Big (3)

Les grands orchestres de jazz dégagent un charme très particulier. Au hasard de ré-écoutes récentes. Voir aussi : Big et Big (2)

cd5Bastien Ballaz (trombone), Stephan Caracci (vibraphone, glokenspiel & other percussions), Guillaume Christophel (baritone saxophone & bass clarinet), Jean-Michel Couchet (alto & soprano saxophones), Andrew Crocker (trumpet), Fabien Debellefontaine (alto saxophone, clarinet & flute), Florent Dupuit (tenor saxophone, flute, alto flute & piccolo), Quentin Ghomari (trumpet & flugelhorn), Didier Havet (bass trombone & tuba), Rafaël Koerner (drums, percussions & glockenspiel), Paul Lay (piano, fender rhodes & minimoog), Frédéric Maurin (guitar, percussions & direction), Fabien Norbert (trumpet, piccolo trumpet & flugelhorn), Raphaël Schwab (double bass), Julien Soro (tenor saxophone & clarinet)
Matières sonores, couleurs chatoyantes, arrangements ponctués de « solo ». Une musique en paysages ouverts. Derrière l’impression d’évidences, la complexité des trames, des accords instrumentaux.
Trois morceaux « Encore », « Grrr… » et « Trona ». Compositions exigeantes, tensions et toujours des « solo » très impressionnants
Un grand disque, une très bonne surprise en ces temps de trop de banalité.
Cd Ping Machine : Live au Petit faucheux – Encore, enregistré en mars 2013, Neuklang

M3361S-3034Solos colorés et charme d’un big band rare. La pièce centrale « Drunk on God » est composée à partir d’un poème de K. Curtis Lyle. De subtils arrangements.
Julius Hemphill (Saxophone Alto, Saxophone Soprano), Marty Ehrlich (Saxophone Alto, Saxophone Soprano, flûte), J. D. Parran (Saxophone Baryton, Flûte), John Purcell (Saxophone ténor, Saxophone Soprano, flûte), John Stubblefield ( Saxophone ténor, Saxophone Soprano, flûte), David Hines (Trompette), Rasul Siddik (Trompette), Frank Lacy (Trombone), David Taylor (Trombone Basse),Vincent Chancey (Cor d’harmonie), John Clarck (Cor d’harmonie), Jack Wilkins (Guitare), Bill Frisell (Guitare), Jérome Harris (Basse électrique), Ronnie Burrage (batterie), Gordon Gottlieb (percussions)
Cd Julius Hemphill Big Band, enregistré en février 1988, Elektra/Muusician

cd7Cinq pièces : Communication #8 avec comme solistes Don Cherry au cornet et Gato Barbieri au saxophone ténor, Communications #9, soliste Larry Coryell à la guitare, Communications #10 soliste Roswell Rudd au trombone et dans l’introduction à la basse Steve Swallow, Preview soliste Pharoah Sanders au saxophone ténor, Communications #11 avec Cecil Taylor au piano comme soliste.
Au gré des morceaux, un-e ou plusieurs musicien-ne-s par instruments :

  • Steve Lacy, Al Gibbons, Steve Marcus au saxophone soprano
  • Gene Hull, Bob Donovan, Frank Wess, Jimmy Lyons au saxophone alto
  • Lew Tabackin, George Barrow, Gato barbieri : saxophone ténor
  • Charles Davis : saxophone baryton
  • Llyod Michels, Randy Brecker, Stephen Furtado : bugle
  • Bob Northern, Julius Watkins, cor
  • Jimmy Knepper : trombone
  • Jack Jeffers : trombone basse
  • Howard Johnson : tuba
  • Carla Bley : piano
  • Kent Carter, Ron Carter, Richard Davis, Charlie Haden, Reggie Workman, Eddie Gomez, Steve Swallow, Bob Cunningham, Reggie Johnson, Alan Silva: contrebasse
  • Andrew Cyrille, Beaver Harris : batterie

La musique est composée et dirigé par Michael Mantler.
Que dire de cette masse sonore, de la violence dégagée, de ces solo souvent impressionnants, des duos, trios et autres dialogues, de cette libre musique en commun. Un choc lors de la première écoute. Toujours indispensable.
En espérant que les autres albums soient un jour disponibles en Cd…
Cd The Jazz Composer’s Orchestra, enregistré en janvier, mai et juin 1968, JCOA Records – ECM

Mise en page 1Olivier Benoit (guitare et direction), Bruno Chevillon (contrebasse et basse électrique), Jean Dousteyssier (clarinettes), Alexandra Grimal (saxophone ténor et soprano), Hugues Mayot (saxophone alto), Fidel Fourneyron (trombone et tuba), Fabrice Martinez (trompette et bugle), Théo Ceccaldi (violon et alto), Sophie Agnel (piano), Paul Brousseau (Fender Rhodes, synthétiseur basse, effets), Eric Echampard (batterie).
Entre jazz, rock et musique contemporaine. Accumulation sonore colorée et espaces pour les individualités. Projections cinématographes et intimes visites descriptives de Paris. « Telle une photographie vivante de la mégapole interprétée par les musiciens de l’orchestre qui participent également de cette inspiration urbaine singulière, la partition de ce répertoire original en révèle la structure incomparable mais aussi les forces générées par chacun de ses éléments – et donne à capter au final dans sa globalité la poétique secrète de Paris ».
De multiples surprises sonores. Un rugissement musical à découvrir.
2 Cd Orchestre National de Jazz : Europa Paris, enregistré en mars 2014, Onjazz records

Didier Epsztajn

Auteur : entreleslignesentrelesmots

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