Déclaration de Jewish Voice for Peace (7/10/2023) et autres textes

  • Déclaration de Jewish Voice for Peace (7/10/2023)
  • Déclaration de Resuser Solidarity Network
  • BDS France : La complicité occidentale dans la violence brutale de l’apartheid israélien renforce la résistance palestinienne et la solidarité internationale
  • Seraj Assi : La violence en Palestine et en Israël est le fruit tragique d’une oppression brutale
  • Palestine/Israël : Priorité à un cessez le feu, à la protection des populations civiles et au respect du droit international

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Déclaration de Jewish Voice for Peace (7/10/2023)

En ce moment même, les peuples palestiniens et israéliens et tous ceux et celles d’entre nous qui ont de la famille sur le terrain craignent le pire pour nos proches. Nous pleurons les vies anéanties de ceux et celles qui ont déjà disparu, et nous engageons maintenant et toujours pour un avenir où chaque vie est reconnue comme précieuse et où tous les peuples vivront dans la liberté et la sécurité.

Après 16 ans de blocus militaire israélien, les combattants palestiniens de Gaza ont lancé un assaut sans précédent, au cours duquel des centaines d’israéliens et d’israéliennes ont trouvé la mort ou subi des blessures, et des civils furent pris en otage. Le gouvernement israélien a déclaré la guerre, lançant des frappes aériennes, tuant des centaines de palestiniens, hommes, femmes, et enfants, et blessant des milliers, bombardant des bâtiments résidentiels et menaçant de commettre des crimes de guerre contre la population palestinienne assiégée de la bande de Gaza.

Le gouvernement israélien vient peut-être de « déclarer la guerre », mais sa guerre contre le peuple palestinien a commencé il y a plus de 75 ans. L’apartheid et l’occupation israélienne – et la complicité des États-Unis dans cette oppression – sont la source de toute cette violence. C’est le moment même où on met en route l’horloge qui façonne la réalité.

Au cours de l’année écoulée, le gouvernement d’extrême droite le plus raciste et le plus fondamentaliste de l’histoire d’Israël a – au nom de la suprématie juive –intensifié sans pitié ni scrupule son occupation militaire de la Palestine: expulsions violentes et démolitions de maisons, massacres, raids militaires sur les camps de réfugiés, siège implacable et humiliations quotidiennes. Ces dernières semaines, les forces israéliennes ont pris d’assaut à plusieurs reprises les sites musulmans les plus sacrés de Jérusalem.

Depuis 16 ans, le gouvernement israélien étouffe les habitants de Gaza au moyen d’un blocus militaire draconien, aérien, maritime et terrestre, enferme et affame deux millions de personnes et leur refuse tout accès à l’aide médicale. Le gouvernement israélien massacre régulièrement le peuple gazaoui ; les enfants de dix ans qui vivent à Gaza ont déjà été traumatisés par pas moins de sept grandes campagnes de bombardement.

Depuis 75 ans, le gouvernement israélien maintient une occupation militaire en terre palestinienne, appliquant au peuple qui y réside un régime d’apartheid. Les enfants palestiniens sont tirés de leur lit par des soldats israéliens lors de raids avant l’aube et détenus sans inculpation dans des prisons militaires israéliennes. Les maisons palestiniennes sont incendiées par des foules de colons israéliens ou détruites par l’armée israélienne. Des villages palestiniens entiers se sont vidés, les villageois contraints de fuir, abandonnant les maisons, les vergers et les terres qui appartenaient à leurs familles depuis des générations.

L’effusion de sang aujourd’hui et au cours des 75 dernières années est directement liée à la complicité des États-Unis dans l’oppression et l’horreur provoquées par l’occupation militaire israélienne. Le gouvernement américain est le grand facilitateur de la violence israélienne et porte la responsabilité de la situation actuelle. Le flot ininterrompu de financement militaire, la couverture diplomatique, et les milliards de dollars d’argent privé provenant des États-Unis permettent et renforcent le régime d’apartheid d’Israël. Ceux qui continuent à réclamer un soutien américain « sans faille » à l’armée israélienne ne font qu’ouvrir la voie à davantage de violence.

Les États-Unis ne peuvent plus botter en touche. A nous, là où nous sommes, de mettre fin à la complicité : nous exigeons que le gouvernement américain prenne immédiatement des mesures pour retirer tout financement militaire à Israël et pour tenir le gouvernement israélien responsable de ses violations flagrantes des droits de l’homme et de ses crimes de guerre à l’encontre du peuple palestinien. Nous nous engageons à intensifier nos campagnes de boycott, de désinvestissement et de sanctions afin de mettre un terme aux milliards d’euros que les entreprises et les fondations privées versent à la machine de guerre israélienne.

Inévitablement, les peuples opprimés du monde entier chercheront – et obtiendront – leur liberté. Nous méritons tous et toutes la libération, la sécurité et l’égalité. Le seul moyen d’y parvenir est de dessécher les sources de la violence, à commencer par la complicité de notre propre gouvernement.

Source : Jewish Voice for Peace, 7 octobre 2023
Traduction BM pour l’Agence média Palestine
https://agencemediapalestine.fr/blog/2023/10/08/israel-palestine-la-violence-actuelle-senracine-dans-loppression/

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Un ami vient de m’écrire que deux de ses cousins adolescents font partie des civils israéliens qui ont été emmenés dans la bande de Gaza et annoncés comme otages par le Hamas. Ce même ami a passé 21 mois en prison avec moi lorsque nous avions 18 ans et que nous avons tous deux refusé de rejoindre l’armée israélienne en tant que résistants à l’occupation. Nous vivons des jours horribles  : des centaines d’Israéliens et de Palestiniens sont déjà morts. Beaucoup de nos familles et de nos amis sont directement touchés, et ce n’est que le début puisque le gouvernement israélien a déjà déclaré la guerre. Mais cette crise est aussi une formidable opportunité : dans les prochaines semaines, les résistants israéliens à la guerre peuvent faire de cette guerre sans précédent un tournant. Vous pouvez nous aider.

Dans des moments comme celui-ci, il est de notre rôle, en tant que résistant·es israélien·es à la guerre, de faire tout ce qui est en notre pouvoir pour empêcher une escalade meurtrière, une guerre totale et la réoccupation de la bande de Gaza. C’est également notre rôle de dire haut et fort, au Moyen-Orient et au niveau international, qu’il n’y a pas de solution militaire au conflit israélo-palestinien – cette crise de Gaza nous donne raison. La seule solution stable au conflit est une paix juste entre Israélien·es et Palestinien·es.

C’est ce à quoi nous, au sein du réseau Refuser Solidarity Network, et les groupes israéliens de refus de guerre et de résistant·es à la guerre avec lesquels nous travaillons, nous emploierons dans les jours et les semaines à venir. Nos partenaires israéliens publient déjà des messages clairs dans les médias sociaux et dans la presse contre l’escalade violente et pour que cette crise soit un tournant. Ils soutiennent les réservistes qui refusent la guerre. Ils planifient et dirigent des manifestations dans les rues. Ils participent à la création d’équipes civiles de désescalade et d’intervention directe, pour patrouiller dans les villes mixtes arabes et juives, où, dans des situations similaires par le passé, la violence a éclaté entre des bandes de nationalistes.

Il est clair que des fonds immédiats sont nécessaires pour aider les groupes sur le terrain. Vos dons peuvent contribuer à amplifier les voix, les messages et les actions des résistants à la guerre, à empêcher l’escalade de la violence et à profiter de ce moment pour construire le mouvement pour une paix juste.

Vous pouvez soutenir les résistants à la guerre ici.
Nous vivons une période critique. Aidez-nous à faire de cette crise un tournant.
En solidarité,

Shimri Zameret
Président du conseil d’administration
Réseau de solidarité avec les réfractaires
https://mailchi.mp/refuser/refusers-solidarity-15100477?e=a69dff2a33
Traduit avec http://www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

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La complicité occidentale dans la violence brutale de l’apartheid israélien renforce la résistance palestinienne et la solidarité internationale

Le gouvernement d’extrême droite d’Israël, le plus raciste, le plus fondamentaliste et le plus fanatique de tous les temps, a intensifié sans pitié son nettoyage ethnique, son siège, ses meurtres, les incarcérations et l’humiliation quotidienne de millions de Palestiniens autochtones dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, y compris Jérusalem-Est.

Le mouvement BDS condamne fermement les gouvernements de l’Occident colonial qui, une fois de plus, soutiennent hypocritement le régime d’apartheid israélien et adoptent dûment sa chronologie trompeuse de la « violence » actuelle, comme si tout avait commencé ce matin avec la puissante réaction armée des Palestiniens opprimés de Gaza. Cette chronologie biaisée vise à dissimuler la violence coloniale initiale et croissante de l’oppresseur, qui dure depuis des décennies.

Le gouvernement d’extrême droite d’Israël, le plus raciste, le plus fondamentaliste et le plus fanatique qui soit, a intensifié sans pitié son nettoyage ethnique, son siège, ses meurtres, les incarcérations et l’humiliation quotidienne de millions de Palestiniens autochtones dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée, y compris à Jérusalem-Est. Il pensait que sa brutalité non dissimulée forcerait les Palestiniens à se rendre et à accepter l’oppression comme une fatalité.

Ivre de pouvoir et d’impunité grâce à la collusion, au financement et à l’armement inconditionnels des États-Unis et de l’Europe, ainsi qu’à la normalisation honteuse et aux alliances militaires avec les dictatures arabes, avec la complicité de l’Autorité palestinienne, le régime de Netanyahou a estimé qu’il était temps d’enterrer la « question de la Palestine » une fois pour toutes.

Ignorant ce contexte crucial, le chœur occidental dénigre à nouveau les « attaques violentes » palestiniennes contre Israël.

Quelle que soit la façon dont les peuples du monde entier considèrent la résistance armée et la manière dont le droit international la réglemente, ils ne peuvent qu’être d’accord avec l’éducateur brésilien Paulo Freire, qui a déclaré :

« Avec l’établissement d’une relation d’oppression, la violence a déjà commencé. Jamais dans l’histoire, la violence n’a été initiée par les opprimés. … La violence est initiée par ceux qui oppriment, qui exploitent, qui ne reconnaissent pas les autres comme des personnes – et non par ceux qui sont opprimés, exploités et non reconnus ».

L’oppression étant la cause première de la violence, pour mettre fin à toute violence – la violence initiale et continue de l’oppresseur et la résistance réactive des opprimés – nous devons agir pour mettre fin à l’oppression. Comme l’a prouvé la lutte sud-africaine qui a démantelé l’apartheid dans ce pays, exposer et mettre fin à la complicité des États, des entreprises et des institutions avec le régime israélien de colonialisme et d’apartheid, vieux de 75 ans, notamment par le biais de la tactique BDS, sont les formes les plus éthiques et stratégiques de solidarité internationale pour mettre fin à toutes les oppressions et à toutes les violences. Ce n’est qu’ainsi que nous pourrons parvenir à la liberté, à la justice, à l’égalité et à la dignité.

Source : Site du BNC, 7 octobre 2023
Traduit par : JC pour BDS France
https://www.bdsfrance.org/la-complicite-occidentale-dans-la-violence-brutale-de-lapartheid-israelien-renforce-la-resistance-palestinienne-et-la-solidarite-internationale/

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La violence en Palestine et en Israël est le fruit tragique
d’une oppression brutale

Les scènes tragiques qui se déroulent à Gaza et en Israël nous rappellent de manière effrayante que l’occupation et l’oppression ont un prix. Car la vérité est que lorsque vous emprisonnez deux millions de personnes sur 140 miles carrés, les placez sous un siège impitoyable sans fin en vue, sans aucune issue pour entrer ou sortir, avec des drones et des roquettes bourdonnant au-dessus de votre tête nuit et jour, avec une surveillance et un harcèlement constants., avec peu de contrôle sur leur vie quotidienne – en fin de compte, les dépossédés se rebelleront.

En Cisjordanie, la ville palestinienne de Jénine est encore sous le choc de la dévastation causée par une récente attaque israélienne impitoyable, qui a fait de la ville une terre fantôme rasée. La petite ville de Huwara ne s’est pas encore remise des horreurs meurtrières infligées à ses habitants par les colons.

Depuis le début de l’année, les forces militaires israéliennes ont tué plus de deux cents Palestiniens en Cisjordanie.

Pour rendre la vie des Palestinien.nes, un enfer, les bandes de colons et les gangs d’extrêmes droites, soutenus et enhardis par le gouvernement ultranationaliste israélien, ont semé la terreur et fait des ravages parmi les Palestiniens, incendiant des villages et des maisons, lynchant et tuant des civils en toute impunité.

À Jérusalem, les soldats et les forces de sécurité israéliens ont permis aux foules de colons de se déchaîner, expulsant de force les familles palestiniennes et occupant leurs maisons. Pendant la fête juive de Souccot, des colons ont fait irruption dans le complexe de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, organisant des visites provocatrices, harcelant et battant les fidèles et crachant sur les chrétiens.

Les Palestinien.nes de Gaza croupissent sous le siège. Enfermés dans une étroite bande de terre connue comme la plus grande prison à ciel ouvert du monde, les habitants de Gaza sont soumis à un blocus brutal depuis près de deux décennies, soumis aux frappes aériennes et raids répétés d’Israël, aux opérations militaires et aux punitions collectives. La majorité de ses deux millions d’habitants continuent de survivre dans des camps de réfugiés exigus et dans des conditions invivables. L’ancien chef militaire des Forces de défense israéliennes (FDI), Benny Gantz, se référant à l’invasion de Gaza par Israël en 2014, s’est vanté d’avoir « bombardé Gaza jusqu’à l’âge de pierre ». L’armée israélienne décrit sa tactique à Gaza comme «t ondre l’herbe ».

Pendant des décennies, Israël a exigé la reddition inconditionnelle de ses victimes et a refusé d’accepter toute forme de défi. Le message est sans équivoque : les tactiques démocratiques sont vaines. Même lorsque les Palestinien.nes ont adopté la résistance non violente – grèves, manifestations, etc. – ils ont été confrontés à une force brutale de la part d’Israël.

La première Intifada, un soulèvement populaire palestinien qui a éclaté dans le camp de réfugiés de Jabalya à Gaza en 1987, a été brutalement écrasée par les forces israéliennes, donnant naissance au Hamas et à d’autres groupes militants. En septembre 2000, Gaza est devenue le champ de bataille symbolique de la deuxième Intifada, lorsque Muhammad al-Dura, douze ans, a été abattu dans les bras de son père à un carrefour près du camp de réfugiés de Bureij à Gaza, devenant ainsi l’image emblématique du soulèvement. Plus de cinq mille Palestiniens ont été tués par Israël au cours de la première et de la deuxième Intifada.

En 2018, lorsque les réfugiés de Gaza ont organisé la « Grande marche du retour » pour commémorer l’anniversaire de la Nakba (ou « catastrophe », le déplacement massif de Palestiniens lors de la fondation d’Israël), les forces israéliennes ont répondu en tuant plus de 150 manifestants et en blessant dix mille. D’autres, dont des enfants et des journalistes, sur une période de six semaines. Un rapport des Nations Unies a conclu plus tard que les soldats et dirigeants israéliens avaient commis des crimes contre l’humanité et utilisé intentionnellement des balles réelles contre des civils.

La brutalité effrénée d’Israël à Gaza a produit une génération de Palestinien.nes qui ont perdu confiance dans la résistance non violente, rendant ainsi la dernière explosion aussi tragique qu’inévitable. Les jeunes palestiniens qui ont fait irruption en Israël depuis Gaza ce week-end ont agi par désespoir, ne voyant aucune issue au joug de l’oppression et à l’inhumanité du blocus.

Seraj Assi, publié dans Jacobin, 8 octobre 2023.
Seraj Assi est un écrivain palestinien vivant à Washington, DC, et l’auteur, plus récemment, de My Life As An Alien chez Tartarus Press
https://alter.quebec/amir-khadir-ecrit-a-justin-trudeau-la-violence-en-palestine-et-en-israel-est-le-fruit-dune-oppression-brutale/

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Palestine/Israël : Priorité à un cessez le feu,
à la protection des populations civiles
et au respect du droit international

Le 7 octobre, le Hamas a lancé une attaque sans précédent sur le sud d’Israël, perpétrant de nombreux crimes de guerre contre des civils israéliens. En réponse, Israël a lancé une opération militaire d’envergure sur la bande de Gaza. Le bilan humain s’alourdit d’heure en heure. Plusieurs centaines de morts, dont de nombreuses victimes civiles, sont déjà à déplorer en Israël comme à Gaza. Les organisations signataires du présent communiqué condamnent sans équivoque les crimes de guerre commis à l’encontre des populations civiles, tant israéliennes que palestiniennes. Elles appellent la Belgique et l’UE à mettre la priorité sur la conclusion d’un cessez-le-feu immédiat, sur la protection des civils et le respect du droit international. Elles rappellent également que seules des solutions aux causes structurelles de ces violences pourront y mettre définitivement fin.

Le samedi 7 octobre à l’aube, le Hamas a lancé une attaque d’une violence inédite sur le sud d’Israël. Des commandos de la branche armée du Hamas ont pénétré en Israël, tuant et blessant de nombreux civils israéliens et prenant d’autres en otages. En réponse, Israël a lancé samedi une opération militaire contre les positions du Hamas dans la bande de Gaza. Les bombardements israéliens indiscriminés ont déjà provoqué la mort de nombreux civils palestiniens.

Face à cette escalade de violence, la boussole de la Belgique et de l’UE doit rester le droit international. Le meurtre, l’enlèvement et la prise en otage de civils sont des crimes de guerre. Les bombardements indiscriminés le sont aussi. Les violations du droit international humanitaire sont inacceptables, quelles que soient les auteurs. En outre, en refusant systématiquement d’obliger toutes les parties à respecter le droit international et en laissant les violations impunies, la communauté internationale porte une responsabilité écrasante dans la situation désespérée que nous connaissons aujourd’hui.

Il est également nécessaire de rappeler le contexte dans lequel cette escalade a lieu. Depuis plus de seize ans, un blocus est exercé par Israël sur la bande de Gaza, imposant ainsi une punition collective à plus de 2 millions de Palestiniens et de Palestiniennes qui se voient en outre régulièrement soumis à des bombardements non-discriminés de la part d’Israël sans pouvoir les fuir. En conséquence de ces sévères restrictions à la liberté de mouvement des personnes et des biens, 97% de l’eau courante à Gaza est impropre à la consommation, le taux de chômage est de 47%, et 80% de la population dépend de l’aide internationale. Ce blocus est l’un des aspects de l’occupation prolongée et du régime d’apartheid qu’Israël impose à l’ensemble du peuple palestinien.

Nos organisations condamnent sans équivoque les attaques du Hamas sur les civils israéliens qui constituent des crimes de guerre et doivent être condamnées comme tels. Elles condamnent avec la même force les frappes indiscriminées de l’armée contre la population civile palestinienne de Gaza. Tous les canaux politiques et diplomatiques doivent être activés pour faire cesser ces violences. Un Conseil des Affaires étrangères exceptionnel a été convoqué par le Haut Représentant de l’UE Josep Borrell mardi 10 octobre. Nos organisations demandent à la Belgique et l’Union européenne d’y mettre la priorité à court terme sur la conclusion d’un cessez-le-feu immédiat, sur la protection des populations civiles, qu’elles soient palestiniennes ou israéliennes, et sur le respect du droit international. Elles condamnent la décision de la Commission européenne de suspendre l’aide aux Palestiniens, qui ne fera que déforcer l’Autorité palestinienne et l’UNRWA, et qui punit collectivement l’ensemble de la population palestinienne à l’heure où elle a le plus besoin de cette aide. Elles appellent aussi la Belgique et l’Union européenne à prendre rapidement des mesures visant à mettre fin aux cycles récurrents de violence dans la région en s’attaquant à leurs causes structurelles que sont l’occupation prolongée du territoire palestinien et les nombreuses violations du droit international qui en découlent.

Associations signataires : Association Belgo-Palestinienne ; Belgian Academics and Artists for Palestine ; Broederlijk Delen ; CNCD-11.11.11 ; Entraide et Fraternité ; Intal ; La Centrale Générale-FGTB ; Mouvement Ouvrier Chrétien ; Palestina Solidariteit ; Pax Christi Vlaanderen ; Solsoc ; Soutien Belge Overseas ; Union des Progressistes Juifs de Belgique ; Viva Salud ; Vrede ; 11.11.11 (Vlaanderen)

9 octobre 2023
https://www.cncd.be/Palestine-Israel-priorite-a-un

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Israël impose un « apartheid » aux Palestiniens,
selon l’ancien chef du Mossad et d’autres voix puissantes

En Israël, le gouvernement Netanyahu et le traitement des Palestiniens sont contestés par de nouvelles voix puissantes. Tamir Pardo, ancien chef du Mossad, estime qu’Israël impose un régime d’ « apartheid » aux Palestiniens. La presse israélienne et étrangère acte la fin d’un consensus national.
https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-revue-de-presse-internationale/la-revue-de-presse-internationale-emission-du-jeudi-07-septembre-2023-6678059

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GAZA-ISRAËL
Little Big Horn en Palestine

C’est un coup de tonnerre dans un ciel que le gouvernement israélien croyait bleu, occupé qu’il était à étendre la colonisation et à écraser toute forme de résistance en Cisjordanie. L’attaque menée par différentes organisations palestiniennes sous l’égide du Hamas a ébranlé toutes les certitudes et ouvert une période de guerre et d’incertitude pour Israël et tout le Proche-Orient.
https://orientxxi.info/magazine/little-big-horn-en-palestine,6776

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Gaza : l’échec de la politique israélienne d’enfermement du peuple palestinien
« L’offensive palestinienne ne peut être comprise que dans le contexte de l’apartheid israélien »
LaborSolidarity : Un tournant ?
Ça suffit le concert des nations pro-israélien ! Résister à un occupant est légitime !
Yorgos Mitralias : 
Massacres et impasses moyen-orientale. Au-delà du sionisme et du djihadisme !
Pour une paix juste et durable, Solidaires défend le respect du droit international pour la Palestine
Haggai Matar : L’attaque choc de Gaza a terrifié les Israélien·es. Il convient également d’en dévoiler le contexte
Mohammed R. Mhawish : Gaza fait voler en éclats le « calme » de façade
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/10/09/gaza-lechec-de-la-politique-israelienne-denfermement-du-peuple-palestinien-et-autres-textes/

Auteur : entreleslignesentrelesmots

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