Je m’appelle Sonia, je suis maman de deux adorables enfants. A la naissance de ma fille, j’ai subi des violences obstétricales, qui m’ont laissée traumatisée et douloureuse de nombreuses années. Selon mon dossier médical, il n’y a jamais eu d’urgence à agir. Bébé et moi allions bien avant l’arrivée de l’obstétricien. J’ai malgré tout subi des forceps extrêmement violents de la part d’un obstétricien, puis une épisiotomie sans mon consentement, suivie d’une couture de mon périnée sans anesthésie. Une soignante a aussi sauté violemment sur mon ventre. J’ai hurlé à la mort, mais le médecin n’a eu que faire de ma douleur et m’a méprisée, ignorée. Il s’est ensuite vanté auprès de mon conjoint de m’avoir fait le « point du mari » qui consiste à resserrer davantage le vagin pour, soit-disant, augmenter le plaisir du partenaire. Ma vie intime a été douloureuse pendant deux ans. Ma santé mentale n’a pas été épargnée. J’ai traversé une longue dépression mais personne ne m’entendait et personne ne me croyait à l’époque. Quand j’ai compris que mon cas n’était malheureusement pas isolé, j’ai décidé de porter plainte pour torture. Continuer à lire … « Pétition : Ensemble, contre les violences obstétricales et gynécologiques ! »
Catégorie : Féminisme / Genre/ Rapports sociaux de sexe
Introduction au livre d’Odile Merckling : Femmes, chômage et autonomie
Avec l’aimable autorisation des Editions Syllepse
Les femmes sont désormais presque aussi nombreuses que les hommes dans le monde du travail. Leurs aspirations à l’autonomie et à sortir de l’enfermement dans la sphère domestique ont été une constante depuis les années 1960. On a ainsi assisté à un mouvement de fond, continu et irréversible, d’entrée de celles-ci dans l’emploi salarié ; et ceci a été associé à des évolutions rapides des modes de vie : augmentation du nombre de femmes vivant seules, séparées ou divorcées, vivant en famille monoparentale ou recomposée, élévation de l’âge de la procréation.
Même si les femmes ont toujours travaillé, leur activité a longtemps été invisible. Depuis le 19e siècle, la majorité d’entre elles (alors agricultrices, commerçantes, employées de maison, ouvrières du textile) ont travaillé de façon informelle, à domicile, chez des particuliers ou comme aide familiale dans l’entreprise du conjoint. Les critères de définition de la population active ont varié à plusieurs reprises et ont longtemps conduit à sous-évaluer leur participation1. Continuer à lire … « Introduction au livre d’Odile Merckling : Femmes, chômage et autonomie »
Andorre : pétition et soutien financier à Vanessa Mendoza Cortés, poursuivie par les autorités pour avoir dénoncé l’interdiction de l’IVG
Une pétition pour défendre l’Andorrane Vanessa Mendoza Cortés va être fortement relayée en ce 8 mars, pour la Journée internationale des droits des femmes. Cette militante des droits des femmes est poursuivie depuis 2019 par les autorités de la principauté pour avoir dénoncé l’interdiction du droit à l’avortement en Andorre. Elle témoigne sur France Bleu Roussillon. Continuer à lire … « Andorre : pétition et soutien financier à Vanessa Mendoza Cortés, poursuivie par les autorités pour avoir dénoncé l’interdiction de l’IVG «
Les hommes qui paient pour du sexe en Allemagne et ce qu’ils nous apprennent sur l’échec de la prostitution légale
Noues sommes très fières et heureuses de publier la traduction française d’une étude sur la prostitution légale publiée en novembre 2022 par Melissa Farley, Inge Kleine, Kerstin Neuhaus, Yoanna McDowell, Silas Schulz et Saskia Nitschmann : LES HOMMES QUI PAIENT POUR DU SEXE EN ALLEMAGNE ET CE QU’ILS NOUS APPRENNENT SUR L’ÉCHEC DE LA PROSTITUTION LÉGALE : Une étude sur le commerce du sexe dans six pays du point de vue des freiers, les acheteurs de sexe socialement invisibles.
Ce travail a été entrepris par des femmes de notre équipe traduction, que noues remercions infiniment : Amarante, Elissi, Julie et Rosenrot.
Ce document est à votre libre disposition. Utilisez-le pour porter la voix abolitionniste dans toutes les sphères de la société ! Continuer à lire … « Les hommes qui paient pour du sexe en Allemagne et ce qu’ils nous apprennent sur l’échec de la prostitution légale »
Les violences sexuelles de la police sur les manifestant·es sont une arme de guerre
Les violences sexuelles commises par les forces de l’ordre sont loin d’être de simples « dérapages ». S’il est aujourd’hui admis par le Conseil de sécurité de l’ONU que le viol et les agressions sexuelles sont des armes de guerre, ces méthodes sont aussi déployées par les forces de l’ordre pour museler les mouvements contestataires Continuer à lire … « Les violences sexuelles de la police sur les manifestant·es sont une arme de guerre »
L’autre moitié
C’est aujourd’hui la Journée internationale de la femme. En ce jour unique sur 365, les femmes font le point sur les progrès qu’elles ont pu accomplir au cours de l’année écoulée. Dans la plupart des pays, il est entendu que le jour unique accordé aux femmes n’est pas une mesure de leur importance dans la société, mais plutôt un jour de commémoration au cours duquel elles peuvent régulièrement évaluer la distance qu’elles ont parcourues (et qu’il leur reste à parcourir) dans leurs efforts en faveur de l’autonomisation et de l’égalité des sexes.
C’est l’inverse au Pakistan, où même un jour sur 365 peut être considéré comme un chiffre trop élevé par rapport à l’importance accordée aux femmes dans ce pays. Beaucoup d’hommes pakistanais diraient – très sérieusement – que « un jour sur 365 » ne tient pas compte de la culture de leur pays, dont le principe central semble toujours se résumer à la suppression des femmes. Alors que d’autres pays peuvent proposer des mesures politiques qui aideraient leurs institutions et leurs entreprises privées à atteindre la parité hommes-femmes, le Pakistan, ou plutôt la majorité des hommes pakistanais, sont convaincus que les femmes ne méritent pas l’égalité ou l’émancipation. Au contraire, ils s’attendent à ce que les femmes passent leur vie à s’excuser de leur existence et à faire de leur mieux pour minimiser leur présence. Continuer à lire … « L’autre moitié »
Des regards qui pèsent lourd sur les femmes
Les espaces numériques n’étant pas des paradis en dehors de la société, ils reproduisent et jouent même un rôle d’amplificateur des violences et injonctions faites aux femmes. Sur nos écrans défilent d’ailleurs de nombreuses images qui témoignent des inégalités entre femmes et hommes.
Dans notre société, « les relations sociales sont médiatisées par les images qui ont joué un rôle central dans la construction de la vie sociale et dans la construction des significations », souligne la sociologue italienne Patrizia Faccioli [1]. Cela pose évidemment des questions : par exemple, sur nos écrans, qui regarde – activement, et qui est regardée – passivement ? Le féminin est de mise dans cette dernière question car ce sont les femmes qui sont essentiellement jugées selon leur apparence physique. La philosophe américaine Susan Bordo en explique les raisons dans l’introduction de son livre Unbearable weight (Un poids insupportable), qui évoque le dualisme corps-esprit qui imprègne toute la philosophie occidentale depuis l’Antiquité [2] : le corps est représenté comme séparé de l’esprit, et comme lui étant inférieur. Le corps est considéré comme étant passif, une sorte de machine qui se contente de répondre à des stimulations mentales. Continuer à lire … « Des regards qui pèsent lourd sur les femmes »
La journée des femmes en Pologne 3 ans après la loi anti-avortement
8 Mars 2023. Trois ans après la décision de l’actuel tribunal constitutionnel polonais d’interdire quasi-totalement l’avortement, les femmes du pays luttent pour accéder aux droits sexuels et reproductifs fondamentaux. L’accès à la contraception en Pologne est le pire d’Europe selon le dernier Atlas européen de la contraception. Dans le même temps, les femmes qui aident d’autres femmes à obtenir un avortement sûr continuent d’être poursuivies. À l’occasion de la Journée internationale des droits des femmes, la FIDH expose la situation autour de l’avortement dans le pays, désormais également confronté à la tragédie des réfugiées qui ont subi des violences sexuelles liées à la guerre. Continuer à lire … « La journée des femmes en Pologne 3 ans après la loi anti-avortement »
Comité de Réflexion et d’Action Laïque de Seine-Maritime (CREAL76)
Le Comité de Réflexion et d’Action Laïque de Seine-Maritime (CREAL76) s’adresse solennellement à toutes les structures et personnes organisatrices de la manifestation du 8 mars 2023 à Rouen, afin de leur faire part de son indignation.
Le CREAL, qui a travaillé à la popularisation et à l’élargissement de l’unité autour de cette initiative, a été l’objet d’agressions répétées au cours de la manifestation.
Agressions verbales dès le début du rassemblement : « islamophobes ! », « racistes ! », « fascistes ! », injonctions à quitter la manifestation, proférées par de très jeunes femmes. Toutes nos tentatives de discussion se sont heurtées à un mur.
Agressions physiques : arrachages de pancartes et de slogans portés autour du cou par des militant·e·s du CREAL, bombage mauve de leurs affiches.
Ce comportement est contradictoire avec l’objet de cette manifestation pour plus de droits, plus de libertés. Continuer à lire … « Comité de Réflexion et d’Action Laïque de Seine-Maritime (CREAL76) »
Les vieilles sorcières
Ce texte a été lu lors du Cabaret féministe du comité des femmes de Québec Solidaire Capitale nationale tenu à Québec le 4 mars 2023
Pour le Cabaret féministe du 4 mars 2023
Élisabeth Germain
Que fait une sorcière quand elle vieillit ?
Devient-elle nez crochu, verrue poilue, dents fourchues
Perd-elle les poils de son balai, est-elle rivée aux marais boueux ?
Sa voix chevrotante peut-elle encore émettre une parole fière ?
J’ai connu le temps de la puissance,
Mon corps de femme vibrant de désir et de plaisir,
Mon chapeau pointu fusant vers les étoiles,
Tous les secrets de la vie nourrissant la rivière de mes rêves Continuer à lire … « Les vieilles sorcières »
8 mars 2023. Quelques textes venant du Québec
- Résistances féministes
- Sous le thème : Résistances féministes (8 mars 2023)
- Déclaration de l’Union des Africains du Québec et amis solidaires de l’Afrique (uaqasa), Canada à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes (jif)
- Des regroupements féministes, en solidarité avec le Collectif 8 mars
- Une pétition pour soutenir les familles sans place en garderie est lancée sur le site de l’Assemblée Nationale
Résistances féministes
Le thème du 8 mars cette année au Québec est Résistances féministes.
Ce thème ouvre directement sur les luttes des femmes d’ici et d’ailleurs.
Mais résistances à quoi ?
La conjoncture politique mondiale est loin de mettre les droits des femmes de l’avant. Les crises économiques, environnementales, sociales, fragilisent l’autonomie des femmes et leur place dans la société.
L’inflation généralisée oblige les femmes à encore plus de gymnastique pour tenir les ménages en équilibre. Leur place sur le marché du travail voit leur rémunération réelle baisser avec l’inflation. Les mécanismes d’indexation n’étant presque qu’inexistants, la situation sera difficile à rattraper sinon par le bas. Les femmes gagnent toujours 80% du salaire des hommes. Quant à la retraite, la situation française démontre bien les mécanismes pernicieux qui font que les femmes, à cause du travail à temps partiel, des périodes d’accouchement, du prendre soin des enfants, reçoivent moins que les hommes en bout de parcours. Les mécanismes PCR mis en place au Canada pendant la COVID-19 ont aussi montré que vivre avec un chèque d’aide sociale, c’est vivre sous un minimum vital. Et les femmes en sont majoritairement bénéficiaires tout comme plusieurs personnes réfugiées. Les femmes en situation de handicap subissent aussi les impacts des coupures de service. Continuer à lire … « 8 mars 2023. Quelques textes venant du Québec »
Les enjeux du féminisme au Sénégal
Le texte ci-dessous, que nous avons l’honneur de publier, est l’intervention d’ouverture prononcée par la sociologue sénégalaise, Fatou Sow, le 28 janvier dernier à l’occasion du lancement du Réseau des féministes du Sénégal, qui a eu lieu au Musée de la Femme Henriette Bathily à Dakar. Comme le mentionne Madame Sow, l’Afrique est « le seul continent à disposer d’une convention de droits humains des femmes, promue, à l’échelle africaine, par l’Union africaine ». Ce réseau est une concrétisation au Sénégal de cette charte et une avancée importante dans le combat féministe au Sénégal et plus généralement en Afrique, notamment francophone. La rédaction
J’éprouve une vraie grande joie et un certain soulagement à participer à ce lancement du Réseau des féministes du Sénégal, pour deux raisons majeures. La première raison, c’est la volonté d’organisations féminines de se déclarer féministes, féministes sans si, ni mais, comme le décline la Charte des principes féministes pour les féministes africaines, élaborée en 2009, par le Forum féministe africain, mouvement panafricain de femmes, créé à Accra en 2006.
La seconde raison est la volonté de se mettre en réseau, après des séries de débats, ce qui n’est pas toujours évident. En effet, nous traversons des contextes souvent difficiles où de multiples défis, des divergences d’opinions, des contradictions idéologiques, des rapports de pouvoir et de leadership tendus, des ambitions et intérêts collectifs comme personnels, peuvent être sources de compétitions, de rivalités, de conflits et de ruptures, malgré la nécessité d’être ensemble et de combattre ensemble, à partir d’une plateforme la plus commune possible, face à des « ennemis communs » à nos causes possibles. Peut-on déjà considérer ces deux raisons comme des enjeux de nos luttes féministes? Continuer à lire … « Les enjeux du féminisme au Sénégal »
Iran : Terreur dans les établissements scolaires (+ autre texte)
Une attaque contre les jeunes iraniennes
Depuis le 30 novembre 2022, plus de 5 000 jeunes iraniennes ont été victimes d’intoxications par des gaz toxiques répandus volontairement dans plus de 230 écoles primaires, collèges et lycées. Des centaines de ces jeunes ont été hospitalisées, parfois sous masque à oxygène. Ces cas d’empoisonnements se sont multipliés de façon inquiétante depuis le samedi 4 mars (en Iran, la semaine commence le samedi).
Malgré la censure, des vidéos circulent sur les réseaux sociaux, provoquant une vague de colère et d’indignation dans l’ensemble de l’Iran. Continuer à lire … « Iran : Terreur dans les établissements scolaires (+ autre texte) »
Journées intersyndicales et féminisme
Comme chaque année après le 8 mars, des journées de formation intersyndicales sont organisées par la CGT, la FSU et Solidaires, sur les droits des femmes et le féminisme. Cette années 2023 : les 16 et 17 mars, à la salle Olympe de Gouges à Paris. Plus bas : le programme.
Les 16 et 17 mars 2023, les journées Intersyndicales : le féminisme sur tous les fronts !
Depuis 1998, les journées Intersyndicales Femmes réunissent au mois de mars entre 300 et 400 militant-es de la CGT, de la FSU et de l’Union Syndicale Solidaires.
Depuis 25 ans, ces deux journées de formation intersyndicale donnent la parole à des chercheuses et des associations sur quatre thèmes relatifs aux droits des femmes et permettent à l’ensemble des participantes de réfléchir, échanger et s’armer pour porter ces questions dans nos organisations syndicales respectives et au-delà.
Cette année l’intersyndicale ancré dans un mouvement social contre la réforme des retraites poursuit ses réflexions les jeudi 16 et vendredi 17 mars 2023 à la salle Olympe de Gouges, 15 rue Merlin dans le 11ème arrondissement de Paris. Continuer à lire … « Journées intersyndicales et féminisme »
Un 8 mars de lutte internationaliste : communiqué de RAWA
Nous saluons toutes nos sœurs de la CISDA.
Le 8 mars appelle les femmes du monde entier à lutter avec détermination contre les régimes dictatoriaux misogynes, religieux ou non, qui bafouent leurs droits. Au cours des quatre dernières décennies, le sort des femmes afghanes a été terriblement douloureux. Nos régimes mercenaires ont parlé d’égalité des sexes alors que les femmes de notre pays n’ont connu que la guerre, la violence, la pauvreté, les larmes et le sans-abrisme. Les femmes afghanes ont été privées de leurs droits fondamentaux à l’éducation et au travail et leur pays est devenu une prison. Continuer à lire … « Un 8 mars de lutte internationaliste : communiqué de RAWA »
Comment l’Etat maintient les femmes dans la dépendance économique
Avec les aimables autorisation de l’autrice et de Alternatives Economiques
La Fondation des femmes lance un Observatoire de l’émancipation économique des femmes et présente une note très convaincante sur « l’individualisation des droits » en matière de prestations et d’imposition, c’est-à-dire un accès aux droits individuels, reposant sur la situation de chaque personne et non en référence à sa famille.
Le sujet est déjà bien étudié, mais régulièrement écarté, à de rares exceptions près. En France, ce n’est que fin 2022 que l’allocation aux adultes handicapés (AAH) a enfin été « déconjugalisée », après d’importantes mobilisations. Cela signifie que désormais l’AAH est attribuée à chaque personne en situation de handicap, indépendamment de sa situation conjugale.
Ce sont des questions récurrentes chez les économistes et les féministes : à quand un système fiscal et social dépourvu d’une vision familialiste, qui donne une place prépondérante à la famille et maintient encore et toujours une image dépassée des couples et de la famille ? A quand l’introduction de droits propres à chaque citoyen·ne et non dépendants de la référence à leur famille ? Questions très controversées, comme en témoigne un débat de la revue Travail, genre et sociétés déjà ancien… Continuer à lire … « Comment l’Etat maintient les femmes dans la dépendance économique »
Résistance Féministe en Russie
Après un an de guerre en Ukraine et à l’approche de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes, nous avons discuté avec Mira et Bella, du Mouvement socialiste de Russie (RSD, Secrétariat unifié), et Liliya Vezhevatova, l’une des coordinatrices de la Résistance antiguerre féministe (FAS).
Quelles formes de résistance à la guerre en Ukraine existe-t-il en Russie aujourd’hui ?
Mira : La résistance peut être divisée en trois branches. La première, la plus sûre, est la couverture de la façon dont la guerre affecte la société russe, la résistance à la propagande de Poutine. Ainsi, les informations se diffusent dorénavant plus activement sur Telegram : sur les blogs personnels de personnes célèbres et sur les chaînes spécialisées sur le sujet, comme Névoïna (Non-guerre). Néanmoins, il convient de noter que la sécurité de cette méthode de résistance ne peut être discutée qu’en comparaison avec d’autres. Continuer à lire … « Résistance Féministe en Russie »
Ne bradons pas les droits des femmes et la lutte pour l’émancipation des assignations de genre
Le 8 mars moment privilégié pour rappeler la lutte nécessaire au niveau mondial pour les droits des femmes est, cette année, en France, particulièrement impacté par la mobilisation contre le projet de réforme des retraites. La veille, le 7 mars, a été une journée de grève et de manifestation contre cette réforme. Un élément important de cette opposition est constitué par les effets qu’aurait la réforme sur les conditions de retraite des femmes qui déjà reçoivent des pensions 40% inférieures à celles des hommes. Cette période ravive le constat que rien n’avance rapidement du côté de l’égalité au travail entre les femmes et les hommes : des inégalités de salaires et de carrières, des inégalités de revenus et de charges familiales. Ce moment de lutte sociale en France engage les féministes à mettre tout leur poids dans l’action politique en faisant front uni et en cachant leurs différences d’analyses et leurs conflits. Il s’agit aussi d’éviter la violence dans les manifestations pour les droits des femmes (8 mars et 25 novembre) de plus en plus fréquente et unilatérale c’est-à-dire venant toujours du même camp, pro-prostitution notamment. Continuer à lire … « Ne bradons pas les droits des femmes et la lutte pour l’émancipation des assignations de genre »
Féminicides Algérie
Qui sommes-nous ?
Nous sommes deux militantes féministes algériennes, réunies par la nécessité d’alerter la société et les institutions face aux féminicides dans notre société et leur banalisation.
Nous effectuons un recensement qui consiste en une veille permanente de l’actualité nationale relative aux meurtres et assassinats de femmes et de filles, parce qu’elles sont femmes et filles. Nous tenons également à mettre en avant que ces féminicides ne viennent pas de nulle part, c’est le résultat d’une violence sociale et institutionnelle banalisée voire encouragée et entretenue. Continuer à lire … « Féminicides Algérie »
MOUKA : un espace documentaire sur le genre et les droits des femmes haïtiennes !
C’est avec un immense plaisir que nous vous invitons au lancement en ligne de l’espace documentaire MOUKA (https://mouka.ht) dès 9h00 le mercredi 8 mars prochain.
La production visuelle de cet événement, diffusé sur nos plateformes et celles de partenaires dans le cadre des célébrations entourant la Journée internationale des droits des femmes, est assurée par l’équipe de Mwèm TV. La parole y sera donnée à cinq chercheures féministes de renom qui participent au projet, Danièle Magloire, Sabine Lamour, Tania Pierre-Charles, Célia Romulus et Denyse Côté, qui aborderont pour nous des questions liées à la recherche féministe en Haïti sous différents aspects.
MOUKA (https://mouka.ht) est un répertoire virtuel gratuit sur le genre et les droits des femmes haïtiennes. Notre mission a pour but d’appuyer la recherche académique et, par la même occasion, d’encourager l’intervention et le plaidoyer. Alors que les femmes haïtiennes sont particulièrement visées par les différentes crises qui secouent le pays, il est plus urgent que jamais de regrouper l’information qui les concerne pour mieux les comprendre, tout en facilitant le partage de publications et leur archivage. Continuer à lire … « MOUKA : un espace documentaire sur le genre et les droits des femmes haïtiennes ! »