensemble du spectre du personnel soignant. A diverses occasions, une jonction s’est établie en les salarié·e·s du secteur hospitalier, les patients et la population. La dimension politique du service public de la santé a refait surface avec force en Europe. Un bref bilan. Continuer à lire … « Les hôpitaux européens en grève : différents pays, même lutte syndicale »

Complaisance envers un gynécologue agresseur sexuel : le conseil de l’ordre des médecins fidèle à lui-même

Depuis le 6 janvier 2023 et jusqu’au 16 novembre 2025, la chaîne parlementaire met à disposition le documentaire « me too chez les médecins » de Xavier Deleu et Julie Pichot. Certaines des femmes victimes y témoignant ont été accompagnées par l’AVFT. Dans ce prolongement, nous nous faisons l’écho de la tolérance de l’ordre des médecins vis-à-vis de leurs confrères agresseurs sexuels.

En mai 2017, l’AVFT a été saisie par la Dr A., praticienne hospitalière victime d’agression sexuelle et de harcèlement sexuel commis par son confrère gynécologue, le Dr B, avec qui elle co-gère une unité de grossesses à haut risque, dans un hôpital francilien. Continuer à lire … « Complaisance envers un gynécologue agresseur sexuel : le conseil de l’ordre des médecins fidèle à lui-même »

Euskal Herria : révolutionner les soins pour tout transformer

Les femmes du Pays Basque font une campagne permanente pour des politiques de soins féministes

Lorsque la pandémie est apparue, nous avons réussi, avec la participation de plusieurs organisations et membres du mouvement féministe du Pays Basque (Euskal Herria), à créer une coordination pour mettre la question des soins au centre de l’agenda. Nous nous trouvions à un moment critique à au moins deux égards. D’une part, le risque était grand que la Covid-19 accélère la crise des soins que nous, féministes, dénoncions déjà. D’autre part, nous avons eu l’occasion de remettre en question les institutions et d’exiger des transformations radicales dans le modèle d’organisation des soins et, plus encore, dans le système capitaliste et patriarcal dans lequel nous vivons. De plus, nous avons vu que c’était un moment clé pour créer un basculement dans la société en matière de sensibilisation aux soins. À ce moment-là, nous devions créer des alliances fortes et visibles pour « mettre le féminisme face à la pandémie ». Continuer à lire … « Euskal Herria : révolutionner les soins pour tout transformer »

« Pour durer, il faut se blinder »

Pour durer

T’as pas trouvé pire comme boulot ? Chronique d’un travailleur en maison de retraite est le 3ème livre de Nicolas Rouillé. Son premier roman, Le Samovar, récemment réédité aux éditions Demain les flammes, m’avait particulièrement plu. (Je vous invite d’ailleurs à découvrir l’excellente revue de contre-culture qui a donné son nom à cette maison d’édition.)

Ici, rien de romanesque ; juste la tragique réalité d’une maison de retraite. L’auteur y a passé quelques mois à partir de septembre 2020 en tant qu’Agent de Service Hospitalier (ASH), avec un cumul de CDD mensuel – ses projets d’écriture étaient suspendus à cause du Covid et un « boulot alimentaire » était nécessaire. De là, une vingtaine de chroniques initialement publiées dans le journal CQFD ont été remaniées et rassemblées dans ce livre paru chez Lux, avec l’ajout de quelques autres chroniques inédites. Continuer à lire … « « Pour durer, il faut se blinder » »

Une certaine douceur des choses dans la rude épreuve de la maladie

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Avant-Propos
À l’heure où le gouvernement organise un nouveau grand débat décentralisé sur notre système de santé, à la recherche de mesures dites « pragmatiques, sans tabou ni à priori » adaptées aux différents territoires, le comité de rédaction de Raison présente a souhaité publier un dossier consacré à la Santé publique. En 1973, le professeur Robert Debré, auteur de l’ordonnance de 1958 créant les Centres hospitalo-universitaires (CHU), regrettait de n’avoir fait que « la moitié du travail ». « Ce que j’ai fait avec la biologie, vous devrez le faire avec la Santé publique » disait-il. Mais notre système de santé semble prisonnier de son histoire. De 1945, nous avons hérité d’un système mixte, résultant d’un compromis historique : il est financé par la Sécurité sociale mais aussi par les assurances privées dites complémentaires, il est public pour l’hôpital et la plupart des centres de santé mais il est libéral pour l’essentiel de la médecine de ville dont les syndicats défendent le paiement à l’acte et la liberté d’installation. Ces syndicats se sont historiquement opposés à la construction d’un service public de la médecine de proximité en brandissant le spectre de la « fonctionnarisation ». La régulation de notre système de santé est également mixte, par l’État pour l’hôpital, par la Sécurité sociale pour la ville dans le cadre de négociations avec les syndicats des professionnels libéraux. D’où une construction en silos et des frais de gestion élevés nous plaçant en 2e position derrière les USA (alors que nous sommes, après le Ségur, en 16e position pour le salaire infirmier). La pandémie de la Covid-19 a agi comme une loupe montrant nos forces et nos faiblesses. Nos forces furent la gratuité des soins grâce à la Sécurité sociale et la qualité des professionnels (hospitaliers d’abord puis professionnels de première ligne : médecins généralistes, infirmièr(e)s et pharmacien(ne)s), sans oublier les professionnels assurant la logistique. La pandémie a aussi montré nos faiblesses: le défaut de coordination ville-hôpital, l’insuffisance du travail en équipe pluri-professionnelle en ville (malgré le développement des maisons et centres de santé et des communautés professionnelles de territoires de santé, les CPTS), le manque de valorisation des infirmièr(e)s et des aides-soignant(e)s, l’insuffisance de personnels dans les EHPAD, les inégalités sociales et territoriales de santé, les oppositions d’une partie importante de la population à la vaccination, la carence de démocratie sanitaire, la puissance des big pharma faisant passer leur profit avant l’intérêt général, la perte d’indépendance de l’Europe vis-à-vis de la Chine et de l’Inde pour la production des médicaments et des dispositifs médicaux de protection… Continuer à lire … « Une certaine douceur des choses dans la rude épreuve de la maladie »

Nous vous accusons !

Nous personnel-le-s et usager-ère-s de la santé, du social et du médico-social, nous vous accusons !

Vous, Emmanuel Macron et les gouvernements précédents, d’avoir mené des politiques mettant désormais en péril la santé de la population, dans toutes ses dimensions, physique, psychique et sociale.

Nous vous accusons d’avoir fait dangereusement progresser les déserts médicaux. Ainsi, 15 millions de personnes n’ont plus accès à un médecin traitant et les délais d’obtention d’un rendez-vous chez un spécialiste ou un paramédical, orthophoniste, kiné… s’allongent indéfiniment

Nous vous accusons d’avoir multiplié les obstacles financiers à l’accès aux soins : dépassements d’honoraires qui atteignent 3,5 milliards d’euros en 2021, franchises médicales, forfaits, restes à charge, remise en cause de l’AME pour les sans-papiers. Avec pour conséquence 30% des personnes qui reportent leurs soins et une forte progression des tarifs des mutuelles. Continuer à lire … « Nous vous accusons ! »

COVID-19 : la transmission en milieu de travail existe encore

La pandémie mondiale de la COVID-19 a bouleversé l’ensemble de la société et ses pratiques. La Commission des normes, de l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST) s’est heureusement ajustée à cette nouvelle réalité afin de faciliter la reconnaissance de la COVID-19 comme lésion professionnelle. Par la même occasion, elle a contribué à limiter la pression sur notre système de santé.

Or, nous apprenons que la CNESST s’apprête dès le 1er mars prochain à revenir à un cadre plus conventionnel qui rendra beaucoup plus difficile la reconnaissance d’une lésion professionnelle en ce qui concerne la COVID-19. Nos organisations s’inquiètent des répercussions directes et immédiates de cette décision sur l’engorgement de notre réseau de la santé et des services sociaux. Continuer à lire … « COVID-19 : la transmission en milieu de travail existe encore »

Cinq femmes parlent du COVID Long et de misogynie médicale

Alors que le COVID Long a été officiellement reconnue par l’Organisation mondiale de la santé en octobre 2021, nombreux·ses sont celleux qui font encore état d’un scepticisme généralisé et d’une minimisation de leurs symptômes. Selon les épidémiologistes Dr Stephen Phillips et Prof. Michelle Williams de Harvard, ce mépris est en partie attribuable au fait que les femmes sont touchées de manière disproportionnée. Continuer à lire … « Cinq femmes parlent du COVID Long et de misogynie médicale »

Retour sur le convoi intersyndical pour l’Ukraine de janvier 2023 

Une délégation de l’intersyndicale française, constituée de 10 personnes s’est rendue en Pologne à proximité de la frontière ukrainienne, pour remettre du matériel à des dé- légations de la FPU et de la KVPU le 27 janvier 2023.

L’intersyndicale française CGT, CFDT, CFE-CGC, CFTC, FSU, UNSA, Solidaires, FO s’est constituée rapidement après le début de la guerre en Ukraine, affirmant leur opposition à la guerre et leur solidarité avec la population d’Ukraine et dénonçant l’invasion des troupes russes. Continuer à lire … « Retour sur le convoi intersyndical pour l’Ukraine de janvier 2023 « 

Sans l’action syndicale, pas de santé au travail…

Compte-rendu du livre de Philippe Saunier : Santé au travail et luttes de classe (éd. Syllepse, 2023)

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Philippe Saunier a su devenir un spécialiste des questions de santé au travail sans perdre les liens militants : le sous-titre de son livre l’indique assez, « Vécu et analyse d’un ouvrier syndicaliste ». Embauché comme ouvrier en 1977 dans une raffinerie de pétrole en régime de posté à feu continu, il a pris en 1982 son premier mandat, de ce qui s’appelait le CHS (Comité hygiène sécurité). De ses responsabilités CGT de la zone industrielle du Havre et du département, il a accumulé de l’expérience sur les questions de santé au travail dans les autres professions. Au plan national, il est l’un des animateurs d’un collectif sur la santé au travail qui englobe les risques industriels et l’environnement. Le titre du livre parle : il ne propose pas une théorisation de surplomb mais examine des luttes de classe, en contextualisant la diversité des statuts et des entreprises (quelques repères, p. 221-223). Ce travail permet de tracer des possibilités pour un changement du système de santé, développant pour les salarié·es et au-delà un contrôle démocratique et des initiatives collectives. Continuer à lire … « Sans l’action syndicale, pas de santé au travail… »

Nous jouons tou·tes à la roulette COVID. Sans air sain, la prochaine infection pourrait vous handicaper de manière permanente 

Vous pouvez voir le Covid-19 comme un test d’empathie. Qui était prêt·e à subir des perturbations et des désagréments pour le bien des autres, et qui ne l’était pas ? La réponse était souvent surprenante. Je pense, par exemple, à cinq écologistes de premier plan qui ont dénoncé les confinements, les vaccins et même les masques comme des intrusions intolérables dans nos libertés, tout en ne proposant aucune mesure significative pour empêcher la transmission du virus. Quatre d’entre eux sont devenus des propagateurs actifs de la désinformation.

Si l’environnementalisme signifie quelque chose, c’est que nos gratifications nuisibles doivent passer après les intérêts des autres. Pourtant, ces personnes ont immédiatement échoué à ce test, plaçant leur propre confort au-dessus de la santé et de la vie des autres. Continuer à lire … « Nous jouons tou·tes à la roulette COVID. Sans air sain, la prochaine infection pourrait vous handicaper de manière permanente « 

Silence = mort

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Le 1er décembre dernier, journée mondiale de lutte contre le SIDA, Steven Trasher, auteur de La Sous-Classe Virale, publiait ces mots sur twitter :

« Si les tendances actuelles se maintiennent, il y aura plus de deux fois plus de personnes aux États-Unis qui mourront du Covid (120 000) au cours de l’année prochaine que de personnes qui sont mortes du SIDA au cours de son année la plus meurtrière (55 000 en 1995).

Pourquoi y a-t-il si peu de colère à ce sujet ? Si peu de sentiment d’urgence ? Les mort·es du Covid sont-iels acceptables et « jetables » ?

Il ne s’agit pas de faire jouer le SIDA contre le COVID. Beaucoup des mêmes facteurs expliquent pourquoi les gens meurent de l’un ou l’autre, ou des deux. 

Mais au début des années 1990, l’activisme politique était FURIEUX face aux décès du SIDA, alors qu’il emportait moins de la moitié des personnes que le COVID emporte actuellement. 

Pourquoi ce silence et cette complaisance aujourd’hui ?

Le constat est le même de ce côté-ci de l’Atlantique. 

Et le silence, épais, est glaçant. Continuer à lire … « Silence = mort »

Jacques Testart : « La gestion de l’urgence s’accorde mal avec la science »

Avec l’aimable autorisation de l’auteur

Une opinion publique prise à témoin, des citoyens qui s’affrontent par études scientifiques interposées, des responsables politiques, sommés de prendre des décisions dans l’urgence, qui en appellent à l’avis des experts, etc. La controverse scientifique concernant la chloroquine et la polémique autour du professeur Didier Raoult se sont propagées comme une traînée de poudre dans l’espace public. Les citoyens s’intéresseraient-ils enfin, à la faveur de la crise sanitaire actuelle, à la recherche scientifique ? Et y aura-t-il un avant et un après-Covid-19 pour les chercheurs ? Trois questions à Jacques Testart, biologiste et « critique de science ».

* * *

Sciences Critiques – Que vous inspirent le travail et la stratégie de communication du professeur Didier Raoult au sujet de la chloroquine ? Incarne-t-il la « bonne science biomédicale » – de terrain, voire citoyenne, en répondant à l’urgence sanitaire – contre la « mauvaise science biomédicale » – bureaucratique, technocratique et inféodée à l’industrie pharmaceutique ?

Jacques Testart Je crois, d’abord, qu’il ne faut pas identifier la pratique médicale à une activité scientifique, et les thérapeutes à des chercheurs scientifiques. Pour la plupart, les médecins n’ont ni la formation ni la pratique qui sont exigées des chercheurs, lesquels, pour leur part, n’ont pas vocation à guérir. En ce sens, nous avons assisté à l’affrontement entre un praticien soucieux de tout faire pour guérir ses malades et des responsables médicaux soucieux de singer, comme pour combler leur manque, ce que serait une démarche scientifique. Continuer à lire … « Jacques Testart : « La gestion de l’urgence s’accorde mal avec la science » »

Six mythes courants sur le COVID réfutés par un virologue et un expert en santé publique

Le COVID-19 ne devient pas moins virulent. Tout le monde est à risque, même les enfants. Les meilleurs moyens de prévention sont les masques FFP2 et l’aération en intérieur. Les vaccins sont sûres, très efficaces, et réduisent la transmission du virus.

Près de trois ans après le début de la pandémie, les mythes et la désinformation restent très répandus. Nous, un virologue et un chercheur en santé publique, démystifions ici certaines idées fausses sur le COVID. Continuer à lire … « Six mythes courants sur le COVID réfutés par un virologue et un expert en santé publique »

Chlordécone : Appel au peuple martiniquais à se mobiliser massivement contre le non-lieu

L’empoisonnement des peuples martiniquais et guadeloupéen au chlordécone constitue l’un des plus grands scandales sanitaires de notre siècle. 
Encore aujourd’hui, des femmes et des hommes meurent dans d’atroces souffrances; des enfants subissent les conséquences sur leur santé et leur développement intellectuel de cet empoisonnement délibéré; les cours d’eau, les nappes phréatiques, la mer, les sols sont durablement contaminés. 
Face à cette tragédie, la réponse de l’Etat français serait donc un non-lieu !? 
Continuer à lire … « Chlordécone : Appel au peuple martiniquais à se mobiliser massivement contre le non-lieu »

Un livre important de André Grimaldi

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André Grimaldi vient de publier un livre très important, L’Hôpital nous a sauvés, sauvons-le ! avec une belle préface d’Alain Supiot. Un livre incisif de cent pages, un manifeste sur une question vitale, pour la santé publique. Un manifeste qui, après un diagnostic et un traitement, propose dix mesures pour sauver l’hôpital public.

Il part d’un constat : l’hôpital est malade. Chaque semaine, on assiste à la fermeture totale ou partielle, la nuit, d’un service d’urgences. Entre 5 et 30% des lits sont fermés par manque de personnel. Il y a une pénurie croissante de sages-femmes dans les maternités. Et pourtant l’hôpital public a pris en charge 85% des patients atteints par le covid. L’hôpital n’est pas seulement la référence en matière de santé, il joue un rôle essentiel dans les territoires, c’est souvent le premier employeur local. Le choc de la pandémie et de la crise sanitaire du covid met en avant le débat sur la refondation de l’hôpital public. Il y a une grande urgence car comme l’explique André Grimaldi, la frustration alimente la fatigue démocratique. Continuer à lire … « Un livre important de André Grimaldi« 

« Nous avons besoin d’une action coordonnée pour sauver le NHS »

Dans son évaluation annuelle du système de santé et des services sociaux en Angleterre (21 octobre 2022), la Care Quality Commission a décrit le NHS (National Health Service) comme étant « bloqué » et « incapable de fonctionner ». Un nombre record de plus de 7 millions de personnes attendent un traitement qui devrait être assuré par le NHS. Ce chiffre augmente chaque mois. Quelque 2,75 millions de personnes attendent pour être prises en charge depuis plus de 18 semaines et près de 400 000 personnes depuis plus d’un an. Les normes en matière de soins du cancer ne sont toujours pas atteintes. Le nombre de personnes fréquentant les services d’urgence est resté stable, mais les temps d’attente ont explosé et le nombre de patients attendant plus de 12 heures est désormais 88 fois plus élevé qu’il y a trois ans. Continuer à lire … « « Nous avons besoin d’une action coordonnée pour sauver le NHS »« 

Pour que les médecins qui signalent des maltraitances soient enfin protégés !

Pétition du collectif de Médecins STOP VIOLENCES

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Le 30 mai 2022, à l’issue d’une procédure longue de 7 ans, Le Conseil d’Etat a annulé la condamnation du Dr Eugénie Izard à 3 mois d’interdiction d’exercer la médecine par l’Ordre des Médecins dans les suites d’un signalement pour maltraitances sur une enfant de 8 ans. Cette situation ubuesque est vécue par de nombreux médecins, alors même que 160 000 enfants par an sont victimes de violences intrafamiliales. 

Pourtant la Haute Autorité de Santé (HAS) estimait dès 2011 que les médecins font partie des acteurs de proximité les plus à même de dépister ces violences. En 2014 la même HAS a déploré que moins de 5% des signalements d’enfants en danger proviennent de médecins. Dans ce contexte de poursuites et condamnations des médecins par leur ordre professionnel, il n’est pas étonnant que ce chiffre extrêmement bas n’ait toujours pas évolué. Alors que l’ensemble des citoyens est appelé à lutter contre ce fléau, les médecins sont toujours entravés dans les missions de protection des enfants qui leur incombent.  Continuer à lire … « Pour que les médecins qui signalent des maltraitances soient enfin protégés ! »

Plan d’urgence. Il faut de nombreux personnels de santé pour répondre aux besoins de la population ! 

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Le manque de professionnels de santé entraîne une situation dramatique, mettant en péril la population.

Nul aujourd’hui ne peut ignorer ni sous-estimer les conséquences du manque de professionnels de santé, les drames vécus par nos compatriotes : transferts et déplacements nombreux, files d’attente, abandons de soins, insécurité, fracture régionale qui se cumule avec la fracture sociale (dépassements d’honoraires…), et désespérance et difficultés accrues pour les personnels de santé.

Cette situation est le résultat de décennies de recherche d’économies dans le domaine de la santé et d’abandon du service public hospitalier au profit du privé, une politique mortifère renforcée au cours du quinquennat qui se termine. Continuer à lire … « Plan d’urgence. Il faut de nombreux personnels de santé pour répondre aux besoins de la population ! «