Une ile, Kalamaki, en Grèce au temps présent du désastre. Un enfant Yannis dans ses murs internes, la fissure des nombres, le calcul vital, l’ordre reconstruit. Un nombre, mirage des philosophes et des architectes, le « Nombre d’Or ». Les mythes antiques, sources de conte, d’inversion des peurs, de consolation et d’espérance.
L’une, Maraki, se débat avec sa palangre et les colères de son fils. L’autre Elios avec le souvenir de Dickie et la souffrance adoucie. De la tristesse au dialogue autour d’un projet, les apprentissages, les mesures du mal-monde, le désordre mouvant et les cadences particulières des intimités…
Un croquis contre un autre projet. La mesure d’un amphithéâtre. Les hauteurs et les espacements des gradins comme un mystère. La puissance de la pensée, le calcul et le carré.
Entre la désespérance, la recherche des corps, les corruptions et les anéantissements du présent, le souffle de la mythologie, de la recherche et des apprentissages. Un enfant autiste, des pliages d’un nouveau type, le crescendo, une invitation à secouer la torpeur…
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De l’auteur
La fille des Louganis, place-vide-dans-la-vie/
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Metin Arditi : L’enfant qui mesurait le monde
Editions Grasset, Paris 2016, 302 pages, 19 euros
Didier Epsztajn