Le sexe, le genre et le nouvel essentialisme

Un bref avant-propos : Ce texte est le premier d’une série d’essais sur le sexe, le genre et la sexualité. Si vous êtes d’accord avec ce que j’ai écrit, très bien. Si vous n’êtes pas d’accord avec quoi que ce soit dans ce texte, c’est aussi très bien. Quoi qu’il en soit, votre vie restera intacte après avoir fermé cet onglet, indépendamment de ce que vous pensez de ce billet.

Je refuse de me taire de peur d’être associée au mauvais type de féministe. Je refuse de rester silencieuse au moment où d’autres femmes sont harcelées et maltraitées pour leurs opinions sur le genre. Dans l’esprit de la sororité, ce billet est dédié à Julie Bindel. Il se peut que nous ayons parfois certaines divergences d’opinion, mais je suis très heureuse de son travail pour mettre fin à la violence masculine infligée aux femmes. Pour citer feue la grande Audre Lorde : « Je suis décidée et je n’ai peur de rien. »

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Quand je me suis inscrite pour la première fois en Études de genre, mon grand-père m’a appuyée ; il était ravi que j’aie trouvé une orientation dans la vie et acquis une éthique de travail qui ne s’était jamais matérialisée au cours de mes études de premier cycle. Par contre, il s’est dit stupéfait par le sujet. « Pourquoi avez-vous besoin d’étudier ça ? », demanda-t-il. « Je peux te dire ceci gratuitement : si tu as des *parties masculines, tu es un homme. Si tu as des *parties féminines, tu es une femme. Il n’y a pas beaucoup plus à en dire. Tu n’as pas besoin d’un diplôme pour savoir cela ». (* Les conventions sociales empêchaient mon grand-père et moi d’utiliser les mots pénis ou vagin / vulve dans cette conversation, ou dans tout autre échange que nous eûmes).

Ma réaction initiale en a été une de choc : après avoir passé un peu trop de temps sur Twitter, et avoir été témoin de l’extrême polarité du discours entourant le genre, j’étais consciente qu’exprimer pareilles opinions dans les médias sociaux risquait d’exposer son auteur à une campagne de harcèlement soutenue. Puis, comme il était blanc et mâle, je me suis dit que si jamais mon grand-père septuagénaire devait s’aventurer sur Twitter, il resterait sans doute à l’abri de ce genre d’agressions, qui sont presque exclusivement adressées à des femmes.

Par ailleurs, le fait d’entendre ce point de vue exprimé avec une telle désinvolture dans le jardin où nous étions ensemble, constituait une échappée des tensions caractérisant le monde numérique, la peur qu’éprouvent les femmes d’être stigmatisées comme étant du « mauvais genre » de féministe et lapidées publiquement en conséquence. Cet échange m’a poussée à considérer non seulement la réalité du genre, mais le contexte du discours entourant le genre. L’intimidation est une puissante tactique de censure : un environnement régi par la peur ne se prête ni à la pensée critique ni à la parole publique ni au développement des idées.

Jusqu’à la fin de sa vie, mon grand-père est demeuré béatement ignorant du schisme que l’idée de genre a créée dans le mouvement féministe, un fossé qui a été surnommé les guerres de TERF. Pour les non-initiées, le mot TERF signifie Radical Feminist Trans-Exclusionary – un acronyme utilisé pour décrire les femmes dont le féminisme critique le genre et préconise l’abolition de sa hiérarchie. La façon dont on devrait aborder le genre est sans doute la principale source de tension entre les politiques féministe et queer.

LA HIERARCHIE DU GENRE

Le patriarcat dépend de la hiérarchie du genre. Pour démanteler le patriarcat – l’objectif de base du mouvement féministe – il faut aussi abolir le genre. Dans la société patriarcale, le genre est ce qui fait du masculin la norme de l’humanité et du féminin, l’Autre. Le genre est ce pourquoi la sexualité féminine est strictement contrôlée – les femmes sont qualifiées de salopes si nous accordons aux hommes l’accès sexuel à nos corps, et de prudes si nous ne le faisons pas – alors qu’aucun jugement de ce type ne pèse sur la sexualité masculine. Le genre est la raison pour laquelle les femmes qui sont agressées par des hommes sont blâmés et culpabilisées – elle « a couru après » ou « elle l’a provoqué » – alors que le comportement des hommes agresseurs est couramment justifié avec des arguments comme « un homme, c’est un homme » ou « c’est fondamentalement quelqu’un de bien ». Le genre est la raison pour laquelle les filles sont récompensées de penser d’abord aux autres et de rester passives et modestes, des traits qui ne sont pas encouragés chez les garçons. Le genre est la raison pour laquelle les garçons sont récompensés de se montrer compétitifs, agressifs et ambitieux, des traits qui ne sont pas encouragés chez les filles. Le genre est la raison pour laquelle les femmes sont considérées comme des biens, passant de la propriété du père à celle du mari par le mariage. Le genre est la raison pour laquelle les femmes sont censées effectuer le travail domestique et émotionnel ainsi que la vaste majorité des soins, bien que ce travail soit dévalué comme « féminisé » et par la suite rendu invisible.

Le genre n’est pas un problème abstrait. Une femme est tuée par un homme tous les trois jours au Royaume-Uni. On estime que 85 000 femmes sont violées chaque année en Angleterre et au pays de Galles. Une femme britannique sur quatre éprouve de la violence aux mains d’un partenaire masculin, chiffre qui s’élève à une sur trois à l’échelle mondiale. Plus de 200 millions de femmes et de filles vivant aujourd’hui ont subi des mutilations génitales. La libération des femmes et des filles de la domination masculine et de la violence utilisée pour maintenir cette disparité de pouvoir est un objectif féministe fondamental – un objectif qui est incompatible avec l’acceptation des limites imposées par le genre comme frontières de ce qui est possible dans nos vies.

« Le problème du genre est qu’il prescrit comment nous devrions être plutôt que de reconnaître comment nous sommes. Imaginez combien nous aurions plus de bonheur, combien plus de liberté pour exprimer notre véritable personnalité si nous ne subissions pas le poids des attentes de genre … Les garçons et les filles sont indéniablement différents au plan biologique, mais la socialisation exagère les différences, puis amorce un processus d’autoréalisation. » Chimamanda Ngozi Adichie, We Should All be Feminists

Les rôles de genre sont une prison. Le genre est un piège construit socialement en vue d’opprimer les femmes comme classe de sexe pour le bénéfice des hommes comme classe de sexe. Et l’importance du sexe biologique ne peut pas être négligée, en dépit des efforts récents pour recadrer le genre comme identité plutôt que comme hiérarchie. L’exploitation sexuelle et l’exploitation reproductive du corps féminin sont la base matérielle de l’oppression des femmes – notre biologie est utilisée comme moyen de domination par nos oppresseurs, les hommes. Même s’il existe un très faible nombre de personnes qui ne s’inscrivent pas parfaitement dans la structure binaire du sexe biologique – les personnes qui sont intersexuées – cela ne modifie pas la nature structurelle et systématique de l’oppression des femmes.

Les féministes critiquent la hiérarchie du genre depuis des centaines d’années, et avec raison. Lorsque Sojourner Truth a déconstruit la féminité, elle a critiqué la misogynie et le racisme anti-Noirs qui façonnaient la définition de la catégorie de femme. Se basant sur ses prouesses physiques et sa force d’âme comme preuve empirique, Truth a observé que la condition de femme ne dépendait aucunement des traits associés à la féminité et a contesté l’altérisation des corps féminins noirs qui était requise pour élever la fragilité perçue de la féminité blanche au statut d’idéal féminin. Son discours « Ain’t I A Woman? » (Ne suis-je pas une femme ?) est l’une des premières critiques féministes connues de l’essentialisme de genre ; Le discours de Truth était une reconnaissance de l’interaction entre les hiérarchies de race et de genre dans le contexte de la société patriarcale raciste (bell hooks, 1981). Simone de Beauvoir a elle aussi déconstruit la féminité en affirmant que « l’on ne naît pas femme, on le devient ». Avec Le Deuxième sexe, elle a soutenu que le genre n’était pas inné, mais qu’il créait des rôles que nous sommes socialisé-e-s à adopter conformément à notre sexe biologique. Elle a souligné les limites de ces rôles, en particulier celles imposées aux femmes en raison de l’essentialisme de genre, l’idée que le genre est inné.

Comme l’a fait remarquer Beauvoir, l’essentialisme de genre a été utilisé contre les femmes pendant des siècles dans une tentative d’entraver notre entrée dans la sphère publique, de nous refuser une vie indépendante de la domination masculine. Les prétentions d’un manque de capacité intellectuelle des femmes, de leur passivité inhérente et de leur irrationalité innée étaient toutes utilisées pour restreindre la vie des femmes à un contexte domestique au nom du principe que c’était l’état naturel de la femme. L’histoire démontre que l’insistance sur l’hypothèse d’un « cerveau féminin » est une tactique patriarcale utilisée pour maintenir entre les mains des hommes le suffrage, les droits de propriété, l’autonomie corporelle et l’accès aux études. Vu la longue histoire de misogynie basée sur des a priori concernant un cerveau féminin, le neurosexisme (Fine, 2010), en plus d’être scientifiquement faux, est contradictoire à une perspective féministe.

Pourtant, le concept d’un cerveau féminin est une fois de plus mis de l’avant – non seulement par des idéologues conservateurs, mais dans le contexte des idées politiques queer et de gauche, que l’on présume généralement être progressistes. Les explorations du genre en tant qu’identité, par opposition à une hiérarchie, reposent souvent sur la présomption que le genre est inné – « dans le cerveau » – plutôt que socialement construit. Par conséquent, le développement de la politique transgenre et les désaccords subséquents sur la nature de l’oppression des femmes – ce qui en est la racine et comment la femme est définie – sont devenus une ligne de faille (MacKay, 2015) au sein du mouvement féministe.

FÉMINISME ET IDENTITÉ DE GENRE

Le mot transgenre est utilisé pour décrire l’état d’un individu dont la perception personnelle de son sexe diffère de son sexe biologique. Par exemple, une personne née avec un corps de femme qui s’identifie comme un homme est qualifiée de « transhomme ». Une personne née avec un corps d’homme qui s’identifie comme femme est qualifiée de « transfemme ». Être transgenre peut impliquer un certain degré d’intervention médicale, pouvant inclure une thérapie de remplacement d’hormones et une chirurgie de réaffectation de sexe. Ce processus de transition est alors entrepris pour aligner le moi matériel avec l’identité interne d’une personne transgenre. Toutefois, parmi les 650 000 Britanniques qui entrent dans la catégorie transgenre, on estime à seulement 30 000 le nombre de personnes ayant effectué une transition chirurgicale ou médicale.

Le terme trans a d’abord décrit les personnes nées hommes qui s’identifient comme femmes, ou vice versa, mais il est maintenant utilisé pour désigner une variété d’identités ancrées dans une non-conformité de genre. À ce titre, l’étiquette de trans comprend aussi bien l’identité non binaire (quand une personne ne s’identifie ni comme homme ni comme femme), la fluidité de genre (quand l’identité d’un individu est susceptible de passer du masculin au féminin ou vice versa), et le statut de « genderqueer » (quand un individu identifie à la fois au masculin et au féminin ou à aucun de ces deux pôles), pour ne citer que quelques exemples.

L’antonyme du concept de transgenre est celui de cisgenre, un mot utilisé pour désigner l’alignement du sexe biologique et du rôle de genre assigné. Le statut de cisgenre a été qualifié de privilège par le discours queer, en désignant les personnes cis comme une classe d’oppresseurs et les trans comme les opprimés. Bien que les personnes trans soient indéniablement un groupe marginalisé, aucune distinction n’est faite entre les hommes et les femmes cis en considération des manifestations de cette marginalisation. Pourtant, la violence masculine est systématiquement responsable des meurtres de transfemmes, un motif tragique que Judith Butler identifie comme étant le produit du « … besoin des hommes de satisfaire aux normes culturelles du pouvoir masculin et de la masculinité ».

Dans l’optique queer, c’est le genre auquel on s’identifie et non la classe de sexe à laquelle on appartient qui dicte si on est marginalisé par l’oppression patriarcale ou si on en bénéficie. À cet égard, la politique queer est fondamentalement en contradiction avec l’analyse féministe. Le point de vue queer situe le genre dans l’esprit, où il existe comme identité auto-définie de façon positive – et non comme hiérarchie. Du point de vue féministe, le genre est compris comme un moyen de perpétuer le déséquilibre de pouvoir structurel que le patriarcat a établi entre les classes de sexe.

« Si vous ne reconnaissez pas la réalité matérielle du sexe biologique ou son importance comme axe d’oppression, votre théorie politique ne peut incorporer aucune analyse du patriarcat. La subordination historique et pérenne des femmes n’est pas apparue parce que certains membres de notre espèce choisissent de s’identifier à un rôle social inférieur (et le suggérer serait un acte flagrant de blâme des victimes). Elle a émergé comme moyen permettant aux hommes de dominer la moitié de l’espèce qui est capable de porter des enfants et d’exploiter leur travail sexuel et reproducteur. Nous ne pouvons pas comprendre le développement historique du patriarcat et la persistance de la discrimination sexiste et de la misogynie culturelle sans reconnaître la réalité de la biologie féminine et l’existence d’une classe de personnes biologiquement féminines. » (Rebecca Reilly-Cooper, What I believe about sex and gender)

Comme la théorie queer s’articule sur la pensée poststructuraliste, elle est par définition incapable de fournir une analyse structurelle cohésive d’une oppression systématique. Après tout, si le moi matériel est arbitraire dans la définition de la manière dont on ressent le monde, il ne peut alors être pris en compte dans la compréhension d’une classe politique quelle qu’elle soit. Ce que la théorie queer n’arrive pas à saisir, c’est que l’oppression structurelle n’est pas liée à la façon dont un individu s’identifie. Le genre en tant qu’identité n’est pas un vecteur dans la matrice de domination (Hill Collins, 2000) ; que l’on s’identifie ou non à un rôle de genre donné n’a aucun rapport avec la position que nous assigne le patriarcat.

LE PROBLÈME AVEC LE CONCEPT DE « CIS »

Être cis signifie « s’identifier au genre qui vous a été assigné à la naissance ». Mais l’assignation des rôles de genre basés sur les caractéristiques sexuelles est un outil dont se sert le patriarcat pour subordonner les femmes. L’utilisation des limites imposées par le genre pour définir la trajectoire du développement d’un-e enfant est la première manifestation du patriarcat dans sa vie, et c’est particulièrement préjudiciable aux filles. L’essentialisme qui sous-tend l’a priori que les femmes s’identifient aux moyens de notre oppression repose sur la conviction que les femmes sont intrinsèquement adaptées à cette oppression, que les hommes sont intrinsèquement adaptés à nous imposer leur pouvoir. En d’autres termes, classer les femmes comme « cis » équivaut à de la misogynie.

Dans l’optique postmoderne de la théorie queer, l’oppression des femmes en tant que classe de sexe est reconfigurée comme un privilège. Mais, pour les femmes, être « cis » n’est pas un privilège. À l’échelle mondiale, la violence masculine est une des principales causes de décès prématurés des femmes. Dans un monde où le féminicide est endémique, où un tiers des femmes et des filles peuvent s’attendre à subir la violence masculine, être née de sexe féminin n’est pas un privilège. La question de savoir si une personne née femme s’identifie à un rôle de genre particulier n’a aucune incidence sur si elle sera soumise à des mutilations génitales, si elle aura du mal à accéder à des soins de santé génésique, ou si elle sera ostracisée quand elle aura ses règles.

L’on ne peut se désengager par identification personnelle d’une oppression qui est matérielle à la base. Par conséquent, l’étiquette de « cisgenre » n’a peu ou rien à voir avec le lieu qu’impose le patriarcat aux femmes. Présenter le fait d’habiter un corps féminin comme un privilège exige une méconnaissance totale du contexte sociopolitique de la société patriarcale.

La lutte pour les droits des femmes s’est avérée longue et difficile, avec des avancées réalisées à grand prix pour celles qui ont résisté au patriarcat. Et ce combat n’est pas terminé. L’évolution significative de la reconnaissance des droits des femmes, provoquée par la deuxième vague du féminisme, a entraîné un mouvement délibéré de ressac sociopolitique (Faludi, 1991), qui se répète aujourd’hui dans la mesure où la capacité des femmes à accéder légalement à l’avortement et à d’autres formes de soins de santé génésique sont mis en péril par la généralisation d’un fascisme conservateur partout en Europe et aux États-Unis. Les intersections des enjeux de race, de classe, de handicap et de sexualité jouent aussi leur rôle dans la définition des façons dont les structures de pouvoir agissent sur les femmes.

Pourtant on voit aujourd’hui, au nom de l’inclusivité, les femmes être dépouillées des mots nécessaires pour identifier et ensuite défier notre propre oppression. Les femmes enceintes deviennent des « personnes enceintes ». L’allaitement devient le « chest-feeding ». Bref, les références à la biologie féminine sont traitées comme une forme d’intolérance, ce qui interdit, sous peine de transgression, d’aborder directement les politiques entourant la procréation, la naissance et la maternité. En outre, neutraliser le langage en en supprimant toute référence au sexe n’empêche ni ne conteste pas l’oppression des femmes en tant que classe de sexe. Effacer le corps féminin ne modifie pas les moyens par lesquels le genre opprime les femmes.

L’optique queer attribue fermement aux gens s’identifiant comme trans la propriété du discours sur le genre. En conséquence, le genre est maintenant un sujet que beaucoup de féministes tentent d’éviter, malgré le rôle fondamental joué par la hiérarchie dans l’oppression des femmes. Les invitations à boire de l’eau de Javel ou à mourir dans un incendie s’avèrent, sans surprise, une tactique de bâillon efficace. Les blagues et les menaces – souvent indiscernables les unes des autres – au sujet des violences contre les femmes sont couramment utilisées comme façon de supprimer les voix dissidentes. De telles agressions ne peuvent être considérées comme une violence à l’endroit de dominants par des dominés. C’est au mieux une forme d’hostilité horizontale (Kennedy, 1970), au pire une légitimation de la violence masculine contre les femmes.

La politique identitaire queer ne tient pas compte des façons dont les femmes sont opprimées en tant que classe de sexe ; elle fait parfois l’impasse à leur sujet de façon délibérée. Cette approche sélective de la politique de libération est fondamentalement déficiente. Dépolitiser le genre, en adoptant une approche acritique des déséquilibres de pouvoir qu’il crée, ne profite à personne – et surtout pas aux femmes. Seule l’abolition du genre permettra de se libérer des restrictions qu’il impose. Les chaînes du genre ne peuvent être recyclées en poursuite de la liberté.

Claire Heuchan (Sister Outrider), sur son blog

BIBLIOGRAPHIE

Simone de Beauvoir. (1949). Le Deuxième sexe

Susan Faludi. (1991). Backlash: La guerre froide contre les femmes

Cordelia Fine. (2010). Delusions of Gender

bell hooks. (1981). Ne suis-je pas une femme? Femmes noires et féminisme

Florynce Kennedy. (1970). Institutionalized Oppression vs. the Female

Finn MacKay. (2015). Radical Feminism

Chimamanda Ngozi Adichie. (2014). We Should All be Feminists

Rebecca Reilly-Cooper. (2015). 

Sojourner Truth. (1851). Ain’t I a Woman?

Version originale de ce texte :

https://sisteroutrider.wordpress.com/2017/02/07/sex-gender-and-the-new-essentialism

Traduction : TRADFEM

https://tradfem.wordpress.com/2017/02/16/le-sexe-le-genre-et-le-nouvel-essentialisme/

Auteur : entreleslignesentrelesmots

notes de lecture

3 réflexions sur « Le sexe, le genre et le nouvel essentialisme »

  1. Tout cela n’est pas accessible au commun des mortels alors que ce sont des notions importantes. J’ai du mal à m’y retrouver dans le « genre », les « identités », Je sais bien qu’on ne peut pas tout simplifier mais il faudrait rendre les choses compréhensibles.

  2. La théorie du genre n’est-elle pas une façon subtile d’éliminer le féminin et le féminisme par la même occasion ?
    Qu’est que c’est le concept de CIS ?

    1. CIS est une formule utilisée par les personnes « trans » envers les personnes « non-trans »
      ce texte en critique l’usage
      un second texte de l’auteure sera mis la semaine en ligne
      ainsi qu’un texte de Meghan Murphy la semaine suivante
      Ces auteures soulignent, entre autres, les nouvelles formes d’essentialisation des « identités »
      et soulignent la formation de ces mêmes « identités » par le patriarcat, les rapports sociaux de sexe, le système de genre

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