1er mai, appel intersyndical : ni les actionnaires, ni les réactionnaires : un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses (différents appels)

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Le 1er mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, va se tenir dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.

En France, les travailleur·euses sont sous la menace d’un nouveau plan d’austérité. Pour multiplier les cadeaux aux entreprises, ce qui aggrave les inégalités sociales, le gouvernement annonce faire des milliards d’économies sur les politiques sociales et les services publics, la transition écologique ou en faisant les poches des chômeurs et chômeuses, de celles et ceux qui sont malades, ou encore en s’attaquant une nouvelle fois au Code du travail. Loin de « désmicardiser » le pays, il poursuit sa politique au service des plus riches en distribuant de l’argent public aux entreprises privées, notamment les plus grosses, sous forme d’exonérations de cotisations sociales : plus les salaires sont bas, plus les aides publiques sont conséquentes, ce qui encourage les directions d’entreprises à maintenir des millions de salarié·es avec des fiches de paie proches du SMIC. A l’image du SMIC, il faut a minima indexer les salaires, pensions et le point d’indice sur les prix. Il y a urgence d’augmenter les salaires et les retraites.

La précarité et la pauvreté gagnent du terrain, en particulier chez les étudiant·es : un·e sur deux travaille pour financer ses études, deux étudiant·es sur trois sautent régulièrement des repas et plus de trois étudiant·es sur dix renoncent à des soins faute d’argent. Un·e sur deux est mal logé·e. Un.e étudiant.e sur 5 ne mange pas à sa faim. Il faut augmenter les minima sociaux, les bourses d’études et réformer en urgence ce système d’aide pour que chacun·e puisse étudier dans des conditions dignes.

Nos organisations appellent à s’opposer aux politiques d’austérité en France comme en Europe. Alors que des profits records sont enregistrés, il faut sortir du choix délétère que l’on nous impose. Pour une Europe sociale et des peuples : ni dépendance à la finance, ni poison de l’extrême-droite, pire ennemi des travailleurs et travailleuses ! Nos organisations militent pour le renforcement de la protection sociale et s’opposent aux projets de contre-réformes qui réduisent les droits et conquis des travailleurs et travailleuses.

Elles dénoncent les attaques aux libertés collectives et individuelles, notamment contre les bourses du travail et le droit de manifester, les libertés syndicales mais aussi les entraves à la liberté d’expression, par exemple sous-couvert des lois anti-terroristes.

Le 1er mai doit aussi être le prolongement des mobilisations du 8 mars pour l’égalité réelle alors que les femmes sont moins payées et plus souvent en situation de précarité.

Nos organisations appellent les travailleuses et travailleurs, les jeunes, étudiant·es et retraité·es, à manifester partout en France le 1er mai contre l’austérité, pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde.

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1er mai, mobilisé-es contre l’austérité,
pour nos salaires, pour la paix !

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Les luttes des travailleurs et travailleuses d’ici sont indissociables de celles menées dans d’autres parties du monde. Nous appelons à faire de ce 1er mai une journée de solidarité internationale :

  • Parce que l’existence et la défense des droits sociaux, des salaires, des conditions de vie, des libertés syndicales, du droit de grève n’ont de véritable sens qu’à l’échelle des pays du monde entier,

  • parce que les artisans de la mondialisation néolibérale s’attachent à détruire les droits sociaux et empêcher la hausse des salaires par les délocalisations,

  • parce que les conflits qui se passent ailleurs ont une résonance ici, et que cette journée s’inscrit dans un contexte marqué par les guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine.

Nous dénonçons aussi la complicité de notre pays et de nos gouvernements dans la vente d’armes et les relations avec des régimes oppressifs et colonisateurs. L’Union syndicale Solidaires réaffirme son engagement pour une paix juste et durable, fondée sur le respect du droit international.

En France, nous sommes confronté·es à la menace d’un nouveau plan d’austérité qui laminera un peu plus les services publics et les politiques publiques garantes du respect de l’intérêt général et d’égalité. Ce gouvernement favorise les intérêts des grandes entreprises au détriment des plus vulnérables et prépare une nouvelle attaque du Code du travail à venir sans compter une énième réforme de l’assurance chômage. Nous refusons cette politique qui creuse les inégalités sociales et met en péril les services publics, la transition écologique et les droits fondamentaux des travailleurs et travailleuses.

Face à la précarité croissante, en particulier chez les étudiant·es, les femmes, les chômeur et chômeuses et les retraité·es, nous demandons des mesures urgentes pour garantir des conditions de vie dignes pour tous et toutes. En ce 1er mai, nous devons également poursuivre les mobilisations pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes, car les inégalités persistent notamment sur le plan salarial et plus de 70% des personnes en situation de précarité alimentaire sont des femmes.

Pour détourner l’attention des questions sociales, Emmanuel Macron a fait adopter en début d’année une nouvelle loi sur l’immigration inepte et alignée sur les idées l’extrême droite. Nous exigeons son abrogation et la régularisation des sans-papiers à commencer par nos camarades de DPD et Chronopost en grève depuis depuis plus de 29 mois !

Nous dénonçons aussi l’imposture sociale de l’extrême droite qui ne vote aucun des textes permettant de réduire les injustices et les inégalités mais véhicule un néolibéralisme populiste et exacerbe les haines.

Contre l’extrême-droite et l’ultralibéralisme,
nous devons renforcer les luttes sociales.

Nous serons aussi dans la rue pour défendre les libertés collectives et individuelles, y compris le droit de manifester et les libertés syndicales, et nous nous opposons aux atteintes à la liberté d’expression sous prétexte de lutte contre le terrorisme.

L’Union syndicale Solidaires appelle les travailleurs et travailleuses, jeunes, étudiant·es et retraité·es, à se joindre aux manifestations en France et dans le monde le 1er mai, pour lutter contre l’austérité, défendre l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde.

https://solidaires.org/sinformer-et-agir/actualites-et-mobilisations/nationales/1er-mai-mobilise-es-contre-lausterite-pour-nos-salaires-pour-la-paix/

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Agentes et agents de la fonction publique :
toutes les raisons de manifester le 1er mai

Le 1e  mai, journée internationale des travailleurs et travailleuses, intervient cette année dans un contexte de plus en plus marqué par des guerres terriblement meurtrières, notamment en Ukraine et en Palestine. Nos organisations réaffirment leur engagement pour une paix juste et durable dans le cadre du droit international, qui ne peut se faire aux conditions de l’agresseur.

En France, Emmanuel Macron et son gouvernement accentuent les politiques d’austérité. Alors que les entreprises bénéficient de milliards d’euros d’aides publiques sans contreparties, que leurs actionnaires se servent chaque année des dividendes records le pouvoir exécutif multiplie les milliards « d’économies budgétaires ». 

Outre la poursuite de la casse de nos systèmes de sécurité et de protection sociales, c’est l’ensemble des services publics qui est visé.

À l’évidence, le pouvoir en place attaque l’ensemble du monde du travail qu’il s’agisse des personnes privées d’emploi ou des salarié⋅es.

Les missions et les moyens des trois versants de la Fonction publique et les situations faites aux agentes et les agents sont au premier rang de ces attaques inacceptables.

Alors que de nombreux services sont déjà réduits à l’os, que la qualité du service public et les conditions de travail des agent⋅es ne cessent de se dégrader, ce ne sont pas moins de 20 milliards d’euros de coupes budgétaires qui vont être effectuées sur 2024. 2025 s’annonce au moins aussi redoutable. 

Alors que les personnels subissent une nouvelle et importante baisse de pouvoir d’achat sur 2022 et 2023 (5% d’augmentation générale pour 10 % d’inflation), Stanislas Guérini confirme qu’il n’entend procéder à aucune mesure salariale générale dont notamment aucune revalorisation de la valeur du point d’indice. Pour nos organisations, l’année 2024 ne saurait être une année blanche en matière de revalorisation salariale !

Alors qu’aucune organisation syndicale n’en est demandeuse, le projet de loi Fonction publique porté par Stanislas Guérini promeut un prétendu mérite et aggrave les conditions de développement du clientélisme et de l’arbitraire dans les déroulements de carrières et les rémunérations individualisés, vise à faciliter le licenciement, tout cela dans un calendrier relevant d’un passage en force… pour rogner encore les garanties protectrices des personnels et de l’intérêt général.

Opposées à ces politiques nocives, nos organisations syndicales portent et affirment que des mesures alternatives sont indispensables, possibles et finançables.

Face au refus réitéré du pouvoir exécutif d’apporter des réponses à nos revendications, l’heure est à la poursuite de la mobilisation.

C’est pourquoi, nous appelons les agentes et les agents de la Fonction publique à participer massivement aux manifestations du 1er mai. 

Nouvelle étape du processus de mobilisation après celles des 8, 19 et 26 mars derniers, salarié⋅es du public et du privé, étudiant⋅es et lycéen⋅nes, retraité⋅es, privé⋅es d’emploi, soyons toutes et tous dans les rues le mercredi 1er mai !

Paris, le 24 avril 2024
https://solidaires.org/connaitre-ses-droits/solidaires-fp/les-communiques-fp/agentes-et-agents-de-la-fonction-publique-toutes-les-raisons-de-manifester-le-1er-mai/

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La Confédération paysanne appelle à se mobiliser pour le 1er mai, journée internationale de lutte des travailleuses et des travailleurs

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Depuis plusieurs années maintenant nous échangeons avec les syndicats de salarié∙es parce que nous partageons les mêmes préoccupations : meilleure répartition de la valeur produite par les travailleurs∙euses, revenu digne, meilleure protection sociale.

Nous étions aux côtés des travailleurs∙euses pendant les mobilisations retraites de 2022 et 2023. Ils étaient à nos côtés pendant la mobilisation agricole de janvier 2024. Vous avez été nombreux et nombreuses à être rejoints sur vos lieux de blocages par les collègues des syndicats, nous avons signé une tribune commune et réalisé une table ronde pour partager nos inquiétudes mais aussi nos forces.

La bataille du revenu, que la Confédération paysanne a réussi à rendre centrale durant les mobilisations, ne fait que commencer et c’est une revendication que nous partageons largement avec les syndicats de salarié∙es.

Revaloriser le travail, remettre à plat la répartition des subventions et révisons en profondeur le modèle agricole, voilà les chantiers qu’il faut ouvrir ensemble pour permettre à chacune et chacun de vivre de son travail et d’avoir accès une alimentation de qualité produite en proximité !

On parle donc bien de remettre en cause du système économique actuel qui nous étrangle.

C’est pourquoi, nous avons besoin de construire un rapport de force qui ne pourra pas être uniquement constitué de forces paysannes, Il nous parait donc crucial de travailler à une convergence avec les syndicats de salarié∙es et des saisonniers.

Alors, partout où c’est possible, nous vous invitons à rejoindre les cortèges du 1er mai, à contacter les intersyndicales locales. 

Nous avons besoin de faire ensemble pour se connaître et pour lutter efficacement !

https://www.confederationpaysanne.fr/mobilisations.php?id=14378

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Premier mai : journée internationale de luttes
des travailleurs et des travailleuses

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A l’occasion du 1er mai 2024, les organisations membres du Réseau syndical international de solidarité et de luttes réaffirment leur volonté de pratiquer un syndicalisme internationaliste, s’appuyant sur les luttes décidées démocratiquement à la base, avec comme perspective de les faire connaître, de les soutenir, de les coordonner à l’échelle internationale.

Notre syndicalisme est anticapitaliste, féministe, anti-impérialiste, autogestionnaire, antiraciste, écologiste … Mais cela doit se retrouver dans nos actions, à la base, dans les entreprises et dans les localités, pas seulement dans les déclarations. Le Réseau syndical international de solidarité et de luttes, en faisant circuler les informations, en facilitant les échanges, est un outil pour cela.

Syndicalistes, nous sommes pour la paix, contre les guerres ; les massacres capitalistes se font sur le dos des travailleurs, des travailleuses et des peuples. Nous sommes pour le désarmement, contre la militarisation. Nous sommes pour la satisfaction des besoins sociaux, contre les économies dites de guerre. Nous sommes pour le développement des emplois socialement utiles, dans des conditions permettant l’émancipation sociale de tous et toutes, contre la confiscation des produits du travail par une minorité de capitalistes, actionnaires et patrons. Nous sommes pour le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes et à se défendre pour cela, contre tous les impérialismes et colonialismes, les invasions de territoire, les occupations militaires et les discriminations de toutes sortes.

Nos priorités sont celles définies à travers nos 5 rencontres internationales, dont la dernière s’est tenue à Sao Paulo en 2023, et la prochaine se tiendra à Milan, en 2025 :

1) La défense des droits de la classe ouvrière contre l’exploitation capitaliste qui conduit à la précarité, à la sous-traitance, à l’ubérisation…

2) Un syndicalisme combatif basé sur la démocratie ouvrière. Un syndicalisme de transformation sociale, pour une rupture révolutionnaire.

3) L’indépendance de la classe ouvrière vis-à-vis de tous les gouvernements et des patrons.

4) Le refus des plans d’austérité imposés par les gouvernements au service du capital.

5) L’opposition à toutes les formes d’oppression : sexisme, racisme, lgbtqi+phobie, xénophobie ou validisme.

6) La lutte contre la destruction de l’environnement, en défense de la vie.

7) La lutte contre le colonialisme et le néocolonialisme dans le monde entier.

8) La défense de l’auto-organisation, de l’autogestion, de l’autodéfense et des autres formes de pouvoir de la classe ouvrière.

9) La lutte contre l’extrême droite, pour les libertés démocratiques et contre la répression.

10) Le refus de la criminalisation des luttes.

11) Le refus de la course impérialiste aux armements ; non aux guerres capitalistes !

12) La solidarité internationale.

Le manifeste en cinq langues

https://laboursolidarity.org/fr/n/3114/premier-mai–journee-internationale-de-luttes-des-travailleurs-et-des-travailleuses

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1er mai Journée internationale des travailleuses et des travailleurs

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En ce 1er mai 2024, Journée internationale des travailleuses et des travailleurs, pensons à celles et ceux-et travailleuses d’Ukraine aux prises avec la guerre et des mesures privatives de droits, à celles et ceux de Palestine qui tentent de survivre à un génocide, à celles et ceux qui vivent sécheresse et famine en Afrique, à celles et ceux qui vivent sous dictature et guerre civile au Soudan, en Argentine et à celles et ceux qui partout dans le monde luttent pour leurs droits et leur liberté.

« En ce 1e  mai, Journée internationale des travailleuses et travailleurs, c’est sous le thème « Uni.e.s pour nos conditions de travail et de vie » que la population est invitée à prendre la rue pour dénoncer les impacts de l’explosion du coût de la vie et de la détérioration de nos conditions de travail, de notre filet social, de nos services publics. »

À Québec, voici donc les raisons qui vont motiver les gens à manifester. Nous n’en sommes plus à la défense des acquis, mais bien aux luttes contre la très forte régression sociale actuelle ; l’heure est aux luttes offensives contre les reculs imposés au quotidien aux travailleuses et travailleurs, reculs causés par les crises et l’inflation, mécanismes habituels du fonctionnement du capitalisme .

Tenant compte du contexte politique actuel
Malgré une lutte exemplaire des employées du secteur public et certains gains obtenus, les questions de la perte du pouvoir d’achat face à l’inflation et de l’organisation du travail n’ont pas été résolues. Au contraire, le gouvernement Legault avec sa réforme Dubé centralise et resserre le contrôle sur les services en santé tout en élargissant et en favorisant le secteur privé . Quant à la lutte à l’inflation, au lieu de payer et ainsi de s’assurer une meilleure rétention du personnel, le gouvernement caquiste préfère subventionner des entreprises comme Northvolt.

Dans ce contexte d’inflation, le gouvernement Legault refuse de voir la crise du logement et préfère défendre les positions du capitalisme immobilier. Il opte pour acheter les services des hockeyeurs des King’s au lieu de donner les fonds nécessaires aux groupes communautaires et aux organismes en sécurité alimentaire. La lutte à la pauvreté passe par la charité et elle devient même une affaire individuelle au lieu d’être un enjeu social.

Ce gouvernement se distingue aussi par le peu d’intérêt « qu’il porte à » la crise climatique . Il y a les subventions aux entreprises. Il choisit de subventionner des entreprises pour le développement de batteries au lieu de privilégier le soutien au transport collectif gratuit, seule solution à une baisse réelle de la pollution. Il y a le délestage vers le secteur privé de l’énergie éolienne au lieu d’en faire un axe de développement d’Hydro Québec. C’est la volonté de construire des barrages sur des terres qui ne nous appartiennent pas. C’est aussi en détruisant des milieux humides ou des espèces en voie d’extinction qu’il néglige l’importance de la biodiversité.

Autre caractéristiques des politiques caquistes, l’invisibilisation de la moitié de l’humanité en refusant de reconnaître le travail des femmes dans le prendre soin entre autre en santé malgré les mots d’anges gardiens (expression par ailleurs pas féminisée) en ne les rémunérant pas à leur juste valeur. Prétextant le coût des « portes » dans la construction des maisons d’hébergement pour femmes victimes de violence, il refuse de prendre les mesures concrètes nécessaires pour sauver les femmes de féminicides suite à une rupture. Et enfin en ne subventionnant pas tout le secteur communautaire à la hauteur des demandes qui lui sont adressées, il ne reconnaît pas le travail de prévention et de soutien social que ces groupes font dans ce secteur majoritairement occupé par des femmes.

Finalement, suggérer que les migrant.e.s sont à la source de la très grave crise du logement et des difficultés à fournir à la population des services publics de qualité, c’est une attitude qui induit au racisme et ne va contribuer d’aucune manière à construire un Québec inclusif et indépendant. 

Luttons pour nos droits

Ce gouvernement donne son soutien indéfectible. aux mesures capitalistes et patriarcales au mépris des citoyens et citoyennes qui n’ont pas voté pour toutes ces politiques d’enrichissement d’une minorité, qui n’ont pas voté pour la destruction de l’environnement ni pour une augmentation du mépris et des violences envers femmes .

Il nous reste donc de bonnes raisons de continuer la lutte en 2024 en solidarité avec les travailleuses et les travailleurs du monde entier mais aussi pour défendre nos revendications et construire un projet de société qui nous rassemble et qui remet en question toutes les mesures antisociales, cis-patriarcales et d’injustice sociale. Le partage de la richesse doit faire partie de ce projet de société.

Participons nombreuses et nombreux aux manifestations du 1er mai et aux autres activités organisées pour souligner cette journée. Exigeons que les changements que nous revendiquons depuis longtemps soient enfin mis en œuvre.

https://www.pressegauche.org/1er-mai-Journee-internationale-des-travailleuses-et-des-travailleurs-60969


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1er Mai 2024 :
Le néolibéralisme frappe une nouvelle fois l’Argentine

Depuis près de 50 ans les politiques néolibérales ont provoqué des crises, des misères et des saccages de l’Argentine. Durant la dictature militaire, entre 1976 et 1983, la dette extérieure a été multiplié par 8, 20 000 usines ont fermé, la misère est passée de 5% à 20%. Cette première période néolibérale a marqué la société argentine qui n’a pas cessé de combattre et de gérer le fléau de la dette et de la pauvreté.

Dans les années 1990, le Ménemisme privatise tous les biens publics à des prix dérisoires et lance la parité peso dollar, la dette explose et atteint 240 milliards de dollars, l’Argentine se retrouve en défaut de paiement et son État en banqueroute. La misère explose à 38%, la gronde sociale est massive, ce qui provoque la fuite du gouvernement en place et l’appel à de nouvelles élections.

De 2003 à 2015, une période de politique progressiste a permis à l’Argentine de se désendetter et renationaliser les entreprises clés et stratégiques pour le développement du pays. Politiques menées contre les secteurs les plus conservateurs de l’oligarchie, incarnée par la figure de Mauricio Macri qui a repris le pouvoir en 2015. Durant son mandat et avec le FMI comme tuteur de nos politiques d’austérité, Macri contracte une nouvelle dette replongeant l’Argentine dans une dévastatrice spirale inflationniste.

40 ans après la fin de la dictature, la misère est devenue endémique et en 2023, elle est de 40,9% au moment de la prise de pouvoir du président J. Milei, le 10 décembre 2023. Ce fasciste libertarien propose une nouvelle phase de politique néolibérale à coup de tronçonneuse dans les structures publiques et étatiques argentines. En 3 mois de gouvernement, son bilan humain est catastrophique :

La misère touche 57% de la population. Quant aux politiques publiques, le dé-financement va des travaux publics au domaine de la culture, de l’agence de presse à l’éducation nationale, les universités, la santé…

Un projet de coupe budgétaire laissant à la rue plus de 70 000 familles, une dévaluation de la monnaie avec une inflation galopante, une augmentation des services de transports (+ de300%) et de l’énergie (+150%) et il a annoncé que de nouvelles augmentations arriveront d’ici juin.

Les milieux financiers jubilent, jouant avec des niveaux de dollar bas (ce qui permet la spéculation sauvage) mais l’industrie et le milieu productif connaissent déjà une forte récession.

Toutes ces décisions ont été prises par décret grâce au DNU70/2023 signé par le président Milei dès son arrivée au pouvoir par lequel il tente d’avoir les pleins pouvoirs laissant les facultés du parlement en sourdine aux mains de l’exécutif. Héritage du ménémisme, le DNU, décret de nécessité et d’urgence est un des mécanismes de l’exécutif pour bloquer le débat démocratique et parlementaire et faire passer des mesures chocs. Rejeté par le Sénat, il doit encore passer devant le parlement après avoir été retouché et réduit mais les délégations politiques spéciales y figurent toujours. Tant qu’il n’est pas rejeté par le Parlement, ce DNU reste valide et permet ainsi à Milei d’avancer dans la casse du système social public argentin.

Nous nous solidarisons avec les travailleurs argentins ce 1er mai et exigeons :

Non au démantèlement de l’État.
Non au DNU 70/2023.
L’Argentine n’est pas à vendre.
L’éducation nationale et l’université gratuite est un droit.

Le 9 mai nous appelons à soutenir l’appel à la grève en Argentine et à manifester à 16 h place de la République.

https://www.acafasamblea.com/so/fbOyr5F6y?languageTag=fr&cid=7ef42c7a-e56e-4bcb-9197-d4bdacaa644f

Auteur : entreleslignesentrelesmots

notes de lecture

Une réflexion sur « 1er mai, appel intersyndical : ni les actionnaires, ni les réactionnaires : un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses (différents appels) »

  1. Ukraine – Sotsialnyi Rukh (Mouvement social) prépare le 1er mai

    Le 28 avril, Kyiv a accueilli un forum social intitulé « Protection des droits du travail dans le contexte de la défense de l’Ukraine » afin de discuter des problèmes rencontrés par les travailleurs : licenciements massifs, harcèlement syndical et menaces de mort. L’événement était consacré à la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail et s’est déroulé à la veille du 1er mai.

    À l’invitation du Mouvement social, des représentants du Syndicat des travailleurs de la construction, du Syndicat libre des cheminots d’Ukraine, des travailleurs médicaux de Derazhnya, Pryluky et Zaporizhzhia, des travailleurs sociaux de Kyiv et un travailleur de l’industrie de la défense de Kharkiv ont participé à l’événement. Il était particulièrement important d’entendre l’opinion de ceux qui défendent actuellement notre pays au sein des forces armées.

    Selon les orateurs, la réduction des droits du travail par le gouvernement est une continuation de la politique antisociale qui a commencé bien avant la guerre. Cependant, pendant la guerre, le capitalisme oligarchique a fait tomber ses masques et s’est tourné vers des formes d’exploitation pure et simple (la scandaleuse loi n° 2136 en est un exemple).

    Un traitement décent des personnes qui travaillent peut être obtenu grâce à la solidarité des collectifs de travail, qui jouent un rôle clé dans la préservation de la société contre l’agression russe et dans le fonctionnement de l’économie ukrainienne.

    Nous travaillons pour et dans l’intérêt des travailleurs !

    29 mai 2024
    Sotsialnyi Rukh (Mouvement social)
    Source : RESU/PLT

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