Crimes de guerre

Voici, un petit livre bien utile, d’articles d’un journaliste israélien; qui décrit la vie quotidienne à Gaza depuis 2006 et la guerre asymétrique de l’armée israélienne contre la population peu et mal armée de Gaza.

L’auteur nous rappelle que le retrait de Gaza n’était pas la fin de l’occupation « Le geôlier était sorti de prison et désormais, il la verrouillait de l’extérieur », que pour la première fois, après la victoire du Hamas, il y eu un « Boycott international d’un pays occupé et non de l’occupant ».

Gidéon Levy tend un miroir glaçant à l’effarante indifférence des israélien-ne-s et analyse les mots qui « servent à justifier, rendre casher, purifier, polir, blanchir. Ils peuvent aussi amplifier, enflammer, galvaniser, inciter, entraîner, stimuler, aiguillonner et encourager – tout cela en respectant les conventions

De l’autre coté de la Méditerranée, des crimes de guerre déniés au nom de la  »lutte contre le terrorisme », car chacun-e sait que le terrorisme d’État n’en est pas un !

 Gidéon Levy : Gaza

Articles pour Haaretz, 2006-2009

Editions La fabrique, Paris 2009, 239 pages, 14 euros

 Didier Epsztajn

Auteur : entreleslignesentrelesmots

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