Ensemble, contre l’extrême droite (et autres textes)

  • Nous, jeunes des quartiers populaires, appelons à l’union de la jeunesse pour faire front contre l’extrême droite
  • Pas sans nous : La voix des quartiers compte !
  • Changer de cap : Mobilisons-nous là où nous sommes, maintenant et après
  • Appel Intersyndical Paris
  • Fédération des tunisien.ne.s citoyen.e,s des deux Rives (FTCR) : Contre le racisme et les dérives nationalistes, barrons la route à l’extrême-droite !
  • L’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) et TSEDEK! participent au Front Populaire
  • Solidarité, écologie et justice : le Front populaire, notre espoir commun
  • Les féministes demandent l’investiture Front Populaire d’Amy Bah

Ensemble, contre l’extrême droite

Nous, syndicats et associations, avons décidé d’agir ensemble sur tous les territoires pour battre l‘extrême droite lors des élections législatives des 30 juin et 7 juillet 2024 et porter ensemble des mesures concrètes de solidarité, d’égalité et de justice. Nous en appelons à la mobilisation de toutes et tous.

La victoire des extrêmes droites aurait les mêmes conséquences dramatiques que celles qu’on a pu voir là où elles ont pu gouverner ou gouvernent. Aux Etats-Unis de Trump, dans la Russie de Poutine, la Hongrie de Orban, l’Argentine de Milei, la Pologne du PiS, l’Italie de Meloni, la liberté est piétinée, les droits ont été bafoués, les services publics et les politiques sociales, étranglés. Dans tous ces pays, la violence, la haine de l’autre ont remplacé les valeurs d’égalité, de solidarité, de fraternité.

Nous devons tout faire pour éviter que cela ne nous arrive.

Certes, la défaite des extrêmes droites ne suffira pas à garantir la mise en œuvre de politiques publiques répondant aux inégalités, injustices, et à l’urgence sociale et environnementale. Mais sa victoire en compromettrait radicalement la perspective.

Le recul des droits, la régression des libertés auxquels nous avons assisté ces dernières années, les choix politiques tournant le dos au progrès social, la maltraitance des précaires, l’abandon des services publics, le mépris des mouvements sociaux d’ampleur, comme le combat contre la réforme des retraites, constituent le terreau sur lequel l’extrême droite a prospéré.

Battre l’extrême droite dans les urnes, combattre son projet raciste doit se conjuguer à l’émergence d’un changement profond, de ruptures sociales et écologiques et d’effectivité des droits.

Il est donc crucial que chacune et chacun trouve dans l’exercice électoral le prolongement des mobilisations et aspirations communes. Une réponse de l’ensemble des forces politiques considérant que les droits sont les mêmes pour toutes et tous est indispensable.

Nous, syndicats et associations, serons exigeants pour que les réponses que nous portons pèsent aujourd’hui et demain dans un dialogue social et civil effectif.

Dans la société que nous voulons, la liberté, l’égalité, la démocratie, la solidarité et l’Etat de droit ne sont pas des mots vides de sens mais les principes mêmes qui organisent notre vie commune, notre avenir commun. Sur ces bases, face aux tenants de la haine, du racisme, de l’antisémitisme, du sexisme, de la LGBTQI+phobie, de la régression sociale, et de la destruction du vivant : des alternatives de rupture sont nécessaires.

Ensemble, nous en appelons à la mobilisation citoyenne. Sans attendre, nous appelons à participer dès ce week-end à toutes les manifestations partout en France.

Un appel à l’initiative de la LDH (Ligue des droits de l’Homme) et Cimade, Confédération française démocratique du travail (CFDT), Confédération générale du travail (CGT), Fédération des acteurs de la solidarité (Fas), Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF), Fédération syndicale unitaire (FSU), Greenpeace France, Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (Mrap), Oxfam France, SOS Racisme, Syndicat des avocats de France (Saf), Syndicat de la Magistrature (SM), Union nationale des syndicats autonomes (Unsa), Union syndicale Solidaires

Autres signataires :
Alliance citoyenne Justice ensemble, Alliance des femmes pour la démocratie, Antony Terre Citoyenne, APF France handicap, Association française des juristes démocrates (AFJD), Association nationale des villes et territoires accueillants (Anvita), Association des travailleurs maghrébins de France (ATMF), Centre de recherche et d’information pour le développement (Crid), Collectif des associations citoyennes (Cac), Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire  Cnajep), Comité pour le respect des libertés et des droits humains en Tunisie (CRLDHT), Comité Marche du 23 mai 1998 (CM 98), Convergence de défense et développement des services publics, Droit au logement (Dal), Emmaüs France, Emmaüs Roya, Fédération des associations générales étudiantes (Fage), Fédération indépendante et démocratique lycéenne (Fidl), Fédération nationale des associations solidaires d’action avec les Tsiganes et les gens du voyage (Fnasat-Gens du voyage), Femmes Egalité, Fondation Danielle Mitterrand, France terre d’asile, Golem, L’Assemblée citoyenne des originaires de Turquie (L’Acort), La Jeune Garde, Les midis du Mie, Ligue de l’enseignement, L’Union étudiante, Patron.nes solidaires, Polaris 14, Réseau d’actions contre l’antisémitisme et tous les racismes (Raar), Roya citoyenne, Union nationale des étudiants de France (Unef), Union syndicale lycéenne (USL), Utopia 56, VoxPublic

Paris, le 12 juin 2024

Les organisations qui souhaitent signer l’appel « ensemble, contre l’extrême droite » peuvent remplir ce formulaire.
Voir la liste des rassemblements prévus partout en France

https://www.ldh-france.org/ensemble-contre-lextreme-droite/
https://www.syndicat-magistrature.fr/notre-action/defense-des-libertes/atteintes-a-l-action-syndicale-et-au-mouvement-social/2674
appel-commun-ensemble-contre-lextreme-droite.html

https://raar.info/2024/06/election-extreme-droite/
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/130624/ensemble-contre-lextreme-droite

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Nous, jeunes des quartiers populaires,
appelons à l’union de la jeunesse pour
faire front contre l’extrême droite

Un collectif, regroupant plus de 6 000 jeunes, appelle à se mobiliser au sein du Front populaire pour lutter contre l’abstention et défaire l’extrême droite les 30 juin et 7 juillet dans les urnes.

Le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé dimanche 9 juin la dissolution de l’Assemblée nationale, ce qui entraînera la tenue d’élections législatives dans moins de trois semaines. Nous sommes inquiet.e.s face à la possibilité d’une alliance mortifère qui se retrouverait au pouvoir.

L’abstention est la plus élevée au sein de notre génération ; 60% des 18-24 ans et 66% des 25-34 ans n’ont pas voté aux européennes. En Seine-Saint-Denis, l’abstention générale atteint même les 68%. Face à ce constat alarmant, mobiliser les jeunes est crucial. Nous savons qu’ils et elles ne portent pas la culpabilité de cette situation. Le racisme est un continuum. Il s’agit surtout d’une défaite des élu.e.s politiques, de tous bords. Nous ne sommes pas dupes des stratégies politiciennes et reconnaissons donc les limites et les imperfections de la gauche. Nous soulignons surtout le travail de longue haleine et de longue date des militant·e·s des quartiers, sur le terrain.

C’est dans l’espoir d’un avenir porteur d’égalité que notre collectif, composé de jeunes engagé·e·s, majoritairement issu·e·s des quartiers populaires, appelle à une mobilisation sans précédent le 30 juin et le 7 juillet dans les urnes.

Des enjeux concernants
Ce vote permettra d’élire les député·e·s qui seront amené·e·s à légiférer sur des problématiques qui nous affectent au quotidien, notamment en matière de droits sociaux et de lutte contre les violences policières et les discriminations. De manière concrète, ce vote vous concerne vous, nous, la jeunesse française, pour tant de raisons. Ce vote concerne les droits des minorités racisées, alors que l’extrême droite s’est abstenue pour un plan de lutte contre les discriminations et s’est opposée à la condamnation de toutes formes de racisme.

Ce vote concerne les droits des femmes, alors que l’extrême droite a voté contre l’inscription de l’IVG dans la Constitution et s’est abstenue lors du vote pour un plan de lutte contre le harcèlement sexuel, ou l’égalité salariale. Ce vote concerne la précarité, alors que l’extrême droite a voté contre l’augmentation du smic et contre le blocage des prix de produits de première nécessité. Ce vote concerne le futur de notre planète, alors que l’extrême droite a voté contre l’instauration d’une taxe carbone aux frontières de l’UE, contre la taxation des superprofits des géants du pétrole, gaz et charbon au Parlement européen et contre une aide de 10 milliards d’euros par an pour les agriculteurs.

Enfin, pour la préservation de tous nos droits, pour lutter contre le racisme, votons pour le Front populaire. Votons contre une extrême droite dangereuse.

Faire face au double jeu de l’extrême droite par le vote
L’extrême droite n’est pas un parti du peuple, elle n’est pas l’amie des jeunes, et encore moins des marginalisé.e.s, des plus précaires. Elle est tout le contraire, elle est l’ennemie des plus défavorisé·e·s, des femmes, des juif·ve·s, des musulman·e·s, des minorités raciales et de genre.

L’extrême droite nourrit les insécurités de la France des marges, la France prolétaire et rurale – qui, à juste titre, s’inquiète pour ses fins de mois – en érigeant la figure de l’immigré voleur de travail, du jeune de banlieue violent, de la femme musulmane soumise, contre lesquels la botte du fascisme est le seul rempart. Elle attise les peurs par la diabolisation des personnes racisées, les rendant responsables de tous les maux économiques et sociaux du pays.

Or, vous, nous, jeunes, jeunes de banlieues, jeunes de la ruralité, jeunes des territoires ultra-marins, femmes, juif·ve·s, musulman·e·s, descendant·e·s de l’immigration, faisons aussi partie de cette France des marges, qui doit se battre, par le vote pour défendre les droits et libertés durement acquis ces dernières décennies.

Ce texte est un appel à l’ensemble des jeunes de France, en particulier, ceux des quartiers populaires, des territoires ultra-marins, des régions rurales, et des quartiers défavorisés : il devient indispensable de s’unir face à des partis d’extrême droite qui mettent à mal notre avenir.

Il s’agit de notre avenir et de celui de la France. Si les quartiers populaires, au sein desquels l’abstention atteint des taux plus élevés que jamais, ne s’expriment pas dans les urnes, cela profitera à l’extrême droite. Si les jeunes ne s’expriment pas massivement, cela profitera à l’extrême droite. L’extrême droite est une menace pour nous tous·tes, et c’est ensemble que nous devons la combattre. Nous, jeunes touché·e·s dans notre aspiration à la paix et à la justice notamment par la situation désastreuse à Gaza, au Congo ou encore au Soudan, pensons et espérons que le Front populaire sera la force politique la plus à même de défendre le droit international et les droits humains. Nous savons que les député.e.s seront amené.e.s à s’exprimer sur des questions internationales.

Chaque voix compte, et c’est en cela que nous appelons toute la jeunesse à se mobiliser. Vous êtes légitimes, en tant que citoyen·ne·s français·e·s à voter, et porter le bulletin de vote comme glaive de la liberté et de l’égalité.

Initiatrices : Rania Daki Cofondatrice Diasporas.fr Mariam Toure Cofondatrice Diasporas.fr Sarah Bennani 

Signataires : Fondatrice les Percées Sarah Radoui Cofondatrice DIasporas.fr Donia Ismail Journaliste Achraf Manar Cofondateur Destins Liés Khlass les Clichés Collectif de femmes musulmanes Ayoub Simour Fondateur Paroles d’immigré.e.s Nadia Bouchenni Journaliste et cofondatrice du magazine Dialna.fr Echobanlieues-Média BanlieusardNouveau-Média, Bondy Blog-Média, Nesrine SlaouiJournaliste, écrivaine et réalisatrice, Rokhaya Diallo Journaliste, autrice, réalisatrice, Mehdi Maïzi Journaliste Safya Fierce Créatrice de contenu, comédienne et vidéaste Schahrazade Ech-chalkha Styliste Sarah Ichou Directrice du Bondy Blog Héléna Berkaoui Rédactrice en chef du Bondy Blog Collectif Arabengers, Inès Arrom Journaliste Ouafae Mameche Journaliste et éditrice Elias Bouatit Coordinateur Marketing Souad Boutegrabet Fondatrice des Descodeuses Anas Daif Journaliste et créateur du podcast A l’intersection Yasmine Mady Journaliste Shanice Mendy Productrice Makia Mina Créatrice de contenus Nawel Benali Journaliste et podcasteuse Nayra Rappeuse et artiste Yovann Pigenet Cofondateur équipage solidaire Mia Bendrimia Réalisatrice Thu An Duong Cofondatrice de Bissaï Media Chiguecky Ndengila Cofondatrice de Bissaï Media Laura Pizot Présidente de l’association Cité des chances Hajar Ouahbi Journaliste et fondatrice du collectif ARTSCHIVES Association Ghett’up Inès Seddiki Fondatrice de l’association Ghett’up Kamélia Ouaïssa Journaliste Youssef Swatt’s Rappeur Frank Lao Auteur et créateur du compte Instagram @decolonisonsnous Rita L’Oujdia Artiste Raphaël Da CruzJournaliste Souba Manoharane-Brunel Fondatrice de l’association écofeministe les Impactrices Médine Rappeur Hanadi Mostefa Cofondatrice et rédactrice en cheffe Ancré Feris Barkat Cofondateur de Banlieues climat Jeannette Marié Fondatrice de Komune Média Housbad Rappeur Mekolo Biligui Journaliste Anaïs AbcharPrésidente de l’association Want to help Rajaa Moussadik CEO Raj & Cie Lallab Association anti-raciste et féministe La Friche…

https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/nous-jeunes-des-quartiers-populaires-appelons-a-lunion-de-la-jeunesse-pour-faire-front-contre-lextreme-droite-20240612_5YYQ47GNEBELFNATB4LLVP35ZA/

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La voix des quartiers compte !

La Coordination nationale Pas sans Nous fait part de sa très vive inquiétude face au résultat historique de l’extrême droite aux élections européennes et à la décision inacceptable de dissolution de l’Assemblée nationale dans ce contexte de poussée électorale inédite du Rassemblement national.

De fait, cette dissolution rend possible l’arrivée au pouvoir de l’extrême-droite de forces fascistes et racistes dont les décisions politiques auront avant tout des conséquences pour les habitantes et habitants des quartiers populaires. 

Dans ce contexte, la Coordination nationale Pas sans Nous appelle les habitantes et habitants des quartiers populaires à ne pas rester les bras croisés suspendus aux négociations pour un hypothétique nouveau Front populaire aussi nécessaire soit-il. 

Nous, collectifs, associations, habitantes et habitants des quartiers, nous sommes les premiers concernés par les conséquences de l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite. 

Nous appelons tous ceux et celles qui défendent la justice sociale à entendre les habitantes et habitants des quartiers populaires et à ne pas continuer à invisibiliser les candidates et candidats issus de ces quartiers et dont la légitimité n’est plus à démontrer pour prendre une part active dans les décisions pour ce pays. 

Nous sommes actrices et acteurs de nos quartiers par nos engagements quotidiens dans nos collectifs et associations. Nous ne sommes pas le problème, nous sommes une partie de la solution ! Tout ce qui se fait pour nous, sans nous, se fait contre nous.

Nous ne sommes pas seulement un réservoir d’électeurs et nous ne resterons pas spectateurs. Nous appelons tous les abstentionnistes à voter les 30 juin et 7 juillet en allant à l’isoloir ou en votant par procuration pour être au rendez-vous de l’histoire. 

Notre mobilisation est une arme décisive pour lutter contre l’extrême-droite, le racisme, les discriminations, pour l’égalité, la justice et la solidarité.

Nous sommes prêts à prendre notre avenir en main et à assumer nos responsabilités.

https://blogs.mediapart.fr/pas-sans-nous/blog/120624/la-voix-des-quartiers-compte

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Mobilisons-nous là où nous sommes, maintenant et après

Notre collectif Changer de cap a signé l’appel à la constitution d’un nouveau Front populaire « rassemblant toutes les forces de gauche humanistes, syndicales, associatives et citoyennes pour porter un programme de ruptures sociales et écologique ». Vous trouverez ci-joint la lettre de signature adressée à ses dirigeants.

Nous avons signé, car il y a danger immédiat. Dans la situation où nous sommes, l’heure n’est pas aux divisions ou aux critiques, mais à l’action commune, en surmontant la cassure entre mouvements politiques, sociaux et citoyens, préjudiciable à la résistance et à la transformation sociale. Un sursaut se produit, une dynamique commune est en train de naître. 

Dans l’immédiat, il est indispensable de faire barrage à la possibilité pour l’extrême droite de mettre en application ses projets racistes et fascistes en participant activement à la campagne législative dans une dynamique unitaire.

Mais il faut que cette dynamique unitaire se prolonge dans la durée, afin de faire le lien entre la richesse et la diversité de ces actions associatives ou citoyennes et la préparation d’un programme d’espoir et de rupture avec le libéralisme que semble vouloir construire le nouveau Front populaire. 

On ne part pas de zéro. Face aux atteintes aux libertés, aux expulsions, à la maltraitance institutionnelle, à la surveillance généralisée du gouvernement, nous constatons depuis plusieurs mois que surgit un bouillonnement d’actions et d’idées, une effervescence qui répond au durcissement des politiques publiques. Au cœur des détresses surgissent des solidarités exemplaires. Des initiatives novatrices montrent la voie en matière de reconstruction écologique, d’autonomie, de coopération, de sécurité alimentaire. Il ne s’agit donc pas de créer, mais d’amplifier une dynamique qui a déjà démarré. La mise en lien de ces multiples actions rend visible un autre avenir. La possibilité d’un débouché politique permet l’espoir de les consolider sur le plan législatif.

Le Front populaire a réussi à imposer des réformes fondamentales en 1936 parce que la mobilisation populaire s’est traduite par des grèves, des manifestations et une pression sur les forces économiques dominantes. Aujourd’hui, c’est notre mobilisation qui permettra de concrétiser un programme de rupture dans les 100 jours du gouvernement du nouveau Front populaire, si celui-ci est majoritaire. Mais elle permettra aussi de résister dans le cas contraire.

C’est pourquoi dès à présent nous appelons chacun et chacune à se mobiliser là où il est, en premier lieu en signant individuellement l’appel à constituer le Nouveau Front Populaire, afin de signifier son attachement à l’unité de la gauche et son désaccord face aux candidats faisant cavaliers solitaires, au détriment de tous. Mais surtout, nous appelons chacun et chacune à participer à cette dynamique en multipliant les débats, les rencontres, les collectifs citoyens, comme le font déjà le Syndicat de la Montagne limousine dans rural, Pas sans nous dans les quartiers, ALDA au Pays basque, et bien d’autres. Nous appelons à multiplier les actions porteuses d’alternatives, de coopération, de solidarité, d’autonomie, de reconstruction écologique, d’une économie solidaire répondant aux besoins du plus grand nombre, et à réfléchir ensemble à leur sens et à leur portée politique. 

Les gilets jaunes, les marches pour le climat, les innombrables réflexions sur « le monde d’après » pendant la crise sanitaire, les manifestations contre la réforme des retraites, etc., ont posé toutes ces questions. Elles ont été étouffées, réprimées violemment par le pouvoir. Celui-ci a échoué. Elles ressurgissent aujourd’hui. À nous de les faire vivre.

Le Conseil d’administration de Changer de Cap

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Fédération des tunisien.ne.s citoyen.e,s des deux Rives (FTCR) :
Contre le racisme et les dérives nationalistes,
barrons la route à l’extrême-droite !

Les résultats des élections européennes viennent de donner une large victoire aux extrêmes-droites en France comme dans de nombreux pays de l’Union Européenne. Cette victoire confirme ce que nous observons depuis de longues années : une banalisation des idées de ces courants politiques, encouragée par le pouvoir actuel-Macron (loi de asile et immigration avec le concours des voix de la droite et de l’extrême droite à l’Assemblée nationale) largement entretenue et relayée par de nombreux médias, au point d’être reprises par de nombreux électeurs et électrices dans toutes les classes sociales et régions, donnant ainsi une large victoire au RN.

Cette tendance et cette extrême-droitisation continuent d’être observées dans les divers sondages faisant du RN le probable vainqueur aux prochaines élections législatives.

Si une telle victoire de l’extrême-droite venait à se confirmer les 30 juin et 7 juillet prochains cela aurait, à n’en pas douter, des conséquences d’une gravité extrême pour toutes et tous, notamment pour les catégories issues des quartiers populaires et encore plus pour les immigrés. Ce serait assurément une régression pour tout le pays.

La FTCR qui s’est toujours mobilisée pour la justice sociale, l’égalité des droits et la citoyenneté ne peut accepter l’éventualité d’une victoire de ceux qui, des décennies durant, n’ont fait qu’attiser la haine et le racisme. La FTCR fidèle aux valeurs de progrès et d’égalité issues des grands moments de l’histoire de France (1789, 1830, 1848 … les grandes avancées de 1936 …) ne peut se résoudre à voir l’arrivée au pouvoir des courants qui ont, de tout temps été hostiles et les ont même combattues. Rappelons que sont aussi ces valeurs et ces exemples qui ont ouvert la voie à la révolution tunisienne en 2011.

Pour toutes ces raisons, la FTCR appelle les jeunes des quartiers populaires, toutes les femmes et les hommes de progrès, tous les citoyen(ne)s en âge de voter, à se mobiliser pour faire barrage à l’extrême-droite lors des législatives des 30 juin et 7 juillet et à voter pour les candidat(e)s du Front Populaire.

La FTCR appelle également toutes et tous à se mobiliser et à participer dès ce week-end à toutes les manifestations partout en France

Manifestation à Paris le 15 juin à 14h Place de la République 

FTCR, 23 Rue du Maroc 75019 PARIS
Siret 32709759800079
Tél 0140341815
contact@citoyensdesdeuxrives.eu
Paris le 14 juin 2024

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L’Union Juive Française pour la Paix (UJFP) et TSEDEK! participent au Front Populaire

Face à la montée de l’extrême droite et au danger qu’elle représente pour tou·te·s les opprimé·e·s et pour les libertés publiques, l’UJFP et TSEDEK! décident de prendre part au nouveau Front populaire, seul à même d’ouvrir la voie à une alternative possible. La politique de droite menée par Macron et ses gouvernements, non seulement n’est pas un rempart contre l’extrême droite, mais a montré qu’elle en emprunte des pans entiers et qu’elle en favorise la progression.

Qu’il s’agisse de Macron, de la droite ou de l’extrême droite, tous défendent la répression coloniale en Kanaky et soutiennent inconditionnellement Israël dans son génocide à Gaza. Nous dénonçons la campagne indigne, menée par les droites et les soutiens de l’État d’Israël, visant à disqualifier la gauche ou certaines de ses composantes par l’accusation d’antisémitisme, à cause de son soutien aux droits des Palestinien·ne·s. La lutte contre l’antisémitisme est fragilisée par ce dévoiement.

Or le principal danger pour les Juifs et Juives, c’est l’extrême droite, hier comme aujourd’hui. En tant qu’organisations juives antiracistes, antifascistes et anticolonialistes, l’UJFP et TSEDEK! rappellent que l’extrême droite est foncièrement antisémite, islamophobe, négrophobe, antitziganes… En un mot : raciste. C’est le cœur du projet politique du Rassemblement National.

La mobilisation la plus large s’impose. L’UJFP et TSEDEK! y prendront toute leur part et feront en sorte de la faire croître dans toutes ses dimensions.

Communiqué commun UJFP et TSEDEK! du 13 juin 2024
https://ujfp.org/lunion-juive-francaise-pour-la-paix-ujfp-et-tsedek-participent-au-front-populaire/

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Solidarité, écologie et justice :
le Front populaire, notre espoir commun

La gauche française a fait un grand pas en avant avec la création d’un nouveau Front populaire pour les élections législatives du 30 juin prochain. Nous, membres de la société civile – associations, syndicats, citoyennes et citoyens engagé·es – saluons cette démarche et lançons un appel pressant pour qu’elle reste sur cette dynamique de solidarité et d’action commune et qu’elle ne déçoive pas nos attentes. Notre responsabilité collective est colossale, nous ne pouvons pas échouer.

L’extrême droite représente une menace directe pour nos valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité. Face à cette menace, les partis de gauche doivent être à la hauteur de ce rendez-vous avec l’Histoire. La constitution d’un Front Populaire est le seul chemin à même d’arriver à un équilibre politique qui ne marquera pas des reculs sur l’ensemble de nos victoires passées, qui permettra de préserver notre démocratie, nos acquis sociaux et la poursuite de nos combats pour une société plus juste. L’union des forces de gauche sociales, écologistes, féministes, antiracistes, décoloniales et contre l’antisémitisme et l’islamophobie est pour cela plus que jamais indispensable.

Cette tribune est publiée en intégralité sur le site du quotidien Ouest France ici

jeudi 13 juin 2024
Voir les signataires :

http://www.anafe.org/spip.php?article719

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Elections législatives : les féministes en alerte maximale
Les féministes alertent contre l’arrivée au pouvoir de l’extrême droite qui marquerait un sérieux recul des Droits des femmes. Et elles doivent parfois batailler au sein des partis qui pourraient faire barrage.

https://www.lesnouvellesnews.fr/elections-legislatives-les-feministes-en-alerte-maximale/

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Les féministes demandent l’investiture Front Populaire d’Amy Bah

Ce 13 juin, Adrien Quatennens lançait un appel aux féministes à le soutenir. Nous, militantes, lui répondons ici : « Le maintien de ta candidature est une insulte, faite aux femmes, aux principes d’égalité dont tu te réclames et au peuple de gauche qui se mobilise actuellement contre l’extrême-droite. »

Les luttes féministes et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles ne font que commencer.

Après le regain de #MeToo et la prise de conscience collective de l’ampleur des violences systémiques, une exigence et une responsabilité sont attendues de la part de la gauche.

Adrien Quatennens ne peut pas porter des valeurs féministes à l’hémicycle. 

En sursis jusqu’en décembre 2027 après avoir été reconnu coupable de violences conjugales, il pourra, s’il ne commet aucun délit, être réhabilité de plein droit en décembre 2032. En tenant compte de ces faits, il est tout simplement inacceptable que, dans un Front Populaire qui promet un souffle démocratique, social, féministe, anti-raciste, il y a dans ses rangs une personne reconnu coupable de violences. 

Un.e député.e est un.e représentant.e de la Nation, qui porte des valeurs. Lorsque ces valeurs ne sont pas respectées, il ne peut plus nous représenter. C’est aussi simple que ça.

Adrien Quatennens devrait, plutôt que d’appeler aux soutiens des féministes, laisser sa place à une féministe qui porte toutes les valeurs de la gauche et sera à la hauteur du combat contre l’extrême droite.

C’est pour cela que nous, féministes, soutenons l’investiture et la candidature de la féministe sociale et anti-raciste d’Amy Bah. Résidente de la circonscription 1 du Nord et militante féministe, cette candidature s’intègre pleinement dans le programme du Front populaire qui promet un élargissement à la société civile et aux associations. Militante de terrain, dénonçant les violences sexistes et sexuelles, elle représente les femmes, les féministes, les minorités et les classes populaires.

C’est ce profil de candidature qui permettra de lutter contre l’extrême droite dangereuse qui est l’ennemi des femmes. Amy Bah nous représente, nous les personnes ayant dénoncé des violences, nous qui nous sommes mobilisées contre les lois anti-sociales d’Emmanuel Macron, nous les personnes ayant l’espoir de porter la lutte féministe à l’Assemblée nationale.

Pour un souffle démocratique à l’hémicycle et une lutte contre l’extrême droite unie, le Front Populaire a besoin d’une candidature qui porte toutes les valeurs promises par le mouvement. 

Nous, féministes, demandons à Adrien Quatennens d’appeler les électrices et les électeurs de la 1ère circonscription du Nord, à voter pour Amy Bah qui porte nos valeurs et le programme du Front populaire.

#InvestissonsAmyBah
https://docs.google.com/forms/d/e/1FAIpQLSc6om92AVC-8Gr5JhaAoAMxYHQadIyCCRxSZ64fhnzvuZKakQ/viewform?pli=1


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Rappel

Communiqué de presse intersyndical : Après le choc des européennes les exigences sociales doivent être entendues !
CGT : Face à l’extrême droite, le front populaire !
Face au danger de l’extrême droite et pour la battre, la FSU déterminée à bâtir l’unité
Union syndicale Solidaires : L’extrême droite, plus que jamais un danger mortel !
CFDT : Elections européennes : plus que jamais, combattre l’extrême droite !
Féministes contre l’extrême-droite !
Union féministe contre l’extrême droite : Osez le Féminisme ! réagit à la crise politique actuelle
Communiqué LDH : Pour un front commun des forces progressistes face à l’extrême droite
MRAP : L’extrême-droite aux portes du pouvoir ! La responsabilité des forces démocratiques est engagée
Attac répond présente à l’appel d’un nouveau front populaire !
L’appel pour l’union des gauches et des écologistes aux législatives du 30 juin et du 7 juillet
Action justice climat Paris
Face à la menace de l’extrême droite : « Plus jamais ça », dans les rues, dans nos discours et dans les urnes
Quelques jours pour faire Front Populaire
PEPS : Face au fascisme l’union fait la force !
Un nouveau Front populaire pour gagner : nous signons !
10 piliers des Ecologistes pour changer la vie
Appel à l’unité populaire (Corse) : Unità pupulare, oghje più chè mai
Maxime Combes : 
Front populaire : convoquons 10, 100, 1000 assemblées populaires locales pour gagner
Michèle Riot-Sarcey, Danièle Linhart : Appel à tous les citoyens, le 10 juin 2024
Liste des manifestations contre l’extrême droite
Amnesty International France : « Face à la montée en puissance des discours de haine et anti-droits, nous alertons sur le risque d’un recul de plus en plus important de nos libertés et de nos droits en France »
Déclaration du Réseau Bastille
Déclaration de La Cimade
Communiqué de la Fondation Copernic
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/06/12/pour-un-front-commun-des-forces-progressistes-face-a-lextreme-droite-et-autres-textes/

Rachel Silvera : Le Rassemblement national contre les droits des femmes
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/06/13/le-rassemblement-national-contre-les-droits-des-femmes/
Patrick Chamoiseau : 
L’insulte
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2024/06/13/patrick-chamoiseau-linsulte/

 

Auteur : entreleslignesentrelesmots

notes de lecture

5 réflexions sur « Ensemble, contre l’extrême droite (et autres textes) »

  1. Législatives : pourquoi LFI doit réintégrer ses sortants

    La direction de LFI a décidé de ne pas présenter cinq députés sortants, jugés gênants, dont Alexis Corbière et Raquel Garrido. Choqués par la brutalité de la décision, 80 intellectuels et militants de la société civile appellent au retrait de leurs « remplaçants ».

    Les partis de gauche et de l’écologie politique ont réussi en quatre jours à créer une dynamique politique pouvant mener à la victoire contre l’extrême droite lors des prochaines législatives. La création du Nouveau Front populaire ne concerne pas seulement les partis politiques mais aussi la « société civile » : les militants associatifs, syndicaux, les universitaires, et plus globalement toutes celles et ceux qui mettent leur espoir dans une transformation sociale, écologique et démocratique de la société. 

    C’est pour cela que nous avons été stupéfaits de la décision de la direction de LFI de ne pas reconduire certains députés sortants, au mépris de l’accord passé dans le cadre de la création du Nouveau Front populaire. Cette décision, par ailleurs non justifiée officiellement par ceux qui l’ont prise, touche des députés qui avaient milité ardemment pour l’union des gauches et des écologistes et à qui on ne peut reprocher aucun manquement dans leur action politique. Il s’agit donc d’une décision arbitraire. 

    Une telle décision est doublement problématique. Elle jette d’abord un doute sur le projet de démocratisation de la société française porté par le Nouveau Front populaire dont LFI est une composante majeure. Comment en effet défendre la démocratie dans la société et accepter des comportements autocratiques dans l’un des partis composant le mouvement ? 

    Cette décision pollue ensuite la campagne électorale et affaiblit la dynamique qui était en train de se créer. Il ne s’agit donc pas d’une affaire interne à LFI, mais d’un problème qui concerne toutes celles et ceux qui avaient mis leur espoir dans le Nouveau Front populaire. Cette décision est une faute politique majeure. Une faute éthique 

    Mais il s’agit aussi d’une faute vis-à-vis de ce que devrait être l’éthique d’un comportement basé sur des valeurs de démocratie et de transparence. La brutalité de la décision, son absence de justification officielle, le mépris qu’elle induit pour les personnes concernées, tout cela est en contradiction frontale avec les valeurs émancipatrices que le Nouveau Front populaire veut porter. Or, nous avons besoin d’une nouvelle éthique individuelle et collective. Elle doit être la colonne vertébrale de notre action politique. Une éthique de la parole, une éthique de l’action. 

    Il n’est cependant pas trop tard pour rectifier le tir. Les personnes investies contre les députés sortants se grandiraient en retirant leur candidature. Nous avons confiance dans les représentants des partis pour régler ce problème au plus vite. Nous serons exigeants et vigilants. Il en va de la crédibilité du Nouveau Front populaire et de la victoire dans les urnes contre le Rassemblement national les 30 juin et 7 juillet.

    Les signataires : 
    – Stéphane Beaud, sociologue 
    – Thomas Coutrot, économiste 
    – Claude Debons, syndicaliste 
    – Laurence De Cock, historienne 
    – Jean-Michel Drevon, syndicaliste 
    – David Flacher, économiste 
    – Jean-Marie Harribey, économiste 
    – Pierre Héritier, syndicaliste 
    – Pierre Khalfa, économiste 
    – Mathilde Larrère, historienne 
    – Daniel Lenoir, éditorialiste à « Témoignage Chrétien » 
    – Jonathan Marie, économiste 
    – Roger Martelli, historien 
    – Christiane Marty, militante féministe 
    – Dominique Méda, professeure de sociologie 
    – Willy Pelletier, sociologue 
    – Henri Pena-Ruiz, philosophe 
    – Jean-Marie Pernot, chercheur en science politique 
    – Dominique Plihon, économiste 
    – Jacques Rigaudiat, conseiller maître honoraire à la Cour des comptes 
    – Éros Sana, cofondateur de Bastamag 
    – Denis Sieffert, journaliste 
    – Rachel Silvera, économiste féministe 
    – Agnès Tricoire, avocate 
    – Patrick Viveret, philosophe 
    – Alain Lipietz, économiste 
    – Florence Ostier, militante 
    – Bruno Jacquin, auteur 
    – Jérôme Gleizes, économiste 
    – Sylvie Plane, universitaire 
    – Philippe Jalladeau, syndicaliste 
    – Philippe Campos, militant associatif et syndical 
    – Julien Lusson, militant altermondialiste 
    – Marie-Agnès Combesque, retraitée 
    – Murielle Volpei, syndicaliste 
    – Adda Bekkouche, adjoint au maire, Colombes 
    – Véronique Sehier, militante féministe et éducation populaire 
    – Françoise Lamontagne, syndicaliste audiovisuel public, retraitée 
    – Guillaume Liégard, enseignant 
    – Patrick Brody, syndicaliste 
    – Bruno Dalberto, syndicaliste 
    – Patrice Leclerc, maire de Gennevilliers 
    – Jean-Paul Salles, historien 
    – Gilbert Guédon, président d’association culturelle 
    – Jean-Luc Ballester, syndicaliste 
    – Olivier Frachon, syndicaliste 
    – René de Foment, syndicaliste 
    – Sylvain Bourmeau, journaliste 
    – Gilles Rotillon, professeur émérite université Paris-Nanterre 
    – Olivier Mayer, militant associatif 
    – SamF Janklewicz, membre de la société civile 
    – Chantal Pacteau, universitaire et syndicaliste 
    – Étienne Adam, militant syndicaliste et associatif 
    – Thomas Rossello, ancien journaliste 
    – Yann Plougastel, syndicaliste 
    – Sylvie Guez, citoyenne 
    – Jean-Pierre Boudine, mathématicien 
    – Jean-Claude Mamet, syndicaliste 
    – François Labroille, militant associatif 
    – Jean-Claude Branchereau, ancien responsable syndical secteur bancaire 
    – Robert Spizzichino, militant associatif 
    – Bernard Soulage, militant associatif, ancien VP région Rhône Alpes 
    – Didier Martin, militant 
    – Francine Bavay, militante écologiste 
    – Catherine Tricot, directrice de la revue « Regards » 
    – Pablo Pillaud-Vivien, rédacteur en chef de la revue « Regards » 
    – Bernard Dreano, président du CEDETIM 
    – Martine Chantecaille, professeure de philosophie, conseillère municipale et communautaire divers gauche, La Roche-sur-Yon 
    – Patrick Vassallo, militant politique et associatif 
    – Christophe Kantcheff, journaliste 
    – Arthur Colin, We sign it 
    – Benjamin Ball, porte-parole des Marches pour l’alimentation 
    – François Béchieau, adjoint au maire du 19e arrondissement de Paris 
    – Alex Legros, syndicaliste 
    – Marc Morvan, syndicaliste 
    – Claude Deleville, militant associatif 
    – Didier Epsztajn, animateur du blog entre les lignes entre les mots 
    – Carmen Salehi, militante 
    – JP Frélicot, militant 
    – Marc Mangenot, économiste, militant associatif 
    – Michel Cahen, syndicaliste 
    – André Bitton, responsable associatif 
    – Didier Gelot, économiste, membre du parlement de l’union populaire 
    – Robert Duguet, anticapitaliste orphelin de parti 
    – Claude Pennetier, chercheur CNRS, directeur honoraire du Maitron 
    – Jean Puyade, enseignant retraité à Paris 
    – Nils Enderlin, doctorant 
    – Gérard Bohner, ex-ingénieur au CNRS à Clermont-Ferrand 
    – Michèle Loup, ancienne conseillère régionale d’IDF, militante féministe 
    – Pascal Boissel, vice-président de l’Union syndicale de la psychiatrie 
    – Antoine Bodin, consultant 
    – Thibault Laurentjoye, Assistant Professor, université d’Aalborg, Danemark 
    – Pierrick Descottes, militant pédagogique et du soutien aux personnes exilées 
    – Dominique Paturel, militante écologiste 
    – Jacky Assoun, membre du réseau Bastille 
    – Isabelle Genuys, citoyenne lambda

    https://www.nouvelobs.com/opinions/20240616.OBS89827/legislatives-pourquoi-lfi-doit-renoncer-a-ecarter-ses-sortants.html

  2. François Ruffin sur X

    Je ne vous ai demandé aucune investiture, aucune autorisation. Je ne suis pas passé sous les fourches caudines de votre bêtise, votre sectarisme. Vous préférez un homme qui frappe sa femme, auteur de violences conjugales, à des camarades qui ont l’impudence d’avoir un désaccord avec le grand chef. Notre démocratie mérite mieux que vous.

    https://x.com/Francois_Ruffin/status/1801746499757302234

  3. Face à l’extrême droite, 
    nous avons besoin de député⋅es exemplaires, 
    pas d’Adrien Quatennens

    Dans la 1re circonscription du Nord qui lui a été réservée par le Nouveau Front populaire, LFI a choisi de ne pas investir Adrien Quatennens mais ne présente aucun candidat face à lui. La meilleure réparation que le député sortant du Nord condamné pour violence conjugale pourrait offrir à la société serait de se retirer, appelle Fiona Texeire, cofondatrice de l’Observatoire des violences sexistes et sexuelles en politique.

    Le 13 décembre 2022, le député de la 1re circonscription du Nord, Adrien Quatennens, est condamné à quatre mois de prison avec sursis pour violences conjugales. Dans la période qui a précédé et suivi sa condamnation, il a saturé l’espace médiatique des éléments de langage habituels qu’assènent les hommes violents : il a minimisé son comportement allant jusqu’à déclarer « Je ne suis pas un agresseur, je ne suis pas un homme violent », s’est ému d’un complot politique jamais démontré, s’est posé en victime d’un « lynchage médiatique », a raillé le travail de celles et ceux qui combattent les violences et selon lui « se trompent de cible ».

    Il a ensuite forcé son retour au sein du groupe LFI, malgré la désapprobation d’une partie de son groupe parlementaire et des partenaires de la gauche. Alors que des élections législatives anticipées vont se tenir dans un climat de tension face à l’extrême droite, il tente un nouveau tour de force : briguer l’investiture du Front populaire. LFI fait finalement le choix hypocrite de lui laisser le champ libre, sans la bannière du Front populaire mais sans présenter candidat d’union face à lui. Il faut arrêter de forcer. Juridiquement, Adrien Quatennens n’a pas purgé sa peine. Elle ne sera considérée comme exécutée (« réputée non avenue ») qu’en 2027 et il ne sera réhabilité légalement qu’en 2032.

    Maintien acharné
    Pourtant, dans l’Opinion datée de jeudi, on découvre une sorte de pétition de soutien anonyme prétendument rédigée par des femmes et féministes. On y lit que le député sortant mérite d’être soutenu car « s’il n’avait pas reconnu son geste [la gifle envers son épouse], il n’aurait pas été condamné ». Qui sont ces féministes qui remercient un homme violent de ne pas mentir face à la justice ? Le texte souhaite encourager les auteurs de violences « dans la voie de la réparation de leurs actes ». La meilleure réparation qu’Adrien Quatennens puisse offrir à la société, pour montrer qu’il a compris la gravité de ses actes, c’est aujourd’hui de tirer sa révérence et de laisser place à une candidature féministe.

    Son maintien acharné n’apporte rien, pire, il risque de mettre en péril un accord des forces de gauche à un moment crucial de notre histoire. Personne n’est irremplaçable, pas même Adrien Quatennens.

    Pour signer la pétition : Face à l’extrême droite, nous devons présenter le visage de l’espoir pour toutes les femmes

    Fiona Texeire, enseignante en sciences politiques
    https://www.liberation.fr/idees-et-debats/tribunes/face-a-lextreme-droite-nous-avons-besoin-de-deputees-exemplaires-pas-dadrien-quatennens-20240614_3BKTVCHUTFC5DMHPCARXHPFHWA/

  4. Action justice climat Paris

    Tu le sais : les résultats des élections européennes ont provoqué un véritable choc politique en France et chaque heure apporte son nouveau lot de rebondissements. 

    Après la dissolution de l’Assemblée nationale, le RN est plus que jamais à nos portes. La perspective de l’accession au pouvoir de l’extrême droite, pas en 2027, mais d’ici moins de 3 semaines, doit provoquer un réveil de toustes celles et ceux qui se battent pour la justice climatique et sociale. Ensemble, nous devons lutter, nous mobiliser, non seulement pour combattre les idées nauséabondes de l’extrême droite qui se disséminent sans complexe dans les médias, notamment ceux détenus par le groupe Bolloré, mais aussi et surtout lutter pour une société juste, égalitaire, écologique, anti-raciste. 

    « Le moment est historique et les prochaines semaines seront cruciales: nous, citoyennes et citoyens, membres de la société civile, devons montrer que nous sommes uni•es et faisons front face à la
    menace fasciste. »

    Dans ce contexte, Action Justice Climat Paris a appelé l’ensemble des organisations écologiques et sociales à constituer un front écolo-social lors de la marche unitaire du 15 juin qu’organise l’Intersyndicale.

    Alors que nous approchons des élections législatives du 30 juin, ta participation est essentielle pour réaffirmer notre combat pour un avenir juste et digne pour toustes et pour démontrer la force de notre mouvement face à l’extrême droite ! 

    👉 Rendez-vous donc ce samedi à République (Paris), et plus précisément à 13h30 au 29 bd du Temple si tu veux marcher dans notre cortège ; ainsi que le week-end prochain pour faire du bruit et faire entendre nos voix !

    👉 Tu n’habites pas en région parisienne ? Tu peux trouver les initiatives proches de chez toi sur la cartographie des Résistances Locales

    En dehors de ta participation aux manifestations, tu peux aussi te mobiliser en soutenant financièrement les organisations de la société civile, les caisses de grève, les syndicats, qui jouent un rôle fondamental pour la justice climatique et sociale. Chaque don compte et renforce l’espoir d’enfin voir advenir une société solidaire, émancipatrice et profondément écologiste. 

    Uni·es, nous pouvons vraiment changer les choses. Dans cette tribune que nous avons initiée et portée auprès de nos partenaires et allié·es, nous lançons un appel au soutien du « Nouveau Front populaire » qui se constitue contre l’extrême droite en vue des législatives du 30 juin prochain. Le moment est historique : saisissons-le !

    On espère te retrouver samedi pour la manif, 
    Et prends soin de toi en cette période intense 🙏

    Marion d’Action Justice Climat Paris (ex-Alternatiba Paris)

  5. Battre l’extrême-droite avec le front populaire
    Rester vigilant·e·s face aux racismes et à l’antisémitisme

    Le RAAR se félicite de l’accord intervenu pour un nouveau Front Populaire.

    Barrer la route à l’extrême-droite, héritière des fascismes du XXème siècle, nécessite en effet l’unité la plus large qui soit, rassemblant les partis de gauche et les écologistes ainsi que les organisations du mouvement social, dont les syndicats et les associations de défense des droits humains. 

    Nous appelons à un grand mouvement populaire contre les menaces que l’extrême-droite raciste, antisémite, sexiste, homophobe et antisociale fait peser sur l’ensemble de la société et sur la démocratie.

    Le RAAR s’inscrit ainsi pleinement dans la démarche initiée par la Ligue des Droits de l’Homme (LDH) et participera dès le 15 et 16 juin aux mobilisations « Ensemble, contre l’extrême-droite » afin de contribuer à la victoire du Front Populaire.

    Des voix s’élèvent aujourd’hui contre cet accord des forces de gauche et le dénoncent, à cause de la présence en son sein de La France Insoumise. 

    Nous le disons avec force : cette attitude, qui revient à diviser l’opposition à un néo–fascisme menaçant et arrivé aux portes du pouvoir, n’est pas à la hauteur de la situation dramatique actuelle

    En revanche, il ne faut pas cacher qu’un certain nombre de déclarations de Jean-Luc Mélenchon et d’autres responsables de LFI ont diffusé des idées à tonalité antisémite. Ce sont des attitudes incompatibles avec ce qu’est la gauche. Elles doivent être condamnées et bannies. Le RAAR considère que celles et ceux qui les portent ne sont pas légitimes pour représenter la gauche.

    Il en est même des députés condamnés ou mis en cause pour des violences sexuelles et sexistes

    Le RAAR appelle à poursuivre le combat contre les propos et actes racistes et antisémites d’où qu’ils viennent, comme nous l’avons fait clairement à chaque occasion.

    La vigilance s’impose, afin d’éviter de nouveaux manquements à cet engagement fondamental.

    Ces exigences doivent permettre qu’une gauche débarrassée de ses scories soit rassemblée et victorieuse, comme cela fut le cas à d’autres moments de l’histoire du pays, lors du mouvement fondateur de la défense du capitaine Dreyfus et dans la lutte contre le fascisme des années 1930.  

    C’est la voie du succès. Le RAAR appelle toute la gauche à l’emprunter afin de garantir la mobilisation générale nécessaire et urgente

    Paris, le 14 Juin 2024
    Le Réseau d’Actions contre l’Antisémitisme et tous les Racismes (RAAR)

    raar@riseup.net
    https://raar.info/
    https://www.facebook.com/RAAR2021/
    https://twitter.com/RAAR2021

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