Les interdictions imposées par le pouvoir en Iran font grimper en flèche le nombre d’avortements illégaux

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La dictature iranienne a renforcé les restrictions sur les avortements médicaux et interdit la distribution gratuite de contraceptifs en 2021, dans un contexte de panique morale liée au taux de natalité. Les femmes iraniennes ont choisi d’avoir moins d’enfants, en partie à cause de la crise économique.

Cette situation a suscité des inquiétudes en matière de santé publique quant au nombre d’avortements illégaux. Des représentants du gouvernement ont déclaré que chaque année, entre 300 000 et 600 000 avortements sont pratiqués dans le pays, dont plus de 90% sont illégaux. L’accès à la contraception et à l’avortement légal alimente un dangereux marché noir. Jusqu’à récemment, les avortements pouvaient être pratiqués légalement au cours des quatre premiers mois de la grossesse si trois médecins s’accordaient à dire que la grossesse menaçait la vie de la femme ou que le fœtus présentait de graves handicaps susceptibles d’entraîner des difficultés extrêmes pour la mère. Toutefois, en vertu de la loi sur le « rajeunissement de la population et le soutien à la famille » adoptée en novembre 2021, les cas d’avortement sont désormais tranchés par un panel composé d’un juge et de deux professionnels de la santé.

Les experts des droits de l’homme de l’ONU se sont prononcés contre cette loi et ses conséquences.

« Les données montrent clairement que la criminalisation de l’interruption de grossesse ne réduit pas le nombre de femmes qui ont recours à l’avortement ». Au contraire, elle oblige les femmes à risquer leur vie en subissant des procédures clandestines et dangereuses.

Les avortements clandestins ne sont pas toujours dangereux, mais ils sont souvent pratiqués dans des conditions insalubres et dangereuses. La gratuité de la contraception pourrait réduire considérablement le nombre d’avortements pratiqués en Iran.

L’inquiétude suscitée par la législation restrictive qui pousse les femmes à recourir à l’avortement clandestin intervient six mois après le début d’un mouvement de protestation courageux et résistant en faveur des droits des femmes en Iran. Les récentes grèves ont stimulé le mouvement.· 

Une enquête d’opinion menée auprès de 158 000 Iraniens par l’institut néerlandais Gamaan à la fin du mois de décembre 2022 a montré que 81% d’entre eux rejetaient l’État islamique, contre 15% qui le soutenaient. Parmi ces derniers, 40% préféreraient une république démocratique et 22% une monarchie constitutionnelle.

Le soutien aux femmes et aux travailleurs iraniens est important au Royaume-Uni, mais il est également passif. Les manifestations de solidarité sont largement composées d’Iraniens.

Le comité de solidarité avec le mouvement des travailleurs iraniens a été créé pour tenter de construire une solidarité active avec les manifestations et les grèves iraniennes. Présidé par le député John McDonnell, le comité a pour objectif de fournir des informations sur la lutte du peuple en Iran, de mobiliser le soutien et la solidarité avec le soulèvement révolutionnaire, de condamner les violations des droits et les exécutions, et de faciliter les liens directs entre les organisations de travailleurs.

Katy Dollar, 17 mai 2023
https://www.workersliberty.org/story/2023-05-17/irans-bans-make-illegal-abortions-soar
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Auteur : entreleslignesentrelesmots

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