La mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait !

  • La mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait !
  • Analyse Retraites. Questions de pénibilité
  • Déni de démocratie d’un pouvoir faisant le choix d’une escalade répressive pour briser un mouvement social légitime – Communiqué LDH
  • Robi Morder : Et si tout devenait possible ? Le souffle et l’esprit de mai en mars
  • Manifester n’est pas une infraction : C’est l’exercice d’une liberté !
  • Violences policières en France : la FIDH et la LDH s’alarment
  • Nos organisations alertent sur l’arbitraire policier et juridique mis en place comme stratégie de répression des manifestations
  • Déchainement policier à Sainte-Soline
  • Pétition pour la dissolution de la BRAV-M
  • Solidarité ukrainienne avec le mouvement social en France


La mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait !

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A l’appel de l’ensemble des organisations syndicales et de jeunesse, la 9ème journée de mobilisation contre la réforme de retraites a encore réuni plus de 3 millions de manifestants, ce qui en fait l’une des plus importantes depuis le début du mouvement social. La jeunesse s’est aussi largement mobilisée.

Massifs et déterminés, ces manifestations, ces actions intersyndicales, ces grèves et ces débrayages sont une réponse aux contre-vérités exprimées par le Président de la République et son entêtement incompréhensible.

L’intersyndicale réaffirme que contrairement aux propos du président de la République, de nombreuses alternatives aux mesures d’age ont été formulées. Aucune n’a été sérieusement étudiée. La responsabilité de la situation explosive n’incombe donc pas aux organisations syndicales mais bien du gouvernement. Continuer à lire … « La mobilisation sociale s’accentue, c’est l’heure du retrait ! »

Quand l’aérien se réjouit des investissements dans le train

Le Collectif Pensons l’aéronautique pour demain (PAD), né à Toulouse et fédérant des salarié-es, syndicalistes, économistes, citoyens et citoyennes, se félicite des annonces d’investissements pour le développement du rail. Le PAD a pris l’initiative de débats sur l’avenir de l’aéronautique en intégrant la transition écologique et climatique. Cet article vise à montrer « l’impossible décarbonation du trafic aérien sans plafonnement du trafic », et non par des techniques miraculeuses.

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Notre place est toujours aux côtés de la résistance ukrainienne

Le Réseau européen de solidarité avec l’Ukraine, auquel notre comité français participe, avait décidé de s’engager dans une semaine de mobilisations autour de la date anniversaire de l’invasion russe, le 24 février 2022. Des manifestations importantes ont eu lieu d’ailleurs dans plusieurs villes européennes notamment en Suisse, en Belgique, en Allemagne, en Catalogne, au Royaume-Uni et en Irlande, à Hongkong, au Brésil…

En France, et notamment à Paris, nous avons choisi de tenir à la fois une réunion publique et une manifestation de rue, pour laquelle nous sommes inscrits d’emblée dans un cadre unitaire. C’est ainsi qu’à l’initiative de l’Union des Ukrainiens de France, de Pour l’Ukraine pour leur liberté et la nôtre et de notre réseau, des réunions unitaires ont été organisées dès la mi-janvier. Très vite un appel a été lancé qui a été signé par de nombreuses associations, partis, regroupements régionaux (russes, géorgiens, polonais, syriens, etc.) et repris par deux syndicats, Solidaires et la CGT (voir la liste dans le flyer d’appel), suivis de toute l’intersyndicale mobilisée sur les retraites (à l’exception de Force ouvrière). Continuer à lire … « Notre place est toujours aux côtés de la résistance ukrainienne »

Loi sur l’asile et l’immigration : stoppons ce projet répressif et stigmatisant !

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Faussement présenté par le gouvernement comme « équilibré », ce projet de loi est marqué par la volonté de continuer à freiner à tout prix les migrations des personnes exilées, par un renforcement continu des mesures sécuritaires et répressives.

Au mépris de la réalité de notre monde dans lequel les migrations vont continuer à occuper une place croissante. Au risque de nouveaux drames sur les routes de l’exil. A rebours d’une vision fondée sur la solidarité et l’hospitalité, qui ferait pourtant honneur à notre humanité commune.

Très centré sur les mesures d’expulsion du territoire, il vise à criminaliser et à chasser celles qui, parmi les personnes étrangères, sont considérées comme indésirables par le gouvernement. La notion de menace à l’ordre public y est instrumentalisée pour faire tomber les maigres protections contre le prononcé d’une mesure d’expulsion. Continuer à lire … « Loi sur l’asile et l’immigration : stoppons ce projet répressif et stigmatisant ! »

Retraites et 49.3 : ripostons face au passage en force du gouvernement !

Le gouvernement Borne a choisi de recourir à l’article 49-3 pour faire passer une réforme des retraites injuste, injustifiée et largement impopulaire. L’exécutif confirme son mépris à l’égard du mouvement social le plus mobilisateur et le plus unitaire des dernières décennies.
Nous ne désarmons pas, au contraire : nous appelons à multiplier les actions pour empêcher l’application d’une réforme définitivement frappée d’illégitimité. Continuer à lire … « Retraites et 49.3 : ripostons face au passage en force du gouvernement ! »

Le nucléaire français sous emprise russe

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Alors que l’Assemblée nationale examinera lundi le projet de loi d’accélération du nucléaire, Greenpeace France publie aujourd’hui une investigation inédite sur les liens entre l’industrie nucléaire française et l’entreprise nucléaire russe Rosatom, qui démontre que la France est pieds et poings liés à la Russie. 

Le constat est accablant : Rosatom a la mainmise sur une grande partie des importations d’uranium naturel provenant du Kazakhstan et d’Ouzbékistan. Or ces dernières représentent près de la moitié de l’uranium naturel importé chaque année en France. La filière nucléaire française, loin d’être gage de la souveraineté énergétique française, est donc dépendante de la filière nucléaire russe à toutes les étapes du parcours de l’uranium, sans alternative crédible possible. Continuer à lire … « Le nucléaire français sous emprise russe »

Grèves et manifestations en France (2)

Ce texte prolonge celui écrit le mois dernier. Pour tout ce qui est du contexte, des réflexions sur la construction d’un rapport de force, des premiers enseignements à tirer du mouvement en cours, il convient de s’y reporter, l’idée étant de ne pas répéter les mêmes choses à quelques semaines d’écart. Cela dit, une actualisation n’est pas inutile.

Le projet de loi va être adopté
Le Sénat a approuvé une version du projet de loi. Mercredi 15 mars, la commission mixte paritaire réunissant des membres du Sénat et de l’Assemblée nationale se réunit pour adopter une version commune, qui pourra alors être soumise aux député∙es, pour adoption définitive dès jeudi 16. Le gouvernement s’appuie sur sa majorité relative et sur la droite de l’Assemblée nationale. Ce n’est pas une surprise. Durant quelques semaines, la « représentation nationale » a fait … de la représentation, du théâtre ; sans surprise, là non plus. L’opposition a agi pour retarder l’adoption du texte, le gouvernement a fait de même pour en accélérer la validation. Chaque groupe a fait mine de s’offusquer des moyens utilisés par l’autre camp : multiplication d’amendements d’un côté, vote bloqué de l’autre. Il ne s’agit que du jeu institutionnel normal, tel que prévu par la Constitution de la 5ème République française ; cette république au service de la bourgeoisie, bâtie sur le massacre des Communeux et Communeuses de 1871.
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Décryptage du Projet de loi asile et immigration

La Cimade décrypte le Projet de loi asile et immigration, dans sa version du 1er février 2023, après sa présentation en Conseil des ministres

Le nouveau projet de loi sur l’asile et l’immigration intitulé « projet de loi pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration » qui sera prochainement débattu au Parlement, s’inscrit dans la lignée d’une frénésie législative sur ce sujet, avec plus de 20 lois en près de 40 ans.

À chaque nouveau gouvernement son projet de loi sur l’immigration, et à chaque nouveau projet de loi des restrictions de droits supplémentaires pour les personnes étrangères. Car la philosophie sur laquelle repose le texte, faussement présenté par le gouvernement comme « équilibré », demeure bien marquée par l’idée qu’il faudrait à tout prix continuer à freiner les migrations des personnes exilées jugées indésirables, par un renforcement continu des mesures sécuritaires et répressives. Au mépris de la réalité de notre monde dans lequel les migrations vont continuer à occuper une place croissante. Au risque de nouveaux drames sur les routes de l’exil. À rebours d’une vision fondée sur la solidarité et l’hospitalité, qui ferait pourtant honneur à notre humanité commune. Continuer à lire … « Décryptage du Projet de loi asile et immigration »

Réforme Macron : 2 ans de pauvreté en plus pour un tiers des salariés peu diplômés (+lettre de l’intersyndicale)

La réforme des retraites prétend faire travailler les seniors plus longtemps. Mais comme le disait lui-même Emmanuel Macron en 2019 [1], nombreux sont ceux qui, passés 60 ans, ne sont déjà plus en emploi et pas encore à la retraite. Une étude de la Drees, au ministère de la Santé, a documenté la situation de pauvreté à laquelle sont réduits de très nombreux travailleurs sans emploi ni retraite. La réforme allongera de deux ans le sas de précarité et de pauvreté qu’ils subissent déjà.

Grâce à l’enquête Emploi de l’Insee, il est possible de chiffrer avec précision l’ampleur des populations concernées par cette punition : à 60 et 61ans, selon une étude [2] de la Dares (Ministère du travail), 480 000 travailleurs, soit 29% de cette tranche d’âge, ne sont « ni en emploi ni à la retraite » : 25% en inactivité et 4% au chômage. Au total 1 million de personnes de 60 ans et plus (soit 13% de la classe d’âge) sont sans emploi ni retraite en 2021. Continuer à lire … « Réforme Macron : 2 ans de pauvreté en plus pour un tiers des salariés peu diplômés (+lettre de l’intersyndicale) »

La poupée

Il y a eu la tête du ministre du Travail représentée sur un ballon de football que Thomas Portes retenait au pied ; et, lors de la manifestation de samedi, à Marseille, on a pu voir, pendue à une potence mobile, une poupée gonflable sur le visage de laquelle était collée le portrait d’Élisabeth Borne. Tout le week-end, évidemment, les tweets les plus indignés se sont succédé : une véritable curée, qui s’attestait par quelques jappements.

Ceux de Marc Fesneau, chasseur et ministre de l’Agriculture : cette mise en scène est « un pousse au crime au sens littéral » :
« Un jour ils diront : nous n’avions pas vu. Nous, responsables de tous bords, nous voyons. Et nous dénonçons, en démocrates. »

Si grande est son indignation, que son propos perd de sa cohérence, par l’emploi intempestif d’un « ils », dont le lecteur ne connaît pas avec précision le référent mais qui permet au ministre de séparer du reste de l’humanité, irréfléchie et déraisonnable, l’ensemble de la représentation politique, légitimée, elle, comme vigie et garante de la démocratie. L’emploi du pronom « nous », d’ailleurs, avec un double référent, accuse encore davantage l’opposition et l’écart entre la classe politique et les autres. On peut également supposer un certain énervement dans la maladresse de la dernière phrase : plutôt que se construire sur un écho de la phrase précédente, ce qui aurait solidement soudé, par apposition, la qualité de démocrates au « nous » (Nous, démocrates, nous dénonçons…), elle pose cette qualité comme quelque chose de presque accessoire, reléguée en fin de phrase, comme si elle était une sorte de déguisement, comme si le « nous » avait revêtu un déguisement démocrate. Saluons donc le ministre pour cette maladroite franchise. Continuer à lire … « La poupée »

Projet de loi asile et immigration : « nous n’avons pas besoin de ce énième texte répressif. Nous avons besoin de justice, d’égalité et de solidarité ! »

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Le 1er février a été présenté en conseil des ministres le énième projet de loi asile et immigration. A nouveau et comme nous le prévoyions ce texte ne répondra pas à la détresse des personnes étrangères et s’emploiera à les plonger encore davantage dans une vie aux conditions inhumaines. Sans surprise le texte ne parlera pas des dizaines de milliers de personnes mortes ces dernières années aux portes de l’Europe sur les routes de l’exil, dont certaines à nos propres frontières. Il ne mentionnera pas les égarements des préfectures qui, hors de tout discernement, décident l’enfermement de personnes en besoin de soins, la délivrance d’OQTF à des personnes syriennes, afghanes, iraniennes… ou encore l’exécution d’expulsions hors de tout cadre légal . Rien non plus sur la nécessité de défendre les idées d’hospitalité et de solidarité, à l’heure où l’extrême-droite est à l’offensive pour faire échouer comme à Callac des projets d’accueil de personnes exilées. Ni rien sur l’importance d’affirmer haut et fort le respect du droit d’asile au moment où l’inacceptable projet britannique d’externalisation au Rwanda marque le débat européen. Continuer à lire … « Projet de loi asile et immigration : « nous n’avons pas besoin de ce énième texte répressif. Nous avons besoin de justice, d’égalité et de solidarité ! » »

Projet de loi immigration : 21 associations appellent le gouvernement et les parlementaires à interdire définitivement l’enfermement administratif des enfants

Le projet de loi immigration, présenté ce jour en conseil des ministres, prévoit l’interdiction du placement des enfants de moins de 16 ans en centre de rétention à l’horizon 2025. Nos 21 organisations saluent ce premier pas indispensable mais appellent les parlementaires à se mobiliser pour mettre un terme définitif et sans délai à l’enfermement administratif de tous les enfants.

En l’état, le projet du gouvernement permettrait d’éviter le placement en rétention de plusieurs dizaines d’enfants chaque année. Néanmoins, des milliers d’autres enfants continueraient à être enfermés en toute légalité, parce qu’ils auraient plus de 16 ans, qu’ils résideraient à Mayotte, ou qu’ils seraient privés de liberté aux frontières ou dans les locaux de rétention administrative (LRA). Continuer à lire … « Projet de loi immigration : 21 associations appellent le gouvernement et les parlementaires à interdire définitivement l’enfermement administratif des enfants »

Se loger n’est pas un crime, c’est un droit !

Le 31 janvier, la proposition de loi « Kasbarian-Bergé » de la majorité visant à criminaliser les victimes de la crise du logement sera examinée en séance au Sénat. Durci le 2 décembre lors de son adoption à l’Assemblée nationale en première lecture, le texte prévoit une accélération considérable de l’expulsion des locataires en impayés de loyers, empêchant tout travail sérieux d’accompagnement et retirant à la justice son pouvoir d’appréciation. Surtout, il prévoit d’envoyer en prison celles et ceux qui n’auraient pas trouvé de solution de relogement, tout en renforçant les peines encourues par les personnes qui se mettraient à l’abri par nécessité dans des locaux parfaitement vacants.

Cette proposition de loi condamne ainsi à 3 ans de prison et à 45 000 € d’amende :

  • Les personnes sans bail : hébergées, victimes de marchands de sommeil, conjoint.e.s, bail verbal… ;
  • Les personnes sans-abri, qui occupent un bâtiment vide, des logements vacants, des friches industrielles ou des bureaux vides pour se protéger de la violence de la rue, alors que jamais notre pays n’a compté autant de logements et de locaux vacants ;
  • Les accédant.e.s à la propriété surendettés, qui perdent leur titre de propriété, ainsi que les petits commerçant.e.s et artisan.e.s dont le bail est résilié ;
  • Et même les grévistes occupant leur lieu de travail, ou établissant un piquet de grève…

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Nous devons protection au peuple kurde !

Depuis l’attentat commis le 23 décembre 2022 à Paris contre le centre culturel du CDKF (Conseil démocratique kurde en France), un salon de coiffure et un restaurant kurdes, provoquant le décès de trois militant·es, Abdulrahman Kizil, Mir Perwer et celui de la responsable du mouvement des femmes kurdes, Emine KARA, l’émotion est intense et la colère gronde au sein de la communauté kurde de France, comme partout ailleurs dans le monde.

Cet acte abject pose bien évidemment la question de la montée des idées d’extrême droite en France et de la responsabilité coupable des femmes et des hommes politiques qui accusent les étrangers de tous les maux.

Cependant, cet acte est bien plus qu’un crime raciste commis par un raciste. Ce serait détourner lâchement le regard si l’autre dimension du problème, sans doute la plus grande, était occultée. Continuer à lire … « Nous devons protection au peuple kurde ! »

Guerre au chômage pas aux chômeurs ! 

Depuis 10h, des travailleur.euse.s privé.e.s d’emploi et précaires occupent avec leurs organisations l’agence Pôle-Emploi de Montreuil.

Le choix de cette agence et le moment ne sont pas dû au hasard :

  • L’agence de pôle-emploi de Montreuil va déménager en mars à la frontière de Vincennes et s’éloignera donc des quartier populaires où résidents les privé.e.s d’emploi qui ont le plus besoin de proximité. La nouvelle agence sera plus difficile d’accès pour les usagers-ères de Montreuil et de Bagnolet et s’accompagnera d’une perte de 30 bureaux de réception individuelle. Ce déménagement illustre la politique du tout-internet qui s’accompagne de la personnalisation de l’accompagnement et plus récemment des activités liées à l’indemnisation à laquelle nos organisations s’opposent farouchement ! Cela dégradera aussi les conditions de travail du personnel de Pôle Emploi, déjà en sous-effectif.

  • Alors que la réforme de 2019 a provoqué un véritable saccage des droits – baisse des ouvertures de droits de 20%, 40% des allocataires ont ouvert un droit avec une allocation journalière inférieure à l’allocation minimale de 29,6 euros par jour – le gouvernement impose une réduction de la durée d’indemnisation de 25% pour les allocataires qui ouvriront des droits après le 1er Février et de 40% si le taux de chômage descend en-dessous de 6%…

  • L’articulation avec la potentielle réforme des retraites est grave : d’un côté, une baisse des allocations ou une suppression du nombre de mois indemnisés et donc une réduction des droits à retraite complémentaire, de l’autre un report de l’âge de départ à la retraite. C’est la double peine pour les chômeurs/ses !

  • Alors que le patronat continue de licencier, la rhétorique des offres soit-disantes non-pourvues permet à Pôle-Emploi d’intensifier sa politique de contrôle afin d’imposer aux travailleurs les emplois sans droits, aux conditions de travail et de rémunération dégradées… Le plan « vivier de chômeurs » récemment déployé dans les agences en est la parfaite démonstration, tout comme la volonté d’obliger les gens au RSA à travailler gratuitement 15h-20h par semaine !

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La laïcité : un principe fondamental de la république pour tou-te-s les élu-e-s de la République

Communiqué LDH

Un bruit court depuis quelques jours : la LDH (Ligue des droits de l’Homme) voudrait supprimer les crèches. Le programme serait vaste et bien au-delà de ses capacités ; il serait surtout contraire à ce qu’elle est et défend.

Ce que voudrait la LDH c’est que les préfets des départements concernés fassent respecter les lois de la République. Car c’est face à leur carence, contrairement à ce qui s’est passé notamment l’année précédente, qu’elle a décidé de saisir les tribunaux administratifs.

La LDH ne veut rien interdire ; en l’espèce, ce serait contraire à la liberté de croyance qu’elle défend depuis ses origines. La LDH souhaite seulement que les crèches ne soient pas installées dans les bâtiments publics et en particulier dans les hôtels de ville (maison de tous les citoyens et citoyennes).

L’incompréhension qui semble de mise chez certains commentateurs ne peut être due qu’à une méconnaissance des principes mêmes de la laïcité telle que définie par la loi de 1905. Continuer à lire … « La laïcité : un principe fondamental de la république pour tou-te-s les élu-e-s de la République »

Pas de rideau noir sur les librairies !

A l’occasion d’une visite du ministre de l’Intérieur à Nice, le 9 décembre dernier, la librairie Les Parleuses a apposé sur sa vitrine, en association avec le collectif des collages féministes de Nice, des collages inspirés du livre d’Hélène Devinck, Impunité. Les forces de l’ordre ont arraché ou recouvert ces collages d’un sinistre voile noir et empêché l’accès des libraires à l’une de leurs librairies.

Nous ne pouvons que déplorer de telles pratiques dont le fondement légal devra être démontré dans le cadre de l’action qu’ont engagée les deux gérantes, Anouk Aubert et Maud Pouyé.

Nous leur exprimons notre soutien et rappelons l’impérieuse nécessité de respecter la liberté d’exprimer ses opinions et de manifester. Le livre d’Hélène Devinck n’a été ni attaqué ni interdit. Comment des slogans qui en reprennent la thèse peuvent-ils l’être ?

Les librairies sont des lieux de liberté. Elles doivent le rester coûte que coûte et chacun doit y veiller, à commencer par les responsables publics.

https://www.syndicat-librairie.fr/actualites/pas-de-rideau-noir-sur-les-librairies Continuer à lire … « Pas de rideau noir sur les librairies ! »

Guide du Rouen Colonial, et des communes proches

En Avant Première, nous vous proposons une présentation de cet ouvrage
mardi 20 décembre à 18h00 
à la Maison des Associations et de la Solidarité 
22 bis rue Dumont d’Urville

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Ce livre vous invite à regarder Rouen autrement, à voir en quoi les noms des rues, des places, des boulevards, des quais, des établissements scolaires, les statues aussi, sont des hommages rendus à la grandeur coloniale. Continuer à lire … « Guide du Rouen Colonial, et des communes proches »

Retraites : une réforme plus juste pour les femmes, vraiment ?

Après avoir proposé en 2019 un système de retraites unique par points, présenté au nom de l’équité, en refusant catégoriquement toute modification de l’âge de départ, le président Macron a totalement changé d’option pour soutenir en 2022 un recul de l’âge légal à 65 ans.

La justification de ce recul vient d’évoluer sensiblement, puisque jusqu’à présent, n’étaient invoquée que la nécessité d’assurer l’équilibre financier. Constatant probablement que ce discours ne convainquait pas grand monde, l’objectif d’une réforme juste vient de réapparaître.

Ainsi, le ministre du travail Olivier Dussopt a assuré mercredi 30 novembre que la réforme a « un double-objectif absolument majeur : à la fois améliorer notre système, parce qu’il est injuste (…) et le redresser puisqu’il est en déficit ». La première ministre, Élisabeth Borne, a poursuivi sur ce nouveau registre en déclarant au 1er décembre que « pour faire une réforme juste pour les femmes, l’âge d’annulation de la décote restera à 67 ans. »

On ne reviendra pas sur la question du déficit, déjà assez largement démontée par ailleurs, pour commenter simplement ici la question des retraites des femmes : l’injustice majeure que constituent les inégalités de pension entre les femmes et les hommes n’est pas du tout prise en compte dans le projet de réforme, alors même qu’elles augmenteront très certainement avec les mesures de recul de l’âge et/ou d’allongement de la durée de cotisation. La pauvreté de nombreux et surtout nombreuses retraitées ne semble pas concerner nos dirigeants. Continuer à lire … « Retraites : une réforme plus juste pour les femmes, vraiment ? »

Signez la pétition au Sénat pour la taxation des superprofits !

Avec ses partenaires de l’Alliance écologique et sociale (ex-PJC), Attac a déposé une pétition au Sénat afin de remettre le débat sur la taxation des superprofits à l’agenda du Parlement. À partir de 100 000 signatures recueillies, le Sénat devra examiner notre texte. Soyons nombreuses et nombreux à signer !

En déclenchant le 49.3 lors du vote du budget à l’Assemblée nationale, le gouvernement souhaitait enterrer tout débat sur la taxation des superprofits. La taxe au rabais qu’il souhaite mettre en œuvre rapporterait 200 millions d’euros par an en France, là où une taxation ambitieuse pourrait rapporter jusqu’à 20 milliards d’euros selon nos calculs

La pétition déposée par l’Alliance écologique et sociale offre une possibilité, avec le soutien des citoyens et des citoyennes, de mettre à l’agenda parlementaire une véritable taxe sur les superprofits.

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