La Russie transforme les zones occupées de l’Ukraine en camp armé

Avec l’aimable autorisation de la revue inprecor

Après dix ans de guerre et deux ans d’invasion totale, l’analyse concrète des opérations impérialistes de la Russie en Ukraine révèle leur nature coloniale, en raison de leur ampleur et de leurs formes ultra-autoritaires.

La Russie est en train de transformer les parties de l’Ukraine qu’elle a occupées en une gigantesque zone tampon militaire, à partir de laquelle de nouvelles attaques pourraient être lancées, a averti le Eastern Human Rights Group (EHRG) [1]. L’expansion des infrastructures de combat, d’entraînement et de transport, ainsi que la mobilisation forcée des hommes locaux, ont été documentées dans un rapport récent du Groupe, lequel défend les droits du travail et les droits civils dans les zones occupées.

Alors que les structures militaires se multiplient, l’industrie stagne dans les territoires occupés. Les passeports russes sont imposés aux jeunes et aux moins jeunes, le dogme impérial aux élèves des écoles. La terreur se poursuit face à toute forme de protestation.

Je vais essayer ici de présenter la situation dans les zones occupées, avec des liens vers d’autres sources, alors que l’invasion russe à grande échelle de l’Ukraine entre dans sa troisième année (voir l’encadré).

Militarisation
Quatre nouvelles unités militaires ont été créées dans les parties occupées des régions de Lougansk, Donetsk et Zaporijjia. Les signes du renforcement militaire [2] relevés dans le rapport de l’EHRG publié le mois dernier [3] comprennent :

* Le développement des établissements d’enseignement supérieur paramilitaires, y compris la création l’année dernière d’une branche de l’école navale Nakhimov à Marioupol, la ville du sud de l’Ukraine où des milliers de civil·es ont été tué·es par l’action militaire russe en 2022.

* L’ouverture d’énormes installations d’entraînement adapté à la guerre urbaine : le terrain d’entraînement militaire combiné Zoryanyi 8, d’une superficie de 27 hectares, à Donetsk, avec une capacité permanente d’entraînement de 3 000 à 4 000 soldats, et une deuxième installation à Lougansk. Trois autres installations sont prévues. Vera Yastrebova, membre de l’EHRG, a déclaré au site web NV.Ua : « Ce n’est pas le développement industriel des zones occupées qui est important pour le Kremlin, mais le développement stratégique et militaire : former des soldats et les lancer immédiatement dans la bataille contre l’Ukraine ».

* L’ouverture de quatre commissariats militaires qui procèdent à la mobilisation forcée des hommes de la région.

* L’incorporation des territoires occupés dans le district militaire sud de la Russie, et la formation d’une unité du Service fédéral de sécurité (FSB) à Donetsk, et de deux unités de la Garde nationale russe. Ces services sont chargés de surveiller la population locale ; l’EHRG indique qu’ils peuvent également être utilisés comme unités de blocage pour freiner les désertions et le mouvement de retraite des troupes russes sur la ligne de front.

* La création d’une nouvelle compagnie ferroviaire, Novorossiya Railways. Ses priorités seront de construire deux lignes : la première de Rostov-sur-le-Don, dans le sud de la Russie, à la Crimée en passant par l’Ukraine occupée ; et de Taganrog à Marioupol, Volnovakha et Donetsk. Ces lignes amélioreraient la logistique militaire russe et réduiraient la dépendance de la Crimée à l’égard du pont du détroit de Kertch, qui a été endommagé par les bombardements ukrainiens.

Pavlo Lysyansky, membre de l’EHRG, a déclaré : « Il s’agit d’un travail systématique de la part des envahisseurs pour transformer les régions occupées de l’Ukraine en zone militarisée. Les unités militaires qui y sont basées menaceront constamment le reste du territoire ukrainien. Il n’y aura pas de vie normale dans les zones occupées » [4].

La russification forcée
La pression s’accentue sur les citoyens ukrainiens des zones occupées pour qu’ils acceptent la citoyenneté russe. À partir du 1er janvier 2024, les soins de santé seront refusés à celleux qui n’ont pas de passeport russe [5]. Les autorités prévoient également d’exiger des passeports russes pour utiliser Internet [6] et pour que les personnes sans chauffage bénéficient d’appareils de chauffage au gaz [7].

Les patrons des entreprises locales ont redoublé d’efforts pour obliger leurs employé·es à accepter les passeports russes, a rapporté l’EHRG. « Par exemple, dans une mine, le service du personnel rédige des tas de déclarations au nom des employés et les envoie au ministère de l’intérieur. Les directions des écoles, les universités et des foyers pour enfants les rédigent au nom des parents ».

La campagne visant à forcer les gens à abandonner leur nationalité ukrainienne a commencé à Donetsk et Lougansk en 2019 [8], et à Zaporijjia et Kherson après l’invasion de 2022. Les menaces se sont rapidement multipliées [9] à l’encontre de celles et ceux qui refusaient. En mai de l’année dernière, le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine a déclaré que 1,5 million de passeports avaient été distribués [10], et le total n’a cessé d’augmenter depuis lors [11].

La russification fournit de la chair à canon. L’inclusion des territoires occupés dans l’appel annuel de la Russie réalisé en octobre dernier a eu pour conséquence que des hommes âgés de 18 à 27 ans ont été « soumis à la conscription […] dans une force armée en guerre contre leur propre pays », selon un rapport du Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme [12] – l’une des nombreuses violations des conventions de Genève commises par la Russie.

Les enfants n’y échappent pas non plus. À partir de septembre, les jeunes de 14 à 18 ans devront suivre un cours sur « la sécurité et la défense de la patrie » [13], incluant un entraînement militaire. Et les bandits sont transformés en héros : Iounarmia (contraction signifiant « armée de la jeunesse »), un mouvement de 29 000 personnes, dispense une formation militaire et une idéologie impériale aux adolescent·es. Il lui a été ajouté en décembre une unité portant le nom de Kirill Stremooussov, un fonctionnaire de Kherson qui a collaboré avec enthousiasme à l’occupation avant sa mort en novembre 2022 [14].

Et bien sûr, la déportation forcée d’enfants ukrainien·nes vers la Russie [15] se poursuit [16]. Sergueï Mironov, chef de l’un des partis d’opposition au Parlement russe, a adopté illégalement l’un d’entre eux [17].

Les passeports sont également un moyen de contrôler les dissident·es. Les autorités d’occupation ont préparé des documents pour priver les gens de leur citoyenneté et les rendre apatrides, sur recommandation du FSB. Ces mesures seront utilisées pour lutter contre « la montée de la contestation sous l’occupation, causée par les problèmes sociaux et économiques », a averti l’EHRG.

La position officielle de l’Ukraine est de soutenir celles et ceux qui se trouvent dans les territoires occupés ou qui en sont originaires et qui souhaitent conserver la citoyenneté ukrainienne. Mais une masse de paperasserie menace d’étrangler toutes celles et ceux dont le cas est moins simple. Un rapport publié dans Commons, la revue socialiste, explique comment les personnes qui ont quitté le Donbass occupé lorsqu’elles étaient enfants, et qui sont aujourd’hui adultes, ont été contraintes d’entrer dans un cercle vicieux d’apatridie, en grande partie à cause du service national des migrations de l’Ukraine [18].

*-*
Les territoires occupés par la Russie

Environ 18 % du territoire ukrainien est occupé par les forces armées russes :
1. La République autonome de Crimée, annexée par la Fédération de Russie en 2014.
2. Des parties de la région de Donetsk et la majeure partie de la région de Lougansk, contrôlées depuis 2014 par des séparatistes soutenus par la Russie qui ont établi des « républiques populaires » non reconnues. Ces régions comprennent la majeure partie de la région industrielle du Donbass, productrice de charbon et de fer. En 2014-17, on estime que la population a diminué de moitié, principalement en raison des migrations vers d’autres régions de l’Ukraine et vers la Russie. En février 2022, deux jours avant l’invasion totale, ces « républiques » ont été reconnues par la Russie.
3. Les parties des régions de Kherson, Mykolaïv et Zaporijjia qui ont été envahies en 2022.
En septembre 2022, le gouvernement russe a affirmé avoir annexé l’ensemble de Donetsk, Lougansk, Kherson et Zaporijjia, y compris les anciennes « républiques » et les zones encore sous contrôle ukrainien.

*-*

Destruction industrielle
Les pénuries d’eau et la pollution des réservoirs et des rivières constituent un problème croissant dans les territoires occupés. La principale source de pollution, avertit l’EHRG, est l’exploitation minière illégale – principalement des petites exploitations à ciel ouvert, 900 selon un décompte récent incluant les sites abandonnés. Le groupe accuse les propriétaires de mines illégales d’être responsables de 64 décès en 2023, principalement des travailleurs employé·es avec peu ou pas de procédures de sécurité.

Les mines illégales se sont développées sur les ruines du bassin houiller du Donbass, qui était encore récemment l’un des plus grands d’Europe. Lorsque la guerre a commencé en 2014, il y avait plus de 100 mines dans les « républiques » de Donetsk et de Louhansk, soutenues par la Russie. Au moins 49 d’entre elles ont été fermées par les inondations, selon une étude récente [19].

En 2022, les « républiques » ont envoyé un grand nombre de mineurs au front : 58% de la main-d’œuvre des mines de Lougansk, selon les autorités d’occupation de cette ville [20]. Cet hiver, les autorités de Donetsk ont supplié la Russie d’envoyer des travailleurs pour maintenir les mines ouvertes [21], alors que les maisons des villages miniers, qui étaient chauffées par les mines, ont connu le froid lorsque le travail a cessé.

Compte tenu de l’absence de normes de sécurité, les écologistes sont particulièrement préoccupé·es par la pollution provenant de deux mines fermées depuis longtemps : la mine Oleksandr-Zakhid, qui stocke des déchets dangereux depuis 1989, et la mine Yunyi Komunar, dans laquelle les autorités soviétiques ont utilisé une explosion nucléaire pour faciliter le dégagement de méthane en 1979, et qui est fermée depuis 2002.

L’industrie sidérurgique, qui était autrefois la principale activité d’exportation de l’Ukraine, a également été saccagée. Parmi les grandes aciéries situées sur le territoire contrôlé par la Russie, l’usine Azovstal de Marioupol, autrefois la plus grande d’Europe, a été détruite par les bombardements russes. L’usine d’Alchevsk, qui produisait régulièrement 4 millions de tonnes d’acier par an, n’en produit plus que la moitié [22].

L’industrie sidérurgique des territoires contrôlés par le gouvernement, dont les exportations ont été entravées par les bombardements russes dans la mer Noire, est également en difficulté [23]. Après la crise financière de 2008-2009, la production annuelle d’acier de l’Ukraine a chuté d’environ 40 millions de tonnes à environ 30 millions. Le déclenchement de la guerre en 2014 l’a ramenée à environ 20 millions de tonnes ; l’année dernière, elle était d’environ 6 millions de tonnes.

Terreur et répression
Lorsque les forces russes sont entrées dans le sud de l’Ukraine en 2022, les civils ont été terrorisés par d’intenses bombardements aériens. L’ampleur de la dévastation – que la Russie a tenté de dissimuler de son mieux – apparaît de plus en plus clairement : à Marioupol, les estimations du nombre de civil·es tué·es vont de 8 000 [24] à 25 000, voire plus [25].

Un rapport publié ce mois-ci par Human Rights Watch [26] et d’autres organisations détaille les dégâts subis par plusieurs centaines d’immeubles d’habitation, d’hôpitaux, d’écoles et d’infrastructures hydrauliques et électriques. Il montre comment les forces d’occupation ont travaillé à empêcher les tentatives d’évacuation et d’acheminement de l’aide humanitaire.

Une enquête du Financial Times montre que les films des médias russes sur la reconstruction de la ville sont falsifiés. Une grande partie des 100 000 personnes restant à Marioupol – moins d’un quart de la population d’avant l’invasion – vivent dans des appartements en ruine, sans chauffage, sans eau et sans autres éléments vitaux.

Les bombardements ont ouvert la voie à une répression brutale. Les élus locaux et les journalistes ont été arrêtés dès l’arrivée de l’armée russe : certains, dont Ihor Kolykhaïev, le maire de Kherson, sont toujours détenus [27]. La plupart des personnes libérées ont été soumises à la torture [28] ou à des mauvais traitements, selon le bureau du commissaire aux droits de l’homme des Nations unies.

Les attaques contre les droits civils sont incessantes. Des tribunaux russes dotés de juges russes ont été introduits, en violation du droit international. Parmi les cas qui ont préoccupé l’ONU, on peut citer le cas d’une femme condamnée pour avoir publié sur les réseaux sociaux une vidéo de chansons ukrainiennes populaires, ainsi que la condamnation rétroactive d’un homme pour l’organisation d’une manifestation sur le territoire ukrainien en 2016.

Dans les territoires occupés en 2014, la répression des militants politiques est particulièrement sévère en Crimée. Des dizaines de personnes ont été enfermées sur la base d’accusations forgées de toutes pièces, d’une manière qui rappelle l’appareil répressif de la Russie elle-même.

Les autorités russes tentent, selon le procédé colonial classique, de chasser la langue ukrainienne des écoles [29]. Toutes les religions, à l’exception de l’Église orthodoxe russe, sont persécutées. Les défenseurs des droits de l’homme ont expliqué, lors d’une conférence de presse tenue le mois dernier, que les témoins de Jéhovah, diverses communautés protestantes et musulmanes ont été pris pour cible, mais aussi l’Église orthodoxe ukrainienne [30].

La résistance à l’invasion persiste. Le dernier rapport du centre régional des droits de l’homme de Lougansk [31], Alternative, contient des dizaines d’exemples de protestations individuelles à petite échelle. Rien qu’en Crimée, jusqu’en décembre de l’année dernière, 590 poursuites ont été engagées pour avoir « discrédité » les forces d’occupation  [32]. À Zaporijjia, le FSB a affirmé avoir arrêté trois adolescents, membres d’un groupe appelé Black Sabotage, pour avoir attaqué les forces d’occupation [33].

L’occupation russe des territoires ukrainiens a beaucoup d’éléments en commun avec d’autres occupations impérialistes survenues au cours des siècles. Elle s’accompagne d’une forte rhétorique nationaliste grand-russe et de tentatives d’effacement de la langue, de la religion et de la culture de l’Ukraine – historiquement, la plus grande colonie de la Russie.

L’occupation s’appuie sur la terreur, à commencer par les opérations aériennes contre des civil·es sans défense – dont beaucoup, dans le sud et l’est du pays, sont des russophones que les envahisseurs prétendaient protéger.

Même aujourd’hui, deux ans après l’invasion, les membres du mouvement syndical européen qui soutiennent le droit des Ukrainien·nes à se défendre contre cet assaut sont souvent réprimandé·es, non seulement par les apologistes de Poutine, mais aussi par les « pacifistes », qui prétendent que l’objectif premier de l’action de la Russie est de se défendre contre l’agression des puissances de l’OTAN.

Le caractère de l’occupation et la militarisation des territoires occupés en vue de nouvelles attaques contre l’Ukraine ne font que discréditer davantage cette logique profondément erronée.

Simon Pirani*, le 21 février 2024
Publié dans inprecor n°719, avril 2024

* Simon Pirani est écrivain, historien et chercheur britannique dans le domaine de l’énergie. Professeur honoraire à l’École des langues et cultures modernes de l’Université de Durham, il tient un blog militant sur People and Nature. Ancien membre du Workers Revolutionary Party, organisation britannique trotskiste, ancien rédacteur en chef du journal syndical britannique des mineurs, son livre le plus récent s’intitule Burning Up : A Global History of Fossil Fuel Consumption.

[1] Eastern Human Rights Group est une organisation de défense des droits humains fondée le 27 juillet 2014 dans la ville de Debaltsevo par un groupe d’avocats (personnes déplacées) des régions de Donetsk et de Lougansk, pendant les hostilités dans les régions orientales de l’Ukraine, dans le but de protéger les droits et libertés fondamentaux de l’homme et du citoyen.
[2]
« Les efforts de Moscou pour fortifier et militariser le sud-est occupé de l’Ukraine – analyse d’un expert », 9 juin 2024, The New Voice of Ukraine.
[3]
« Militarisation covers everything. How Russia is turning the occupied territories into a large military base », Victoria Ischenki, 30 janvier 2024, Nouvelles du Donbas.
[4] Cité par Maxime Butchenko
dans The New Voice of Ukraine du 11 janvier 2024.
[5]
« Les Russes privent les Ukrainiens du droit “des territoires temporairement occupés” à l’assistance médicale », 30 décembre 2023, Sprotyv.
[6]
« Les Russes envisagent de “passerportiser” l’internet – CNS », 3 janvier 2024, The New Voice of Ukraine.
[7]
« Les Russes ont imaginé une nouvelle méthode de régularisation forcée – Centre for National Resistance », 17 janvier 2024, The New Voice of Ukraine.
[8]
« Les morceaux d’États russes du Donbass ne sont pas des “républiques populaires” », Simon Pirani, 2 mars 2022, Jacobin.
[9]
« La Russie menace les Ukrainiens qui refusent la citoyenneté russe », Kseniya Kvitka, 16 mai 2023, Human Rights Watch.
[10]
« La Russie a délivré des passeports à 1,5 million de personnes dans l’Ukraine annexée, déclare le Premier ministre russe », 30 mai 2024, Reuters.
[11] « La passportisation forcée dans les zones occupées par la Russie de l’Ukraine », 2 août 2023, Humanitarian Research Lab.
[12]
« Rapport sur la situation des droits de l’homme en Ukraine du 1er août au 30 novembre 2023 », 13 décembre 2023, Nations unies.
[13]
« La militarisation s’intensifie sur le territoire ukrainien temporairement occupé par la Fédération de Russie. Désormais, tous les écoliers seront contraints de suivre des “cours pour jeunes combattants”, a déclaré le militant des droits de l’homme Lysyansky », 29 janvier 2024, Censor.net.
[14] Iounarmia a été créée en 2015 par Poutine. Chaque école doit avoir son détachement. Le site de Iounarmia rapporte qu’il comptabiliserait même 1,4 millions de membres.
Lire « Les enfants de l’Ukraine occupée sont enrôlés dans “l’armée de la jeunesse” paramilitaire pour apprendre à “se battre pour la Russie” », 2 janvier 2024, Halya Coynash, Human Rights in Ukraine.
[15]
« Comment Moscou s’empare des enfants ukrainiens pour en faire des Russes », 17 mars 2023, Sarah el Deeb, Anastasiia Shvets et Elizaveta Tilna, Associated Press.
[16]
« Les enfants ukrainiens disparus retrouvés en Russie par des détectives numériques », 9 février 2024, Anna Holligan, BBC.
[17]
« Un enfant ukrainien disparu retrouvé par un allié de Poutine », 23 novembre 2023, Hilary Andersson, BBC.
[18]
« Les enfants de l’occupation : “J’ai le sentiment d’être personne. C’est comme si je n’existais pas” », 24 janvier 2024, Hanna Nevidoma, Commons.
[19]
« L’impact de la guerre de la Russie contre l’Ukraine sur la santé environnementale », 5 janvier 2024, National Library of Medecine.
[20]
« Vladimir Poutine a discuté avec Leonid Pasechnik de la situation au sein de la société houillère Vostokugl »,21 décembre 2022, Tek-All.
[21] « Selon Kiev, la pénurie de main-d’œuvre dans la partie occupée de Donetsk est due à la conscription », 20 décembre 2023,
The New Voice of Ukraine.
[22]
« Lancement du laminoir à tôles n°1 de l’usine sidérurgique d’Alchevsk », 12 janvier 2024, Uniclass.
[23]  
« L’industrie sidérurgique ukrainienne cherche des stratégies pour relancer les exportations », 17 décembre 2023, Metal Miner, Oil Price.
[24]
« Ukraine : Nouveaux éléments sur la dévastation de Marioupol par la Russie », 8 février 2024, Human Rights Watch.
[25]
« La Russie efface l’identité ukrainienne de Marioupol et s’appuie sur les morts », 23 décembre 2023, Lori Hinnant, Vasilisa Stepanenko, Sarah El Deeb et Elizaveta Tilna, Associated Press.
[26] Idem.
[27]
« La Russie reconnaît détenir le maire de Kherson 15 mois après l’avoir enlevé parce qu’il refusait de collaborer »,18 septembre 2023, Halya Coynash, Human Rights in Ukraine.
[28]
« Les Russes “considèrent la torture comme un divertissement” – Le maire adjoint d’Enerhodar a été retenu en otage pendant près d’un an », 28 mars 2023, Halya Coynash, Human Rights in Ukraine.
[29]
« La Russie tente d’éliminer la langue ukrainienne des écoles dans la région occupée de Zaporijjia », 3 oct. 2023, Halya Coynash, Human Rights in Ukraine.
[30]
« “L’actuelle Fédération de Russie est un ennemi immanent de la liberté de conscience”. Une conférence de presse sur les crimes des occupants contre les communautés religieuses et le clergé s’est tenue à Kiev », 24 janvier 2024, Center for Civil Liberties.
[31]
« La vie sous occupation », n° 029, décembre 2023, janvier 2024, Alternative, human rights centre.
[32]
« Près de 600 Ukrainiens poursuivis pour avoir “discrédité” les forces d’invasion russes en soutenant l’Ukraine dans la Crimée occupée », 8 janvier 2024, Halya Coynash, Human Rights in Ukraine.
[33]
« La police et le FSB ont arrêté trois saboteurs mineurs dans la région de Zaporijjia », 21 décembre 2023, zonews.ru.

Auteur : entreleslignesentrelesmots

notes de lecture

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur la façon dont les données de vos commentaires sont traitées.

En savoir plus sur Entre les lignes entre les mots

Abonnez-vous pour poursuivre la lecture et avoir accès à l’ensemble des archives.

Poursuivre la lecture