Lettre ouverte aux membres du Front populaire démocratique pour la libération de la Palestine (juin 1974)

Le texte de la lettre ouverte a été publié en hébreu et en arabe dans le numéro 72 de Matzpen, décembre 1974. Il a été republié dans la brochure Matzpen en arabe « De notre lutte contre le sionisme et pour le socialisme », mars 1978, avec la préface suivante :

Le 22 mars 1968, l’Organisation socialiste en Israël a affirmé dans une déclaration que « c’est à la fois le droit et le devoir de tout peuple conquis et soumis de résister et de lutter pour sa liberté. Les moyens et les méthodes nécessaires et appropriés à cette lutte doivent être déterminés par le peuple lui-même et il serait hypocrite que des étrangers – surtout s’ils appartiennent à la nation oppressive – lui fassent la leçon en lui disant : « Ainsi feras-tu et ainsi ne feras-tu pas ».

C’était et cela reste notre position, mais notre organisation, qui comprend des Juifs et des Arabes, des membres du peuple oppresseur et du peuple opprimé, ne peut pas se considérer comme étrangère à la lutte des socialistes palestiniens qui rêvent de libération nationale et sociale.

Nous pensons qu’il est possible de déterminer les objectifs d’une lutte en fonction des voies, des méthodes et des moyens utilisés pour les atteindre et, à cet égard, nous sommes en désaccord avec ceux qui, au sein du mouvement de libération palestinien, prétendent défendre la coexistence des Arabes et des Juifs, mais utilisent des voies, des moyens et des méthodes qui ne les rapprochent pas, ni ne nous rapprochent, de cet objectif.

C’est dans ce contexte que nous avons écrit la lettre ouverte suivante aux membres du Front démocratique populaire pour la libération de la Palestine. Ce n’était pas la première fois que nous écrivions au Front démocratique populaire. En 1969-1970, notre organisation a participé à un dialogue écrit ouvert avec le Front. Le dialogue entre nous a été publié dans son intégralité à l’époque dans les pages du Matzpen. Après le Septembre noir de 1970, la communication a été coupée et le dialogue a cessé en raison des changements dans la situation du Front démocratique populaire et dans ses positions.

Au milieu de l’année 1974, Naif Hawatmeh, le leader du Front, a adressé un appel aux gauchistes israéliens, par l’intermédiaire d’un journaliste américain, les invitant à entamer un dialogue entre les deux parties. Cet appel a été publié à l’époque dans le journal israélien Yediot Aharonot. Peu après, l’opération Ma’alot a été menée.

Trois combattants du Front démocratique populaire ayant franchi la frontière libanaise ont pris d’assaut un appartement dans la ville israélienne de Ma’alot et ont abattu des membres de la famille qui y vivait. Ils ont ensuite pris en otage des dizaines d’adolescents israéliens, garçons et filles, dans une école locale. Les combattants du Front ont exigé la libération d’un certain nombre de prisonniers politiques détenus dans les prisons israéliennes en échange de la libération des otages. Le gouvernement israélien a décidé de « ne pas répondre à leurs demandes » et l’armée israélienne a pris d’assaut le bâtiment scolaire. De nombreux otages ont été tués ou blessés au cours de l’opération. (Les trois Palestiniens ont également été tués.)

Lettre ouverte du Matzpen aux membres du Front populaire démocratique pour la libération de la Palestine :

Nous considérons qu’il est de notre devoir politique de nous adresser à vous publiquement et de dire ce que nous pensons de l’opération de vos hommes à Ma’alot ; une opération qui, plus que toute autre en Israël, dans les territoires occupés et dans le monde, a suscité de nombreux commentaires politiques, tant en ce qui concerne son caractère que ses auteurs.

Pourquoi ?

Parce que depuis environ cinq ans, depuis la scission du Front populaire de libération de la Palestine, votre organisation est considérée par beaucoup comme le foyer de gauche du mouvement palestinien, comme le pôle où se concentrent les forces révolutionnaires des organisations de résistance.

C’est pourquoi votre opération a suscité de si vives réactions en Israël, tant parmi les différents courants du camp sioniste que parmi les organisations révolutionnaires et l’opinion publique de gauche. Ce n’est pas un hasard si Golda Meir, chef du gouvernement qui, pendant des années, a exproprié, opprimé et massacré les Palestiniens, a réagi au-delà de ses habitudes et ne s’est pas contentée de ses épithètes habituelles, « assassins », etc., mais a ajouté : « C’est le même Hawatmeh qui essaie de nous attirer vers une cohabitation entre Juifs et Arabes ». Elle l’a fait, à notre avis, par crainte, bien que cachée, que les forces révolutionnaires palestiniennes possèdent une arme très dangereuse pour le sionisme : l’alternative internationaliste que les révolutionnaires palestiniens peuvent présenter aux masses juives israéliennes ; c’est le programme socialiste révolutionnaire qui peut rallier les masses des deux peuples : Arabes palestiniens et Juifs israéliens.

Le premier ministre israélien a tenu ces propos quelques heures seulement après le carnage de Ma’alot, lors d’une émission télévisée destinée à un large public. Son visage était sévère, comme si ce carnage avait été décrété par une force majeure inexorable, comme si elle n’avait rien à voir avec cet événement, comme si elle ne faisait pas partie de ceux qui ont condamné à mort les dizaines de victimes de Ma’alot. Mais sous son masque, il y avait la satisfaction que les événements de ce jour renforcent sa thèse fondamentale : « Tous les Arabes sont les mêmes… ils veulent tous nous exterminer… » etc. etc.

Nous devons être francs : votre opération à Ma’alot a intensifié et approfondi l’inimitié entre les masses des deux peuples et – comme nous le savons bien par notre expérience quotidienne – a servi le sionisme. L’opération à Ma’alot a suscité une forte opposition et des critiques acerbes non seulement de la part de membres de notre organisation, mais aussi de membres d’autres organisations révolutionnaires. Nous pouvons également attester que votre opération a porté un coup sévère à de nombreux membres du camp sioniste de gauche, des membres sincères de la base. Les événements récents – la guerre d’octobre et le choc qui l’a suivie – les avaient conduits à une meilleure compréhension et à une plus grande volonté de chercher des alliés parmi le peuple arabe palestinien. Ils étaient prêts à prêter l’oreille à différentes voix dans le monde arabe en général et au sein du peuple arabe palestinien en particulier, et certains d’entre eux avaient évolué vers des positions révolutionnaires tout en étant prêts à abandonner les positions sionistes. Votre existence a joué un rôle dans cette évolution. C’est pourquoi le fait de savoir que votre organisation est responsable de l’opération de Ma’alot a été pour eux une gifle retentissante.

Mais ce n’est pas tout.

L’histoire de notre époque regorge d’exemples d’éruptions spontanées de masses opprimées, se soulevant et tuant leurs oppresseurs. L’opération de Ma’alot n’est pas de ce type. Elle n’était pas spontanée. Elle était planifiée et calculée. C’est pourquoi nous ne pouvons pas dire, comme beaucoup le font souvent, que telle est la logique de la lutte et qu’il ne faut pas y mêler les émotions humaines. Dans votre opération Ma’alot, vous avez ignoré les principes moraux élémentaires. Cette méconnaissance ne peut se cacher derrière l’affirmation – certes courante – qu’il s’agit de principes bourgeois. Nous ne pouvons pas accepter cette affirmation, car les normes qui s’appliquent à une explosion spontanée d’une masse opprimée, ou à des combattants de la libération nationaliste, ne sont pas appropriées aux combattants qui portent des armes au nom de la révolution socialiste.

Voici ce que vous avez dit dans votre déclaration à l’ambassadeur de France (Ha’olam Haze numéro 1917) : « Nous ne sommes pas des tueurs. Nous sommes des soldats d’un mouvement de libération… Nous croyons au marxisme-léninisme et au droit à l’autodétermination des peuples dans leur pays, et c’est pour cela que nous nous battons… » 

Vous devez résoudre cette contradiction, devant les masses palestiniennes et les masses israéliennes.

L’opération de Ma’alot a un autre aspect. Les habitants de cette ville sont pour la plupart des travailleurs pauvres, parmi les plus exploités et les plus opprimés de la société israélienne, chair à canon de la politique israélienne, ils n’en sont pas responsables et n’en bénéficient pas. Pour les habitants de Ma’alot, votre opération implique que le sionisme est leur dernier refuge. Si le mouvement palestinien ne leur offre pas une alternative de vie sans sionisme, ils préféreront toujours le sionisme malgré tous ses dangers et malgré le prix élevé à payer pour lui. Ils préféreront l’« unité nationale » interclassiste avec leurs exploiteurs nationaux s’ils n’ont pas la possibilité de mener une lutte commune et de vivre ensemble entre Juifs et Arabes.

Dans votre opération Ma’alot, vous avez trahi la tâche que vous avez entreprise : développer une telle alternative et la présenter aux masses en Israël. L’interview de Naif Hawatmeh, publiée dans Yedioth Ahronoth, et l’opération de Ma’alot se contredisent clairement. Et comme on le sait, lorsqu’il y a contradiction entre la parole et l’acte, le second annule la première. Nous notons cela avec regret, indépendamment des désaccords entre nous et la personne interrogée, qui sont apparus avant l’opération de Ma’alot mais qu’il n’est pas nécessaire de détailler ici.

Nous savons que, tout naturellement, l’opération de Ma’alot n’est pas passée comme ça, sans que personne ne la conteste au sein de la gauche révolutionnaire palestinienne. C’est pourquoi nous rendons publics certains de nos sentiments, afin d’encourager et de contribuer à promouvoir un débat entre tous les révolutionnaires de notre région, un débat qui, selon nous, doit transcender cette question spécifique et englober toutes les questions théoriques, politiques, stratégiques et tactiques auxquelles sont confrontées les forces révolutionnaires du monde arabe et d’Israël.

Nous sommes bien sûr conscients des nombreux arguments qui nous seront opposés, tels que l’état actuel du mouvement palestinien, dans le contexte des « accords » actuellement élaborés par les grandes puissances et les gouvernements de la région ; et le fait que le camp révolutionnaire en Israël est petit et faible, incapable d’encourager le développement et l’avancée des forces révolutionnaires internationalistes dans le monde arabe.

Nous n’avons pas abordé ces questions ici ; nous les traitons dans un autre document, qui sera également publié dans notre journal Matzpen. Les présentes lignes ont été écrites dans un seul but : clarifier publiquement et sans équivoque notre opinion selon laquelle l’opération Ma’alot nuit à la lutte révolutionnaire et transforme toute bonne terre en un désert desséché, où les épines du nationalisme abondent et les fleurs du socialisme se fanent.

L’Organisation socialiste israélienne (Matzpen)

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Open letter to the members of the Democratic Popular Front for the Liberation of Palestine

The text of the open letter was published in Hebrew and Arabic in Matzpen issue 72, December 1974. It was republished in the Matzpen booklet in Arabic “From our struggle against zionism and for socialism“,
March 1978, with the following preface:

On March 22, 1968, the Socialist Organization in Israel affairmed in a statement that « it is both the right and duty of every conquered and subjugated people to resist and to struggle for its freedom. The ways, means and methods necessary and appropriate for such struggle must be determined by the people itself and it would be hypocritical for outsiders – especially if they belong to the to the oppressing nation – to preach to it, saying, “Thus shalt thou do, and thus shalt thou not do. »

This was and remains our position, but our organization, which includes Jews and Arabs, members of the oppressor and oppressed peoples, cannot consider itself an outsider to the struggle of Palestinian socialists who dream of national and social liberation.

We think that it is possible to tell the goals of a struggle according to the ways, methods and means used in order to achieve them, and about these we disagree with those in the Palestinian liberation movement who claim that they stand for coexistence of Arabs and Jews, but use ways, means and methods that do not bring them or us closer to this goal.

Against this background, we wrote the following open letter to the members of the Popular Democratic Front for the Liberation of Palestine.  This was not the first time we wrote to the Popular Democratic Front. During 1969-1970, our organization took part in an open written dialogue with the Front. The dialogue between us was published in its entirety at the time on the pages of Matzpen. After the Black September of 1970, communication was cut off and the dialogue stopped due to the changes in the situation of the Popular Democratic Front and in its positions.

In the middle of 1974, Naif Hawatmeh, the Front’s leader, addressed an appeal to Israeli leftists, through an American journalist, inviting them to start a dialogue between the two sides. This appeal was published at the time in the Israeli newspaper Yediot Aharonot. Shortly afterwards, the Ma’alot operation was carried out.

Three Popular Democratic Front fighters who crossed the border from Lebanon stormed an apartment in the Israeli town of Ma’alot and shot members of the family that lived there. They then took hostage dozens of Israeli teenagers, boys and girls, in a local school building. The Front’s fighters demanded the release of a number of political prisoners held in Israeli prisons in exchange for the release of the hostages. The Israeli government decided « not to respond to their demands » and the Israeli army stormed the school building. As a result, many hostages were killed or wounded during the operation. (The three Palestinians were also killed.)

Matzpen’s open letter to the members of the Democratic Popular Front for the Liberation of Palestine:

We regard it as our political duty to address you publicly, and to speak our mind about the operation of your men in Ma’alot; an operation which, more than any previous one in Israel, in the Occupied Territories and around the world, has aroused much political comment, regarding its character as well as its perpetrators.

Why?

Because for some five years, since the split in the Popular Front for the Liberation of Palestine, your organization has been seen by many as the left-wing focus of the Palestinian movement, as the pole where the revolutionary forces of the resistance organizations are concentrated.

That is why your operation aroused such lively reactions in Israel, both among the various strands of the Zionist camp and among the revolutionary organizations and the left-wing public. It is no coincidence that Golda Meir, head of the very government that had for years been expropriating, oppressing and massacring Palestinians, reacted beyond her habitual way and was not satisfied with her usual epithets, “murderers”, etc., but added: « This is the same Hawatmeh who tries to lure us to a living together of Jews and Arabs ». She did so, in our view, out of fear, albeit hidden, that the Palestinian revolutionary forces possess a weapon that is very dangerous for Zionism: the internationalist alternative that the Palestinian revolutionaries may present to the masses of Israeli Jews; this is the revolutionary socialist program that may rally masses of both peoples: Palestinian Arab and Israeli-Jewish.

The Israeli prime minister made these remarks just hours after the carnage in Ma’alot, in a television broadcast directed at a mass audience. Her face was stern, as if that carnage were decreed by an inexorable force majeure, as if she had nothing to do with this event, as if she were not among those who condemned to death the dozens of Ma’alot victims. But beneath her mask there was satisfaction that the events of that day reinforced her fundamental thesis: « All Arabs are the same… they all want to exterminate us… » etc. etc.

We must be frank: your operation in Ma’alot has intensified and deepened the enmity between the masses of the two peoples and – as we well know from our daily experience – has served Zionism. The operation in Ma’alot has elicited strong opposition and sharp criticism not only of members of our organization, but also of members of other revolutionary organizations. We can also attest that your operation has dealt a severe blow to many in the left-Zionist camp, sincere rank-and-file members. They had been led by recent events – the October war and the shock that followed it – to a better understanding and greater willingness to seek allies among the Palestinian Arab people. They were ready to lend an ear to different voices in the Arab world in general and among the Palestinian Arab people in particular, and some of them had been moving towards revolutionary positions while being willing to abandon Zionist positions. Your existence played a part in this development. Therefore, the knowledge that your organization is responsible for the operation in Ma’alot was a resounding slap in the face for them.

But this is not all.

The history of our era is replete with examples of spontaneous eruptions of oppressed masses, rising up and killing their oppressors. The Ma’alot operation is not of this kind. It was not spontaneous. It was planned and calculated. Therefore we cannot say, as many people often do, that such is the logic of the struggle and that human emotions should be kept out of it. In your Ma’alot operation you disregarded elementary moral principles. This disregard cannot hide behind the – admittedly common – claim that these are bourgeois principles. We cannot accept this claim; because the standards that apply to a spontaneous outburst of an oppressed mass, or to nationalist liberation fighters, are not appropriate to fighters bearing weapons in the name of the socialist revolution.

Here is what you said in your statement to the French ambassador (Ha’olam Haze issue 1917): « We are not killers. We are soldiers of a liberation movement… We believe in Marxism-Leninism and the right of self-determination of peoples in their country, and it is for this we are fighting… » 

You must resolve this contradiction, in front of the Palestinian masses and the Israeli masses.

The operation in Ma’alot has a further aspect. The population of this town are for the most part poor workers, some of the most exploited and oppressed in Israeli society, cannon fodder of Israeli policy, they are not responsible for it and do not benefit from it. To the residents of Ma’alot your operation implies that Zionism is their last refuge. If the Palestinian movement does not offer them an alternative of life without Zionism, they will always prefer Zionism for all its dangers and despite the heavy price to be paid for it. They will prefer cross-class « national unity » with their domestic exploiters if they are left without an alternative of a common struggle and living together of Jews and Arabs.

In your Ma’alot operation you betrayed the task you have undertaken: to develop such an alternative and present it to the masses in Israel. Naif Hawatmeh’s interview, published in Yedioth Ahronoth, and the operation in Ma’alot, clearly contradict each other. And as is well known, where there is a contradiction between word and deed, the latter cancels the former. We note this with regret, irrespective of the disagreements between us and the interviewee, which arose prior to the operation of Ma’alot but which need not be detailed here.

We know that, quite naturally, the Ma’alot operation has not passed just like that, without anyone challenging it among the Palestinian revolutionary left. Therefore we make some of our feelings public, to encourage and help to promote a debate among all revolutionaries in our region, a debate that we believe must transcend this specific issue and encompass all theoretical, political, strategic and tactical questions facing the revolutionary forces in the Arab world and Israel.

We are of course aware of many arguments that will be raised against us, such as the current state of the Palestinian movement, against the background of the « accords » currently being hatched up by the great powers and the governments of the region; and the fact that the revolutionary camp in Israel is small and weak, unable to encourage the development and advance of internationalist revolutionary forces in the Arab world.

We have not touched on these questions here; we address them in another document, which will also be published in our journal Matzpen. The present lines were written for only one purpose: to publicly and unequivocally clarify our opinion that the Ma’alot operation harms the revolutionary struggle and turns every good acreage into a parched wilderness, where the thorns of nationalism abound and the flowers of socialism wilt.

The Israeli Socialist Organization (Matzpen) 
June 1, 1974

https://matzpen.org/english/1974-06-01/open-letter-to-the-members-of-the-democratic-popular-front-for-the-liberation-of-palestine/

1974, gli internazionalisti di Israele e i rivoluzionari Palestinesi sui mezzi e sui fini
https://andream94.wordpress.com/2024/06/04/1974-gli-internazionalisti-di-israele-e-i-rivoluzionari-palestinesi-sui-mezzi-e-sui-fini/

Auteur : entreleslignesentrelesmots

notes de lecture

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