Un cimetière le plus souvent comme décor, Emilio et sa mémoire amplifiée enregistrant des listes, une liste de prénom ; un détecteur de blagues, le silence sur son prénom…
Adolfo, gardien, embrassant les visiteuses, changeant les dates des tombes pour que les mort-e-s ne soient pas délaissé-e-s…
Euridice, masseuse, ses fleurs pour la tombe de son jeune fils,…
L’éveil des sens, les baisers, la joie, l’absurde, le sombre derrière les sourires, une invitation à l’errance poétique….
Derrière la rêverie, le temps intrigant de cette enfance que nous avons perdu…
Fabio Morabito : Emilio, les blague et la mort
Traduit de l’espagnol (Mexique) par Marianne Millon
Ibériques – José Corti, Paris 2010, 200 pages, 20 euros
Didier Epsztajn