Cet ouvrage propose un bilan des politiques publiques conduites, dès les années 2000, principalement par les collectivités territoriales, en faveur de la maîtrise du temps individuel et collectif et dénommées « politiques temporelles »
La capacité des habitant·es à maîtriser leur temps constitue un facteur d’inégalités longtemps masqué.
Horaires décalés, « double journée » des salariées, inégalités du quotidien : comment en évaluer l’impact au gré d’arrangements précaires ?
Quelle responsabilité des décideurs ? Comment améliorer les horaires, favoriser vec les habitant·es e nouveaux services de conciliation entre vies professionnelle et familiale ? Comment faciliter l’accès aux équipements et mieux partager les espaces publics ?
Venue d’Italie, cette nouvelle forme d’action publique interroge l’articulation avec le travail, l’accès aux services et le diagnostic des rythmes.
À l’organisation sociale industrielle succède une société de services qu’accompagne précarisations, dissociations, désynchronisations. Une régulation publique de tous les « générateurs de rythmes » est urgente.
Il s’agit ici, expériences et témoignages aidant, d’examiner comment, dans des sociétés complexes, l’intérêt général peut avec les politiques des temps agir pour ne plus subir la « dictature de l’urgence » et impliquer le plus grand nombre à la construction d’un monde en mouvement accéléré.
A reblogué ceci sur Nicola Cianferoni.