« Ortega, c’est Bolsonaro en pire »

Mónica Baltodano, parmi les associations belges et européennes solidaires du Nicaragua, on ne la présente plus. Ancienne commandante de la guérilla sandiniste [1], ministre du gouvernement révolutionnaire entre 1979 et 1990, membre par la suite de la « Dirección Nacional » du Front sandiniste de libération nationale (FSLN), historienne et écrivaine, elle est sans doute aujourd’hui la principale figure de l’opposition nicaraguayenne de gauche au régime autocratique, conservateur, néolibéral et ultra-répressif du président Daniel Ortega et de son épouse, la vice-présidente Rosario Murillo (https://www.cetri.be/Renverser-le-regime-Ortega). Alors, quand cette même Mónica Baltodano, exilée, déchue de sa nationalité, de ses droits et de ses biens en 2023, nous annonce sa visite ici au Centre tricontinental à Louvain-la-Neuve, l’émotion le dispute à l’empressement.

En 1989, un an avant la défaite électorale qui referma la révolution sandiniste, le président Ortega en personne était venu, lui aussi, saluer l’équipe du CETRI dans ses bureaux. En remerciement des initiatives solidaires – symboliques, académiques, financières et politiques – de notre organisation et de son fondateur, François Houtart, à l’égard du Nicaragua (https://www.cetri.be/Pourquoi-le-Centre-tricontinental). À l’époque, Mónica Baltodano officiait comme ministre d’Ortega. Depuis le tournant du siècle, ce dernier ayant renié les idéaux progressistes, démocratiques et socialistes du sandinisme, elle en est devenue une farouche opposante. Elle créa, par exemple, début des années 2000, avec d’autres figures révolutionnaires déçues par les trahisons et compromissions d’Ortega pour revenir au pouvoir, le Movimiento por el Rescate del Sandinismo, le Mouvement pour le sauvetage du sandinisme !

Bref, c’est donc bien elle, Mónica Baltodano (accompagnée de son époux, Julio López, responsable des relations internationales du FSLN dans les années 1980), qui nous a rendu visite en février dernier. L’occasion d’abord pour elle d’apprécier, en façade du CETRI, le monumental zanatillo, l’oiseau emblématique du Nicaragua, façonné et inauguré en 1996 par le prêtre et poète Ernesto Cardenal, ex-ministre sandiniste de la culture, aujourd’hui décédé (https://www.cetri.be/Deces-d-Ernesto-Cardenal-ami-du). Et l’occasion ensuite, pour nous, d’écouter ses analyses de la situation au Nicaragua, des politiques du régime Ortega-Murillo, des rapports de force qui prévalent, des voies et conditions d’un changement de pouvoir… Morceaux choisis.

Sur Daniel Ortega et ses politiques

Mónica Baltodano : « Le Daniel Ortega qui a repris le pouvoir en 2007 n’a plus rien à voir avec l’utopie sandiniste des années 1970 et 1980. Dès la défaite électorale de 1990, c’est déjà lui et ses proches de la bourgeoisie sandiniste naissante qui s’étaient rendus coupables d’une appropriation privative d’importantes propriétés de l’État – ce que l’on a appelé la piñata –, juste avant de quitter le pouvoir. Ortega personnifie à lui seul la grande et progressive mutation opérée. Comme ancien président du pays et numéro un du FSLN, il s’est approprié le parti, en liquidant toute instance collégiale de direction en son sein et en s’imposant en candidat systématique du sandinisme aux élections présidentielles (Ndlr : huit fois de suite, à ce jour). Il a aussi graduellement confisqué la désignation des députés et le contrôle des états-majors des principales organisations sociales, syndicales, etc héritées de la révolution.

Son projet de récupération du pouvoir à n’importe quel prix – à coups de pactes préalables avec la droite la plus radicale, l’Église la plus conservatrice, le grand capital le plus libéral…   s’est mué en projet personnel, familial, qu’il a mené tout en continuant à utiliser le drapeau et le nom du FSLN. Et ce, afin de rester son incarnation auprès de ses bases historiques et, à l’international, auprès des forces de gauche jadis solidaires de la révolution nicaraguayenne. Or, une fois élu, les politiques économiques qu’il a appliquées en intelligence avec le COSEP (Ndlr : le Conseil supérieur de l’entreprise privée, la principale fédération patronale) ont clairement été d’obédience néolibérale. Des politiques encensées comme telles d’ailleurs, jusqu’aujourd’hui, par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque mondiale. Libéralisation des échanges, limitations salariales, exonérations sociales, fiscales et environnementales, tapis rouge aux investissements des transnationales occidentales…

En plus d’être néolibérales, ses politiques donnent libre cours à l’extractivisme dérégulé. Là où la révolution des années 1980 avait nationalisé les mines, les forêts, etc., Ortega les brade sur le marché international. Quasi 40% du territoire national ont ainsi été concédés pour l’exploration ou l’exploitation des sous-sols et de ses principaux minerais, dont l’or, largement en tête des exportations. En retour, le grand capital autorise le couple présidentiel à se faire réélire en violant la Constitution, à accaparer tous les pouvoirs de l’État en bafouant la démocratie, etc., tant que les profits engrangés dépassent ceux réalisés durant les trois administrations néolibérales antérieures à l’« ortéguisme ».

Le régime gouverne également à droite sur les questions sociétales, familiales, morales, où il a multiplié les positions ultraconservatrices. En criminalisant l’avortement thérapeutique par exemple, il a effacé un acquis qui date des révolutions libérales de la fin du 19e siècle ! Au-delà, en matière de droits des femmes, il a systématiquement pris les organisations féministes comme cibles, avant de les interdire ; il a éliminé le Commissariat de la femme censé enregistrer les plaintes pour mauvais traitements ; et, bien sûr, il a effacé juridiquement les accusations d’abus sexuels répétés, portées par sa fille adoptive, Zoilamérica Ortega Murillo, à son encontre.

Globalement, ses politiques vis-à-vis des États-Unis sont très complaisantes. Avant même de revenir au pouvoir en 2007, il leur a donné des gages, en faisant approuver sans conditions, par ses députés, le Traité de libre-échange d’Amérique centrale (CAFTA, « Central America Free Trade Agreement ») auquel Washington tient beaucoup, pour garder les coudées franches dans les économies centro-américaines. Et ce, au moment même où les gauches sud-américaines au pouvoir rejetaient, elles, le projet de Zone de libre-échange des Amériques promu par George Bush. Jusqu’aujourd’hui, plus de la moitié des importations et exportations du Nicaragua se réalise avec les États-Unis. Ortega leur a donné entière satisfaction : l’industrie des maquilas, confirmée en « zone franche » ; la main-d’œuvre nicaraguayenne, garantie la moins chère d’Amérique centrale ; les contrôles migratoires aux frontières, réputés les plus sévères du continent [2] ; et la coopération militaire entre les deux pays contre le narcotrafic, effective elle aussi.

Ces relations accommodantes n’empêchaient pas Ortega d’aller prononcer, de temps à autre, un discours anti-impérialiste à Caracas. Je dirais que les États-Unis font pareil aujourd’hui. Des condamnations publiques d’un côté – et même des sanctions individuelles –, mais des échanges complaisants de l’autre, le business as usual. Récemment encore, le chef du Comando Sur [3]états-unien est venu au Nicaragua tenir des propos tellement favorables au régime en place que l’ambassade gringa a dû le recadrer… Par pur opportunisme, Ortega affiche le drapeau rouge et noir (sandiniste) à l’extérieur et, dans la pratique, il lui enlève tout contenu politique. »

Sur l’envolée répressive post-2018

Mónica Baltodano : « On le sait, les manifestations et protestations de 2018 – écologistes d’abord, sociales puis politiques ensuite – contre le régime Ortega-Murillo ont été réprimées dans le sang par ce dernier : plus de 300 tué·es par balles, 2000 blessé·es, des centaines d’emprisonnements, etc. Dans un premier temps, des négociations ont été ouvertes avec l’Église catholique et le COSEP, mais sans résultat… car ce ne sont pas ces interlocuteurs qui se mobilisaient dans les rues. Ils ne s’aligneront d’ailleurs jamais sur les appels à la grève générale des « autoconvocados [4] ». Le haut patronat et les grands groupes économiques liés au système bancaire continuent jusqu’aujourd’hui à faire leur business, sans entraves gouvernementales. Même si, à partir de 2021 (et l’emprisonnement de sept candidat·es putatifs à l’élection présidentielle, dont certain·es sont issus de ces secteurs), leurs organisations – les chambres de commerce, les fédérations patronales, etc. – vont être progressivement dissoutes ou interdites par le régime, à l’instar des milliers [5] d’associations, d’ONG, de médias, d’organisations confessionnelles, d’universités, de mouvements de jeunes, de femmes, de défense des droits humains, de l’environnement, etc. fermés et confisqués dans le même temps, parce que perçus par le couple présidentiel comme autant de dangereux contre-pouvoirs potentiels.

Un élément important : comme vous le savez, nous, les sandinistes, les dissident·es sandinistes, avons été les premières cibles de la répression gouvernementale. Pourquoi ? D’abord, parce que nous qui venons du sandinisme, nous avons été les premier·es à dénoncer le virage autocratique, voire dictatorial d’Ortega. Bien avant 2018. Même avant 2007. La droite politique qui avait favorisé son retour au pouvoir, les élites économiques et les États-Unis, qui ont collaboré avec le régime et en profitent encore, nous ont dit alors qu’on exagérait. Ensuite, parce qu’en 2018, la surreprésentation des sandinistes ou des jeunes de filiation sandiniste dans les manifestations était évidente. Nous avons été des milliers et des milliers ces semaines-là à dénoncer « l’ortéguisme », en tant que trahison du sandinisme. Ce sont donc les anciens « camarades » même d’Ortega – parfois très proches, ceux et celles qui l’ont par exemple sorti de prison sous Somoza [6] – ou leurs descendant·es, qu’il va prioritairement jeter en prison, pousser à l’exil ou harceler en les surveillant jour et nuit, en « illégalisant » et s’appropriant leurs organisations, etc. Il nous a toujours considérés comme politiquement les plus dangereux pour lui.

L’actuelle fuite en avant répressive du régime Ortega-Murillo est celle d’un pouvoir paranoïaque qui, bien qu’il ait réussi à écraser dans le sang les contestations de 2018, à bâillonner l’opposition et à se maintenir à la tête de l’État, se sait condamné… à terme. Son soutien populaire au Nicaragua ne dépasse plus les 15% ; la « communauté internationale » (CIDH, ONU…) le dit responsable de « crimes contre l’humanité » ; des fissures tendraient à apparaître au sein de ses propres rangs, dans l’armée, dans certaines institutions publiques, comme la justice, les autorités électorales… Il réagit donc en « fliquant » tout ce qui peut l’être, en imposant un contrôle totalitaire tous azimuts – à coup de recensement partisan par exemple, famille par famille –, caractéristique d’un régime « sultanesque » disent certains, bien au-delà de ce que le « somozisme » [7] avait fait subir à la société nicaraguayenne. »

Sur les oppositions, de gauche et de droite

Mónica Baltodano : « Une grande partie de l’opposition nicaraguayenne tient aujourd’hui un discours radicalement opposé à la gauche, à laquelle elle assimile le régime Ortega-Murillo… parce qu’il provient du sandinisme. Ce discours renforce de facto celui d’Ortega qui, depuis2018, en dépit de ses alliances et politiques de droite, a repris plus que jamais le refrain, légitime à l’époque, des années 1980 : à savoir, qu’un petit pays « socialiste et souverain » aurait été victime en 2018 d’une tentative de « coup d’État piloté par la CIA », et qu’il serait la cible depuis lors d’une campagne de diabolisation orchestrée par la droite et l’Occident.

Ce récit fait sens non seulement auprès de ce qu’il lui reste au Nicaragua de base sociale des années révolutionnaires, mais surtout auprès d’une certaine gauche internationale qui, par réflexe ou paresse, considère toujours Ortega comme membre de son camp. En 2018, le Forum de São Paulo, qui réunit une part significative des partis de gauche du continent latino-américain, s’est ainsi complètement aligné sur cette fiction, en condamnant le coup d’État raté mené par l’empire yankee contre le Nicaragua. À leur tour, Trump et sa clique ont alimenté cette lecture en s’en prenant, dans leurs diatribes bornées, à « la triade tyrannique : Cuba, Venezuela, Nicaragua ».

Pour nous, opposition de gauche, la situation est inextricable. Certain·es d’entre nous se taisent, d’autres non, mais tous, nous nous voyons régulièrement attaqués par la droite parce que, comme Ortega, nous provenons du sandinisme… La visibilité de nos critiques du régime, non seulement pour son caractère antidémocratique, mais aussi pour ses politiques conservatrices et néolibérales, est de facto plus faible que la visibilité des critiques « anti-dictature de gauche » formulées par la droite. D’autant plus que ses leaders visitent plus souvent qu’à leur tour le Département d’État à Washington ou fréquentent assidûment les faucons républicains du Congrès états-unien (https://www.cetri.be/Pire-qu-Ortega-l-opposition-a).

De notre côté, il nous revenait d’aller visiter nos alter egos de gauche en Amérique latine et ailleurs. Tâche difficile, dans la mesure où une partie de ceux-ci ne semblaient pas au fait du revirement politique d’Ortega. Les présidents Mujica en Uruguay, Boric au Chili, Petro en Colombie et d’autres avaient, eux, compris depuis le début, mais il a fallu expliquer posément les choses au MORENA, le parti du président López Obrador au Mexique, au PT de Lula au Brésil…, pour qu’enfin, le Forum de São Paulo de 2023 n’apporte plus son soutien à Ortega. Au grand dam de la droite nicaraguayenne, qui nous a reproché d’avoir critiqué le régime, devant la gauche latino-américaine, pour son néolibéralisme et ses politiques de droite.

Bref, je voudrais dire ici, de façon plus positive, que si, de fait, l’opposition nicaraguayenne est plurielle et que certaines de ses tendances d’ultradroite applaudissent Milei (Ndlr : le nouveau président argentin) et souhaitent que Trump l’emporte aux États-Unis, elle peut aussi compter sur un contingent de gauche, sandiniste, c’est-à-dire socialiste, féministe, écologiste…, que nous représentons et qui, pour partie, vit toujours au Nicaragua, en silence certes, étant donné le climat qui y prévaut actuellement, un climat de répression systématique de tout geste, même individuel, un tant soit peu critique du régime. »

Sur les voies d’un changement politique

Mónica Baltodano : « Pour en finir avec la dictature ortéguiste, les exilés et exilées que nous sommes ne peuvent se mobiliser sans s’appuyer sur nos réseaux restés au Nicaragua. Et, passage obligé, les différentes composantes de l’opposition, de droite comme de gauche, doivent se mettre d’accord sur un agenda commun. Tant les États-Unis que l’Union européenne en font d’ailleurs une condition à leur appui. Les initiatives de concertation comme le « Grupo de Monteverde » ou, un peu plus à gauche, la « Mesa de dialogo y consenso » vont dans ce sens. Il nous faut traiter avec l’opposition de droite pour définir un projet minimal. En taisant par exemple, à ce stade, nos revendications féministes, car la droite n’acceptera pas de parler dépénalisation de l’avortement dans ce projet. L’objectif doit être d’abord de virer Ortega, de restaurer la démocratie, quitte à passer par un gouvernement de droite – peu importe –, pour ensuite, dans les espaces rouverts, lutter politiquement pour des politiques de transformation sociale. Il va s’agir d’un processus de transition, forcément imparfait, comme celui que le Chili ou l’Uruguay ont connu.

La communauté internationale peut et devrait en faire plus. Les sanctions individuelles prononcées contre plusieurs figures du régime, c’est très bien, leur charge symbolique joue son rôle. Mais à ce jour, les financements internationaux et les relations commerciales restent pratiquement inchangés. Les pays européens et nord-américains doivent toucher au business. L’argument selon lequel c’est le peuple nicaraguayen qui risque d’en faire les frais ne tient pas. Pratiquement un million de compatriotes ont déjà quitté le pays depuis 2018, plus de 10% de la population, preuve que la situation est déjà invivable pour la plupart. La communauté internationale dispose aussi de multiples instruments juridiques pour mettre en cause le régime nicaraguayen, comme les conventions signées pour la prévention de l’apatridie, contre la torture, contre les « crimes contre l’humanité », etc. Elle devrait aussi réorienter plus significativement sa coopération vers les ONG exilées, les organisations qui travaillent avec les réfugiés au Costa Rica, etc.

Cela étant, nous sommes conscient·es qu’un changement politique au Nicaragua dépend d’abord de nous, de nos propres forces. En l’occurrence, celles d’une gauche nicaraguayenne antidictatoriale, soutenue par les forces de gauche d’Amérique latine les plus lucides. Les amis du PT brésilien nous disent : « si Ortega tombe, vous allez vous retrouver avec un gouvernement de droite ». Je leur réponds que le régime nicaraguayen actuel est déjà de droite, bien plus conservateur que beaucoup d’autres gouvernements de droite. Ortega, c’est Bolsonaro, avec en plus un contrôle total sur l’armée, sur la police, sur la justice, sur le pouvoir électoral, sur les 153 municipalités du pays, sur les universités, sur tous les mouvements et organisations encore autorisés. La priorité est donc au renversement de ce régime et à la démocratisation du Nicaragua, pour qu’ensuite nous puissions y défendre nos causes et nos idéaux. »

Notes
[1] « Sandiniste » : du nom de Sandino, héros nicaraguayen tué en 1934 pour s’être opposé à la mainmise des États-Unis sur ce petit pays d’Amérique centrale.
[2]
 Ndlr : aujourd’hui, c’est l’inverse. Ces dernières années, les autorités nicaraguayennes ont changé leur fusil d’épaule, en boostant l’exil des nationaux (plus de 10% de la population totale depuis 2018) qui enrichissent le pays en retour (près de 5 milliards de dollars d’envois de fonds en 2023, c’est-à-dire près d’une fois et demie le budget national, un tiers du PIB) et en faisant du Nicaragua, par l’adaptation opportuniste de sa politique de visas, un pays de transit pour les migrant·es des Caraïbes, d’Amérique du Sud, d’Afrique et d’Asie… en direction des États-Unis ! Lire par exemple :
https://latinoamerica21.com/es/nicaragua-y-la-lucrativa-ruta-migratoria/.
[3] Ndlr : le « 
Comando Sur », instrument historique de l’hégémonie militaire exercée par les États-Unis en Amérique latine, est l’unité des forces armées US, principalement basée à Miami, pour la zone comprenant l’Amérique du Sud, l’Amérique centrale et les Caraïbes.
[4] Ndlr : « 
los autoconvocados », « les auto-convoqué·es »… L’appellation désigne les manifestant·es anti-régime Ortega-Murillo, les citoyen·nes nicaraguayen·nes, leurs groupes ou leurs organisations qui se sont mobilisés dans les rues en 2018 au Nicaragua.
[5] Plus de 3500 depuis 2018, selon le Colectivo Nicaragua Nunca Más
https://colectivodhnicaragua.org/.
[6] Somoza est le nom de famille de la dynastie dictatoriale (le père, puis ses deux fils) qui gouvernait le Nicaragua depuis 1936 lorsqu’elle a été renversée en 1979 par les sandinistes.
[7] « Somozisme » : du nom de la dictature des Somoza (1936-1979).

https://www.cetri.be/Ortega-c-est-Bolsonaro-en-pire

Auteur : entreleslignesentrelesmots

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