Le Pitch
Tous les ans, 5000 irlandaises doivent se rendre en Angleterre pour avorter. Leurs compatriotes disent qu' »elles prennent le bateau. » En plus de se sentir isolées et criminelles, elles doivent débourser des centaines d’euros. Mais des deux côtés de la mer, des militants, comme Gillian qui a vécu la même chose, sont prêts à les aider.
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Notre projet
Alors que la France est sur le point de célèbrer les 40 ans de la loi Simone Veil, l’accès à l’avortement est toujours refusé en Irlande, en Pologne, à Malte et à Chypre. En Irlande, où nous avons vécu pendant un an, il n’est autorisé qu’en cas de danger pour la vie de la mère.
A travers l’histoire des Irlandaises, ce film rappelle que le droit des femmes à disposer de leur corps n’est toujours pas acquis. Il questionne le poids de la politique dans l’intimité des femmes, toutes susceptibles d’être un jour confrontées à un tel choix.
Un sujet actuel
C’est l’Espagne qui a fait les gros titres ces dernières semaines, depuis que le gouvernement a prévu de limiter le droit à l’avortement. De notre côté de la frontière, on découvrait avec stupeur qu’il était encore possible de retourner en arrière. Et on en parle moins, mais la Lituanie prend le même chemin. Alors il faut de nouveau se pencher sur la question : qui d’autre que les femmes elles-mêmes peuvent décider ? Le combat des Irlandaises est un sujet terriblement actuel.
Un sujet universel, l’exemple irlandais
En France, on connait bien l’Irlande. Enfin, la Saint-Patrick, la beauté de ses paysages, ses pubs, et la sympathie légendaire de ses habitants. Mais ce pays a une histoire très riche, souvent douloureuse. Sur une île longtemps colonisée par son puissant voisin protestant, le catholicisme n’est pas seulement une religion mais une question politique à l’origine du mouvement pour son indépendance. Il est aujourd’hui le principal rempart à la libéralisation de l’avortement.
Un sujet tabou
En Irlande, l’avortement est vécu comme une chose honteuse qui doit rester secrète. Les femmes qui s’expriment publiquement sont rares et elles sont considérées comme des héroïnes par les partisans de la libéralisation. Parfois un drame, comme la mort de Savita Halappanavar en 2012, relance le débat sans que leurs voix soient réellement entendues. “Take the boat” leur donne la parole.
Et après ?
Compte tenu de l’actualité, nous aimerions développer le projet sur le web. Une carte interactive de l’Europe permettrait à l’internaute de naviguer d’un pays à l’autre pour avoir une vision globale des disparités en matière de droit à l’avortement à l’aide de vidéos, de témoignages et de données chiffrées.
« Take the Boat » dispose du soutien de la Bourse Brouillon d’un rêve 2013 de la SCAM.
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