12 jours d’action contre les violences faites aux femmes : Précarité genrée, violences ignorées

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C’est avec enthousiasme que nous vous annonçons le thème de la campagne 2023 des 12 jours : « Précarité genrée, violences ignorées ». Un thème particulièrement pertinent actuellement. En effet, la précarité et la pauvreté sont des formes de violences extrêmes qui sont trop peu souvent reconnues et dénoncées. En 2023, alors que le coût de la vie atteint des sommets et que les salaires peinent à suivre l’inflation, il est plus que temps de se questionner sur ce que nous acceptons en tant que société.

Du 25 novembre au 6 décembre 2023, une série d’activités sera déployée à travers le Québec, visant à sensibiliser aux violences économiques et à lutter contre les violences genrées. Le calendrier des événements est désormais en ligne et sera mis à jour fréquemment dans les prochaines semaines. Vous pouvez dès maintenant consulter le calendrier et soumettre vos propres activités !

Suivez les 12 jours sur Facebook et Instagram pour ne manquer aucune information sur nos activités incontournables ! Et n’oubliez pas de réserver la date du 6 décembre pour venir commémorer l’attentat de polytechnique à la Place du 6-Décembre-1989.

https://www.pressegauche.org/12-jours-d-action-contre-les-violences-faites-aux-femmes

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Les femmes immigrantes et les violences faites aux femmes

Le 8 novembre à Québec, plus de 80 femmes ont manifesté contre les violences faites aux femmes. Voici un des discours portant sur la situation des femmes immigrantes

Le comité des femmes immigrantes de Québec prend la parole aujourd’hui pour exprimer toute sa solidarité en participant à cette marche pour dénoncer la violence faite aux femmes, pour dénoncer les féminicides ainsi que les violences dans un contexte d’immigration.

Pour les femmes immigrantes, la situation d’isolement, du manque de réseau, les menaces dans un contexte de parrainage s’ajoute également la peur de perdre leur statut. Cette situation de vulnérabilités accroît le manque des possibilités face aux violences conjugales et intra familiales.

Le parrain peut retirer sa demande aussi longtemps qu’elle n’a pas obtenu sa résidence temporaire. Il y a eu des changements de la part du gouvernement canadien mais la vulnérabilité de ces femmes demeure une préoccupation car dans la plupart des cas les démarches administratives ont été monopolisées par leur conjoint.

Et que dire des cas des femmes demandeuses d’asile, leur situation est extrême précaire Les femmes sont confrontées la croisée des plusieurs violences : les institutionnelles, auxquelles peuvent s’ajouter d’autres types de violence (le racisme, le capacitisme, l’âgisme, le colonialisme)

Nous nous solidarisons avec toutes les femmes du Québec et nous serons présentes dans les actions entreprises par le mouvement des femmes pour lutter contre la violence faites aux femmes.

Pas une de plus, solidarité avec les femmes d’ici et d’ailleurs

https://www.pressegauche.org/Les-femmes-immigrantes-et-les-violences-faites-aux-femmes

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Arrêtez de nous tuer !! Marche pour dénoncer les violences faites aux femmes 

Québec, 8 novembre 2023 – Le Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale (RGF-CN) a organisé une marche suite à l’annonce du féminicide de Daphnée Jolivet survenu à Québec le 25 octobre dernier.

« Nous sommes en colère, et nous le demeurerons tant et aussi longtemps que ces drames continueront d’arriver. C’est le 10e féminicide de l’année au Québec, combien en faudra-t-il pour que le gouvernement agisse ? », s’exclame Catherine Gauthier, co-coordonnatrice du RGF-CN. La marche qui a réuni une centaine de militantes ce midi visait à briser le silence, et exiger du gouvernement de faire de la lutte aux violences faites aux femmes une priorité.

Les féminicides : des violences banalisées et normalisées 
« Nous souhaitons, par cette marche, exprimer notre colère, notre tristesse, notre indignation face aux féminicides qui se multiplient à une vitesse effarante, qui laissent dans leur sillage des enfants orphelins, des proches, des familles, des ami-e-s victimes de cette haine envers les femmes », déplore Catherine Gauthier.

Ces violences sont le fruit d’un rapport de domination des hommes sur les femmes que la société tolère, dû au patriarcat. Les femmes aux intersections de plusieurs systèmes d’oppression tels les femmes immigrantes, les femmes autochtones, celles en situation de handicap, les jeunes femmes, les femmes des communautés LGBTQIA, les femmes âgées, en situation d’itinérance, en situation de dépendance économique, et les femmes que la société racise sont parmi les plus à risque de subir une ou plusieurs formes de violences, elles sont surreprésentées dans les victimes de féminicides.

Pas une de plus 
Il faut refuser de baisser les bras et d’accepter que d’autres femmes soient agressées, violentées, tuées. Des solutions pour mettre fin à la violence, il en existe ! Ça passe notamment par l’augmentation du financement en prévention, en accompagnement et en hébergement des femmes victimes de violences conjugales et sexuelles, par des formations obligatoires et continues sur la violence conjugale pour tous les acteurs et les actrices qui interviennent auprès des femmes et des enfants, par des changements en profondeur de la culture de notre système de justice où les agresseurs peuvent récidiver en attente de leur procès. Les solutions sont multiples et doivent dénoncer le caractère inacceptable et criminel de la violence conjugale et renforcer la confiance des victimes et du public dans l’administration de la justice.

« Nous sommes présentes aujourd’hui pour que la population prenne conscience que la violence prend racine dans les rapports inégaux entre les femmes et les hommes et qu’il est urgent, et possible, d’y mettre fin » souligne Catherine Gauthier.

Le RGF-CN regroupe des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale et travaille à la défense des droits et des intérêts de toutes les femmes, l’égalité des femmes entre elles et l’amélioration des conditions de vie.

https://www.pressegauche.org/Arretez-de-nous-tuer-Marche-pour-denoncer-les-violences-faites-aux-femmes-58994

Auteur : entreleslignesentrelesmots

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