Note sur la question du Haut Karabakh et la situation de l’Arménie

Rappel historique
Le Karabagh ou Karabakh (le « jardin noir » en Turc) est la région fertile au Sud-ouest de l’Azerbaïdjan. Le Haut (Nagorno ou Nagorny en Russe) Karabakh, la région montagneuse à l’Ouest du Karabakh. Elle est peuplée par des Arméniens depuis des millénaires, les églises médiévales arméniennes en témoignent. Dans cette région un royaume arménien d’Artsakh a existé autour de l’an 1000. La région a été dominée par l’empire Perse, puis zone de conflit entre les empires Ottoman, Perse puis Russe, ce dernier en prenant le contrôle au XIXe siècle. Le Haut Karabakh est resté alors peuplé d’Arméniens à l’exception de la seule ville du pays Susha (Sushi pour les Arméniens), peuplée majoritairement d’Azéris (l’ethnie dominante en Azerbaïdjan) mais aussi lieu de villégiature de l’aristocratie régionale, notamment géorgienne et russe, et même perse, et important foyer culturel azéri (la ville natale de la grande poétesse Khurshidbanu Natavan, 1832-1897).

Lors de l’effondrement de l’empire tsariste, dans le contexte du génocide des Arméniens organisés en 1915 par le gouvernement de l’empire ottoman voisin, puis en 1918 de l’effondrement de cet empire, un éphémère gouvernement arménien indépendant va exister dans ce qui deviendra l’Arménie actuelle, dirigé par les nationalistes (supposés sociaux-démocrates) de la Fédération révolutionnaire arménienne Dachnaksoution (dit Dachnak). Les bolcheviks vont conquérir en 1919-20 cette Arménie à partir du Haut Karabakh et où ils ont fondé une nouvelle ville Stepanakert (nommé en l’honneur du bolchevik arménien Stephan Chaoumian, héro de la « commune de Bakou d’avril 1918, assassiné par les Anglais). Lorsque sont constitués les trois Républiques Socialistes Soviétiques (RSS) de Géorgie, Azerbaïdjan et Arménie fin 1920, future composantes de l’URSS, Staline, commissaire aux nationalités, décide, que le Haut Karabakh, pourtant très majoritairement peuplé d’Arméniens, serait rattaché à l’Azerbaïdjan, et séparé de la RSS d’Arménie par les quelques kilomètres du « corridor de Latchin » sous contrôle azerbaïdjanais, et que dans le sud de l’Arménie, à la frontière iranienne, ou vivent des Azéris, des Kurdes et des Arméniens, les Azéris seraient regroupés dans le district du Nakhitchevan (d’où partirait la minorité arménienne), lequel district serait séparé de l’Azerbaïdjan proprement dit par le « corridor de Zangezur », inclus dans l’Arménie.

La première guerre arméno-azerbaïdjanaise de 1988-94 et ses conséquences
Avant même l’effondrement de l’URSS, des mouvements nationalistes et/ou démocratiques se développent en Géorgie, Azerbaïdjan et Arménie. Dans ce dernier pays le mouvement se cristallise autour du « Comité Karabakh », favorable à l’indépendance du Haut Karabakh prélude à son rattachement à l’Arménie. La guerre éclate en 1988 entre une Arménie mobilisée (bien que meurtrie par le terrible tremblement de terre de Spitak) et un Azerbaïdjan en plein chaos. Elle va durer jusqu’en 1994, et tourner progressivement à l’avantage des Arméniens. Au début de la guerre les Turcs, naturellement pro-Azerbaïdjanais, demeurent réservés (ils ne fermeront leur frontière qu’à partir du moment où les Arméniens prennent le contrôle de territoires hors du Haut Karabakh), les Iraniens soutiennent les Arméniens, les Russes soutiennent plutôt les Azerbaidjanais puis plutôt les Arméniens… En 1994 la guerre a fait 36 000 morts, des centaines de milliers de personnes sont déplacées, notamment des Arméniens des villes d’Azerbaïdjan (Bakou et Ganja), et des Azéris et quelques Kurdes des 7 districts occupés par les forces arméniennes qui en ont expulsé toute la population.

Il est intéressant de noter qu’en pleine guerre des contacts significatifs se sont développés entre organisations des sociétés civiles arméniennes (y compris du Karabakh) et azerbaïdjanaises, avec l’appui d’organisations géorgiennes et soutien d’organisations en Europe (notamment le réseau Helsinki Citizens’ Assembly, Assemblée européenne des citoyens en France), y compris d’organisations turques et russes. La collaboration est pratique et diverses (femmes, jeunes, territoires, droits civiques…), malgré des divergences sur le plan des propositions politiques pour le Haut Karabakh : les Arméniens envisagent une solution de type « Kosovo » (indépendance du Haut Karabakh sous contrôle international) et les Azerbaïdjanais de type « Iles d’Aland » (des iles peuplées de suédois mais faisant partie de la Finlande, dont la Société des Nations a fixé le statut en 1921 : souveraineté finlandaise, droits civiques et culturels suédois garantis, et démilitarisation). Tous s’accordent à dire qu’il faut d’abord faire reculer la logique de guerre, et clairement défendre les droits (retour ou compensation) de TOUS les réfugiés. Dans ces années de la fin des années 1990 un compromis parait possible à condition que les Arméniens manifestent leur volonté de quitter la majorité des territoires qu’ils occupent, c’est la position du président arménien Levon Ter Petrossian. Mais les ultranationalistes arméniens, chefs militaires du Karabakh en tête, (Robert Kotcharian et Serge Sarkissian), parviendront à renverser Ter Petrossian, puis gagneront les élections ; ils resterons au pouvoir de 1998 à 2018, accréditant l’idée que « l’Artshak » (dans leur esprit la Haut Karabakh et les sept districts azerbaïdjanais occupés), sont Arméniens depuis et pour toujours, et que « l’Arménie est invincible grâce à sa supériorité ethnique sur les azerbaïdjanais qui n’existent que grâce au soutien turc, grâce à la solidarité des russes et à l’appui sans faille des arméniens de la diaspora ».

Entre temps le pouvoir en Azerbaïdjan et passé des mains de Haydar Aliyev (l’ancien patron du KGB soviétique) qui envisageait une négociation possible, à celles de son fils Ilham, partisans de la guerre de revanche. L’Azerbaïdjan est devenu riche de son gaz et de son pétrole, de ses excellentes relations avec les Occidentaux, britanniques notamment, du soutien des Américains et surtout des Israéliens, qui y voient un allié très utile contre l‘Iran (l’industrie militaire israélienne s’installe d’ailleurs en Azerbaïdjan), tandis que la Russie se satisfait du statu quo, de sa présence militaire perpétué par traité en Arménie, de ses excellent rapports (y compris maffieux) avec la direction arménienne Kotcharian/Sarkissian.

Dans ces conditions le « groupe de Minsk » de l’OSCE, créé en 1992, coprésidé par la France, les Etats Unis et la Russie pour « trouver une solution diplomatique », n’aboutira à rien. En Azerbaïdjan le régime va devenir de plus en plus autoritaire, détruisant toutes les oppositions et la plupart des organisations de la société civile ; en Arménie il y aura beaucoup de mouvements contre le pouvoir autoritaire et corrompu, mais malgré les dérives répressives pas le même niveau d’autoritarisme que chez son voisin.

En 2016 l’Azerbaïdjan déclenche une guerre de 4 jours. Elle démontre qu’Ilham Aliyev a définitivement choisi l’option de la guerre, et que si guerre il y a il est sûr de la gagner, que personne au niveau international n’a les moyens ou l’envie de l’en empêcher, tandis que la clique Kotcharian/Sarkissian, dont la gestion a profondément affaibli le pays, campe sur ses positions arrogantes.

L’Arménie, le Haut Karabakh, la diaspora
La France impérialiste s’est voulue historiquement protectrice des Chrétiens d’Orient (Catholiques ou Orientaux melkites), en concurrence avec la Russie (protectrices des Orthodoxes), les Arméniens très majoritairement « apostoliques » (orientaux mais ni catholiques, ni orthodoxes) étant de potentiels « protégés » des deux. En 1915, lors du génocide, puis dans les années 21-23 lors des opérations massives de purifications ethniques, la France a été (avec les ONG américaines), un acteur agissant, accueillant la grande majorité des réfugiés arméniens en Europe, dans des conditions du genre de celles de l’accueil des Ukrainiens aujourd’hui. Il en a résulté l’existence d’une diaspora arménienne en France, organisée dès les années 1920 avec ses forces politiques, ses églises, ses écoles, etc.

Dans la diaspora, la force politique principale, la FRA Dachnak, s’est voulue garante de la « mémoire du génocide » et de la condamnation des turcs. En principe social-démocrate – souvent en France avec la double appartenance avec le parti Socialiste – ce parti a été en Arménie hostile à la politique potentiellement négociatrice le Ter Petrossian, et a toujours plus ou moins soutenu les nationalistes Kotcharian/Sarkissian, sauf quand e  2008 il y a eu une nouvelle fenetre d’opportunité de négociation suite à la politique « zero problème avec les voisins » du ministre turc des affaires étrangères Davatoglu, tentant de normaliser  les relations avec l’Arménie et solutionner la question du Karabakh ; le Dachnak étant tout à fait opposé à entrer dans de ce type de négociations…. A la même époque (les années 2000) se sont développées un nombre conséquent d’initiatives arméno-turques (parfois même avec des Azerbaïdjanais) à laquelle les forces de type Dachnak étaient hostiles (y compris en France), hostilité qui a toutefois diminué avec le temps. Le Dachnak s’est même réclamé de la figure de l’Arménien du Turquie Hrant Dink à qui ils s’opposait de son vivant. Hrant Dink, arménien de Turquie, était en effet un acteur important de ce dialogue arméno-turc, et quand il a été assassiné à Istanbul en 2007 des dizaines de milliers de turcs ont participé à ses funérailles. Par la suite ces initiatives de dialogue ont diminué du fait de l’évolution intérieure en Turquie et du caractère de plus en plus autoritaire et nationaliste d’Erdogan surtout après le mouvement de la jeunesse de 2013 (mouvement Gezi).

Pendant la même période le Dachnak, et avec lui la majorité des organisations arméniennes en France, sont restés plutôt silencieux au sujet des violations des droits en Arménie (notamment de la liberté de la presse) et clairement hostile aux mouvements sociaux locaux en Arménie. Hostilité aussi envers Nikol Pachinian quand celui-ci a commencé en 2017-2018 sa marche pacifique contre la corruption (inspiré de Gandhi, Pachinian étant lié au mouvement indien Ektaparishad). Porté par un grand élan populaire Nikol Pachinian va pourtant devenir Premier ministre puis gagner les élections, de 2018 malgré la fureur de Moscou et celle des Kotcharian/Sarkissian et de leurs alliés du Dachnak, mais Pachinian n’aura aucun moyen de mettre en œuvre une politique de paix et subira la déroute militaire de la guerre de 2020. Pourtant il remportera à nouveau les élections contre les mêmes coalitions hostiles comprenant encore le Dachnak.

Quoique l’on puisse reprocher à Nikol Pachinian et à son gouvernement, il est clair que toute réhabilitation et a fortiori retour au pouvoir des corrompus poutiniens qui était au pouvoir en Arménie avant 2018 ou de leurs avatars, signifierait la mort de l’Arménie démocratique. Toutefois au moment de la tragédie actuelle, il est des priorités absolues, en dehors des considérations politiciennes…

Les priorités immédiates
Rappelons d’abord que Vladimir Poutine a sifflé la fin de la guerre de 2020 déclenchée par Aliyev, une fois que celui-ci avait écrasé l’armée arménienne, conquis la moitié du Haut Karabakh et des sept districts occupés et surtout la ville symbole de Susha. Aux termes de l’accord de cessez-le-feu une « force de paix » russe protégeait la population arménienne du Karabakh, assurait la libre circulation dans le corridor de Latchin, tandis qu’était envisagé une « liaison civile » dans le corridor de Zangezur (dans le sud- arménien), séparant l’Azerbaïdjan proprement dit de sa province du Nakhitchevan. Ces conditions du cessez-le-feu ont volé en éclat avec le blocus par les Azerbaïdjanais de Latchin fin 2022, préface claire de l’offensive annoncée de septembre 2023.

Que faire ?
1° Empêcher une nouvelle agression. Aliyev a organisé le blocus de Latchin en décembre 2022, sans aucune réaction des « forces de paix » russe, ni de personne d’autre d’ailleurs : un véritable feu vert pour passer à l’action en septembre 2023. Il « garantissait » les droits des Arméniens du Karabakh tandis qu’une intense propagande promettait à ceux-ci le pire, que quelques massacres vont accréditer : une méthode utilisée ailleurs (par exemple pour la Naqba palestinienne de 1948) permettant la « purification ethnique », par la fuite des habitants, des terres historiquement arméniennes du Karabakh. Cela avec le consentement tacite du monde… Mais Aliyev parle aussi de « l’Azerbaïdjan de l’Ouest » à libérer, c’est-à-dire de prendre de force le sud-arménien. La première urgence est donc de l’en dissuader fermement !

2° Aider l’Arménie. L’Arménie, pays très pauvre, affaibli par la gestion corrompue de la période Kotcharian/Sarkissian, accueille déjà un nombre considérable (plus de 100 000) réfugiés de Russie, et doit maintenant faire face au drame de l’exode des Karabakhis/Artsakhis, qui ont tout perdu. Alors que l’hiver arrive. Les aumônes consenties par l’Union Européennes et d’autres ne suffisent absolument pas pour assurer un accueil sérieux – sans parler du traumatisme que vivent les populations.

3° Défendre la démocratie. La démocratie arménienne est extrêmement fragilisée. Le risque d’un renversement du pouvoir actuel de Nikol Pachinian par un coup d’Etat pro-russe est réel. Même si dans l’ensemble, la population arménienne veut éviter que le chaos politique s’ajoute à la tragédie.

4° Réagir contre les arrestations faites par les autorités azerbaïdjanaises, d’opposants divers et de militants progressistes et antiguerre en Azerbaïdjan et au Haut Karabakh de responsables de la République d’Artsakh, dont le ministre Ruben Vardanyan.

Et en France ? Aphasie de la gauche, offensive des extrême-droites
Une partie de la gauche française a été sensible à la « question arménienne », du fait de la persécution subie par les Arméniens dans l’empire ottoman dès la fin du XIXe siècle, comme c’était déjà le cas depuis longtemps pour la « question polonaise » et dans une bien moindre mesure la « question irlandaise ». La France a accueilli un nombre très important de rescapés arméniens du génocide de 1915 et de victimes des purifications ethniques des années 1922-23, cette « diaspora » étant politiquement organisée, les deux principales organisations politiques arméniennes la FRA Dachnak et le Hentchak se réclamant toute deux de la social-démocratie. Le Dachnak sera dominant – et nombre de ses membres auront la double appartenance avec le Parti socialiste SFIO, une partie des membres du Hentchak rejoignant les communistes et soutenant la nouvelle Arménie soviétique (ce que fera par exemple le futur martyr de l’Affiche rouge, Missak Manouchian, qui va être panthéonisé). Ces allégeances qui vont plus ou moins perdurer au fil des générations. Il y a aussi un parti libéral, le Ramagavar, (dont se réclamera plus tard par exemple Patrick Devedjian).

Pour la diaspora arménienne en France, ses organisations, la question de la mémoire du génocide et surtout de sa reconnaissance va être essentielle, se perpétuant au fil des générations. En principe les différentes composantes de la gauche soutiennent cette reconnaissance, tandis que la FRA Dachnak, occupe une place non négligeable dans les instances de certaines municipalités, dont Lyon et Marseille.

Une nouvelle génération militante apparait dans la période « 68 », notamment au Liban et en Syrie, à l’époque en lien avec certaines organisations palestiniennes et kurdes, et trouve un écho en France, remettant la « question de la reconnaissance du génocide » à l’ordre du jour avec les actions armées de l’ASALA (Armée secrète arménienne de libération de l’Arménie), qui se réclame du « marxisme-léninisme ». Et sera active de 1975 jusqu’aux années 1990. S’il y a quelques contacts avec des militants de la gauche radicale française à l’époque, l’ASALA ne bénéficie pas d’un soutien politique important, beaucoup critiquant ses méthodes et son nationalisme, toutefois les militants de l’ASALA emprisonnés en France y bénéficieront du soutien (efficace) de juristes et défenseurs des droits. Le « choc » ASALA a cependant réveillé les organisations traditionnelles de la diaspora en France qui reprennent leurs campagnes pour la reconnaissance du génocide.

Entre temps l’URSS a explosé, l’Arménie est devenue indépendante et la guerre a commencé pour le Haut Karabakh.

Or presque toute la gauche française est prise de court par la transformation. Si Il y a une certaine sympathie pour « le peuple Arménien victime », la méconnaissance de la situation en Azerbaïdjan est absolue, l’incompréhension est totale devant la nouvelle donne géopolitique et le désarroi devant les « guerres de dislocation » qui s’étendent dans le monde, – on va le voir aussi avec l’implosion de la fédération yougoslave, chacun essayant de comprendre ce qui se passe en chaussant les lunettes des périodes antérieures et en fonction de ses préjugés idéologiques, cherchant qui mène la « juste lutte de libération nationale » ou la « juste lutte antifasciste », ou « le camp anti-impérialiste » ou le « camp de la démocratie contre le totalitarisme » ou celui de « la laïcité contre l’obscurantisme ». Et comme, avec de pareil outils on ne comprend rien, on préfère ne pas s’occuper de grand-chose. Ce qui n’est pas le cas de tout le monde : les technocrates bien payés des institutions internationale, les requins de la finance et les oligarques et surtout les extractiviste pétro-gaziers vont, eux, s’occuper de beaucoup de choses…

Les efforts des années 1990-2000 déjà évoqués d’organisations des sociétés civiles d’Arménie, d’Azerbaïdjan ainsi que de Géorgie, de Turquie, de Russie sont soutenus, et en partie rendu possible, par l’appui d’organisations européennes, y compris française. Mais il s’agit de petites organisations, dont en France l’AEC, appuyé par le CEDETIM, puis des protagonistes du dialogue arméno-turc en France (Assemblée citoyennes des originaires de Turquie ACORT, collectif arméno-turc Rêves Communs et quelques autres dont des groupes culturels, des universitaires, des mouvements de droits de l’homme). Les « porte-paroles » de la diaspora arménienne restent réservés, voire hostile, les partis de gauche, à l’exception de quelques militants, indifférents. Les nouvelles générations militantes ignorantes. Les sujets du conflit du Haut-Karabakh, de la situation interne en Arménie, de l’évolution dictatoriale en Azerbaïdjan ont disparu des écrans radar… même si cela est évoqué lors de l’université d’été des mouvements sociaux de Nantes en 2021 avec une présence azerbaïdjanaise et arménienne.

Pendant ce temps, la droite extrême (genre catho fillonistes comme Bruno Retailleau, et l’extrême droite, dont Eric Zemmour lui-même) se mobilisent d’abord au nom de « la Défense des Chrétiens d’Orient » puis de plus en plus clairement dans une logique de guerre des civilisations, d’islamophobie et de rejet de la Turquie. Elle est bien accueillie par certains secteurs arméniens et « occupe le terrain ».

Bernard Dreano, 9 Octobre 2023

Auteur : entreleslignesentrelesmots

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