Solidarité internationale avec les travailleurs de VIOME devant la menace immédiate de la liquidation

Les travailleurs de VIOME à Thessalonique, en Grèce, se sont levés contre la pauvreté et le chômage. Ils ont entamé une longue lutte pour l’autogestion de l’usine et ce dans un contexte hostile. Cela fait deux ans qu’ils produisent et commercialisent des produits de nettoyage écologique dans l’usine occupée, ce qui leur garanti un revenu modeste pour leur famille. Ils ont travaillé dans des conditions d’égalité les uns par rapport aux autres, prenant les décisions collectivement grâce à leur assemblée. Ce faisant, ils ont reçu une grande vague de solidarité en la Grèce mais aussi de l’étranger, convertissant leur lutte en une lutte emblématique pour la dignité humaine en Grèce en temps de crise.

Les anciens propriétaires de l’usine – la famille Fillipou – n’ont jamais cessé les tentatives de nuire au processus, par des obstacles légaux à chacune des étapes de leur chemin. Cela fait quatre ans qu’ils ont abandonné l’usine, s’appropriant tous les bénéfices et laissant derrière eux une dette de cent millions d’euros qui s’abat maintenant sur les travailleurs, maintenant leur familles dans la pauvreté et la misère. Aujourd’hui ils refont surface, conspirant avec les syndics et le système judiciaire afin de liquider l’entreprise.

Alors que les anciens propriétaires ont été condamnés à 123 mois de prison en première instance pour les millions d’euros de dettes pour les travailleurs, la cour d’appel a réduit cette peine à 43 mois de sursis, et annulé les compensations pour les travailleurs. En même temps, le 23 mars aura lieu un nouveau jugement, où sera évalué la pétition des administrateurs de liquider la machinerie et les installations. Si le tribunal leur donne raison, les intérêts financiers et immobiliers pourront s’immiscer dans l’usine de VIOME.

Les travailleurs de VIOME et le mouvement de solidarité national et international somme décidés à résister à la probable vente par tous les moyens disponibles. Le vendredi 20 mars, nous protesteront dans le centre-ville de Thessalonique, avec un marché d’agriculteurs et une vente directe des produits de VIOME pour le public. Le lundi 23 mars nous nous réunirons en face du palais de justice pour protester contre l’intention des administrateurs et des juges de liquider l’entreprise et ses installations – qui condamnerait les travailleurs à perdre leur emploi et leurs familles à la précarité – afin de servir les détenteurs du pouvoir.

De plus, nous déclarons que, indépendamment de la décision du tribunal, nous sommes décidés à rester fermes et à défendre l’usine VIOME, un lieu de travail qui se maintient en vie grâce à la détermination des travailleurs ainsi qu’à la solidarité de la communauté. Nous refusons de laisser l’usine aux mains des pouvoirs judiciaires, qui ont refusés à plusieurs reprises de faire justice pour les travailleurs et les plus défavorisés.

Notre destin est entre nos mains, nous gérons nous-même notre travail et notre vie. Nous n’allons pas permettre que qui que ce soit détruise ce que nous avons construit avec tant d’efforts. Nous déclarons aux juges, à la police, aux syndics, aux anciens propriétaires et aux aspirants acheteurs :

VIOME N’EST PAS A VENDRE !

VIOME EST AUX TRAVAILLEURS !

Source : http://www.viome.org/p/francais.html

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Solidarity with the workers of VIOME ApA

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Solidarity with the workers of VIOME from Aubenas

Solidarity with the workers of VIOME from Aubenas B

 

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Invitation à envoyer le mail suivant à cette adresse : protbiometal@gmail.com

J’exprime ma totale solidarité avec les travailleuses et les travailleurs grec-que-s de l’entreprise VIOME (Thessalonique) afin qu’ils/elles puissent poursuivre leur expérience de gestion ouvrière. Je demande expressément à la justice grecque de ne pas remettre en cause une expérience autogestionnaire qui a permis de préserver les emplois et de démontrer qu’une autre économie est possible.

Salutations solidaires

I express my total solidarity with the Greek workers of VIOME (Thessalonic) in order for them to keep on their experience of labor management. I specifically ask the Greek justice not to question this self-management experience which protects jobs and demonstrates that another economy is possible.

With solidarity

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Los trabajadores de VIOME en Tesalónica, Grecia, han plantado cara al desempleo y la pobreza, llevando a cabo una larga lucha para autogestionar la fábrica ocupada en condiciones muy adversas. Desde hace dos años, han estado produciendo y comercializando productos de limpieza ecológicos en la fábrica ocupada, garantizando un modesto ingreso para sus familias. Han estado trabajando en condiciones de igualdad y decidiendo colectivamente a través de la asamblea. Al mismo tiempo, han recibido una gran ola de solidaridad desde Grecia y el extranjero, convirtiendo su lucha en una lucha emblemática para la dignidad humana en Grecia en pleno crisis.

Los ex propietarios de la fábrica, la familia Fillipou, nunca han dejado de intentar obstruir el proceso, presentando obstáculos legales en cada paso del camino. Hace cuatro años abandonaron la fábrica, apropiándose de todos los beneficios y dejando una deuda de cientos de millones de euros hacia los trabajadores, condenando a sus familias a la pobreza y la miseria. Hoy vuelven a aparecer, conspirando con los síndicos y el sistema judicial con el fin de liquidar la empresa.

Mientras que los ex propietarios fueron condenados a 123 meses de prisión en primera instancia por los millones de euros adeudados a los trabajadores, el tribunal de apelaciones redujo esta condena a 43 meses de sentencia suspendida, absolviendo, en efecto, a los ex propietarios de tener que compensar a los trabajadores.

Al mismo tiempo, el 23 de marzo se celebra un nuevo juicio, donde se evaluará la petición del administrador de liquidar la maquinaria y las instalaciones. Si el tribunal falla a favor, los grandes intereses financieros e inmobiliarios tendrán la oportunidad de poner un pie en la fábrica de VIOME.

Los trabajadores de VIOME y el movimiento de solidaridad nacional e internacional estamos decididos a resistir una posible venta con cualquier medio disponible. El viernes 20 de marzo llevaremos a cabo una protesta en el centro de la ciudad de Tesalónica, con un mercado de agricultores y la venta directa de los productos de VIOME al público. El lunes 23 de marzo nos reunimos frente al Palacio de Justicia, para protestar contra la intención de los administradores y de los jueces de liquidar la empresa y sus instalaciones, condenando así a los trabajadores y sus familias al desempleo y la miseria con, con tanto de servir los intereses de los poderosos.

Además declaramos que, independientemente de la decisión del tribunal, estamos decididos a mantenernos firmes y defender la fábrica de VIOME, un lugar de trabajo que se mantiene vivo gracias a la determinación de los trabajadores y la solidaridad de la comunidad más amplia. Nos negamos entregarla a los poderes judiciales, que se han negado en repetidas ocasiones a impartir justicia para los trabajadores y los más desfavorecidos.

Nuestro destino está en nuestras propias manos, gestionamos nuestro trabajo y nuestra vida nosotros mismos. No vamos a permitir que nadie destruya lo que hemos construido con tanto esfuerzo. Declaramos a los jueces, a la policía, a los síndicos, a los ex propietarios y a aspirantes compradores:

VIOME NO ESTA EN VENTA!

VIOME ES DE LOS TRABAJADORES!

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The workers of VIOME in Thessaloniki, Greece, have stood up against unemployment and poverty by carrying through a long struggle to self-manage the occupied factory, in very adverse conditions. For two years now, they have been producing and commercializing ecological cleaning products at the occupied premises, ensuring a modest income for their families. They have been working on terms of equality, deciding collectively through the general assembly. At the same time they have received a big wave of solidarity from Greece and abroad, converting their struggle into an emblematic struggle for human dignity in crisis-stricken Greece.

The ex-owners of the factory, the Fillipou family, have never stopped trying to obstruct the process, posing legal hurdles in every step along the way. Four years ago they abandoned the factory, keeping all the benefits to themselves and leaving hundreds of millions in unpaid wages to the workers, condemning their families to poverty and misery. Today they appear again, conspiring with the state-appointed bankruptcy administrators and the judicial system in order to liquidate the company.

While the ex-owners were convicted to 123 months in jail at first instance for the millions owed to the workers, the court of appeals reduced this sentence to a 43 months suspended sentence, thus in effect absolving the ex-owners from having to ever pay back the workers.

At the same time, on March 23 there is a new trial to decide on the administrator’s request to liquidate the machinery and the premises. If the court rules in favour, big financial and real estate interests will have the opportunity to gain a foothold in the VIOME premises.

The workers of VIOME and the national and international solidarity movement are determined to resist a possible sell off by any means available. On Friday, March 20 we are carrying out a protest at Thessaloniki’s city centre, including a farmers market and the direct sale of the VIOME products to the public. On Monday, March 23 we gather in front of the court house, to protest against the intention of the administrators and the judges to liquidate and sell off the company and its premises, to condemn the workers and their families to unemployment and misery in order to serve the interests of the powerful.

Furthermore we declare that, regardless of the ruling of the court, we are determined to stand our ground and defend the VIOME factory, a workplace that was kept alive thanks the determination of the workers and the solidarity of the wider community. We refuse to surrender it to the judicial powers, which have repeatedly denied justice to the workers and the underprivileged.

Our destiny is now in our own hands, we manage our work and our lives ourselves. We will not permit anyone to destroy what we have built with so much effort. We declare to the judges, the police, the administrators, the ex-owners and any prospective buyers:

VIOME IS NOT FOR SALE!

VIOME WILL REMAIN IN THE HANDS OF THE WORKERS!

Auteur : entreleslignesentrelesmots

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