« La société iranienne montre à l’Etat qu’elle n’est pas prête à jouer le jeu de la violence » (+ autres textes)

Avec l’aimable autorisation de l’autrice

Si la répression féroce du régime a éteint les manifestations insurrectionnelles de l’automne, les Iraniens n’ont pas abdiqué. Pour la chercheuse en anthropologie, leur refus radical du projet de République islamique s’affiche désormais par des gestes de résistance collectifs, et très souvent viraux.

Zeinab Kazempour est la dernière image de la lutte quotidienne que mènent les Iraniens et en particulier les femmes contre le régime islamique d’Iran. Sur une vidéo qui a fait le tour des réseaux sociaux, on voit cette ingénieure, sur scène, jeter son voile à terre car l’Organisation des ingénieurs de la construction de Téhéran refuse sa candidature, en raison de ses positions contre le voile obligatoire. On savait le courage des femmes iraniennes et les gestes forts dont elles sont capables pour protester contre la loi des mollahs, depuis le début de la contestation, comme par le passé. Mais quelque chose a changé. Zeinab Kazempour quitte la salle sous les applaudissements.

Si les manifestants ont quitté les rues ces derniers jours en Iran, la colère et la détermination ne semblent pas faiblir. Des femmes cheveux au vent à Téhéran, des ouvriers en grève à Ispahan, des graffitis sur les murs des villes rappelant les crimes du régime. Une large partie de la société iranienne semble définitivement en rupture avec des autorités qui s’enferrent entre répression politique et gestion économique désastreuse. Et la colère ne risque pas de retomber après les nombreuses intoxications au gaz qui ont été signalées dans des écoles de filles à travers le pays. Cela suffira-t-il à faire vaciller la République islamique de Khamenei qui tient le pays depuis quarante-quatre ans ? Pour Chowra Makaremi, anthropologue, chercheuse au CNRS, si ce régime s’est maintenu en fabricant du silence et de l’obéissance, la volonté de changement est aujourd’hui plus forte. Si forte que même la peur est apprivoisée. Tout juste sorties de prison, des femmes posent sans voile et crient « Femme, vie, liberté ».

Où en est la contestation contre la République islamique aujourd’hui ?
Après une phase insurrectionnelle à l’automne, le mouvement s’est replié du fait de la nature féroce de la répression : quatre exécutions de manifestants, des milliers d’arrestations ainsi que des disparitions à une échelle inédite depuis les années 80 ont eu lieu. Sans oublier une réponse militaire dans les provinces du Baloutchistan et du Kurdistan. Il y a donc une forme de repli mais il est stratégique. La société iranienne montre qu’elle n’est pas prête à aller à la confrontation avec l’Etat, à jouer le jeu de la violence et de la surenchère.

Pour autant, la colère n’est pas retombée, la contestation se poursuit sous d’autres formes. Les cérémonies des quarante jours de deuil de Mohammad Mehdi Karimi et de Seyed Mohammad Hosseini [tous deux exécutés le 7 janvier, ndlr] ont donné lieu à des manifestations furtives. Une communauté affective s’est créée autour des victimes de la répression. Les raisons économiques de la révolte sont plus que jamais présentes. La contestation est là à bas bruit, elle peut repartir rapidement à des occasions précises comme les prochaines fêtes de Norouz [nouvel an iranien, le 21 mars, ndlr]. Tous les éléments sont rassemblés pour que cela se transforme en un moment de contestation mais je pense que les forces de répression aussi s’y préparent.

Comment analysez-vous l’amnistie de milliers de prisonniers au moment de l’anniversaire de la République islamique début février ?
Cette amnistie est à mettre en regard avec la répression à l’œuvre depuis septembre 2022. Si l’on prend ces deux éléments ensemble, on a la recette de gouvernement de la République islamique, qui assoit son contrôle à travers une économie de la cruauté et de la bienveillance. L’Etat ne gouverne pas uniquement par la violence, mais par ce genre de manœuvres perverses qui lui sont habituelles. D’un côté, le Guide suprême annonce amnistier tout le monde sauf celles et ceux qui ont eu recours à la violence armée. C’est le discours de l’ennemi intérieur, renforcé par les confessions forcées de personne détenues ou condamnées à mort. Ces mises en scène sont censées prouver que la violence émane des manifestants.

D’un autre côté, il s’agit de rendre les prisonniers coresponsables du degré de la répression exercée à leur encontre et donc aussi du climat général de la violence politique. N’oublions pas que l’amnistie est conditionnée à la signature d’une lettre de regret et de renoncement à toute activité politique. La République islamique s’est maintenue tout ce temps en fabriquant du silence, du consentement, des formes d’obéissance. Elle a construit un système de valeurs qui fait de la prudence une valeur positive et de l’entêtement une valeur négative.

Est-ce que cette stratégie fonctionne encore ?
Pas vraiment. On voit sur les réseaux sociaux des prisonnières qui sont libérées et posent tout de suite sans leur voile en criant « Femme, vie, liberté ». Un geste qui montre leur détermination et entretient une culture de la contestation. Par ailleurs, le régime a dès les années 80 contraint les Iraniens à l’indifférence à l’égard des familles des exécutés. Ceux qui manifestaient de la solidarité pouvaient eux-mêmes avoir des problèmes. Aujourd’hui, cela ne prend plus. L’empathie est cultivée et amplifiée sur les réseaux sociaux. La phrase « Ne le dis pas à maman » prononcé par Mohammad Mehdi Karimi à son père quand il apprend qu’il est condamné à mort a marqué les esprits. En la relayant, c’est toute la société iranienne qui s’est invitée dans l’intimité de cette famille. Après son exécution, le slogan « Maman l’a su » affirmait une politique des attachements comme résistance à l’atomisation et à l’indifférence.

Les revendications ont-elles évolué depuis le début du mouvement qui avait pour mot d’ordre « Femme, vie, liberté » ?
Le slogan « Femme, vie, liberté » porte en lui un changement radical. D’autres mots d’ordre circulent, autour de la fin de Khamenei, ce qui est nouveau par rapport au «mouvement vert » de 2009 et même aux manifestations de 2019. Les Iraniens expriment une volonté claire de changer de régime, principalement à travers des actes de désobéissance furtifs. Cette demande, qui émane de la rue, a trouvé des formulations à un niveau politique. Une charte a été signée par vingt organisations syndicales et de la société civile en Iran, exprimant une demande démocratique forte avec l’organisation d’élections libres, la séparation de la religion et l’Etat, l’égalité des salaires homme-femme. Des revendications sociales et progressistes, dont la reconnaissance des minorités ethnico-nationales et des identités de genre.

C’est une première construction d’une voix commune dans une société où toute forme d’organisation est une ligne rouge : dès que la contestation se structure, la répression se met en marche et les Iraniens le savent bien. Par ailleurs, Mir Hossein Moussavi, leader du « mouvement vert de 2009 », en résidence surveillée depuis treize ans, a rejoint la contestation en déclarant qu’il ne pourrait y avoir de changement à l’intérieur du cadre constitutionnel de la République islamique. Cette ligne n’avait jamais été franchie par les réformateurs. Enfin, des prisonniers politiques ont été libérés. La société civile qui bouillonne de cette volonté de changement ne va pas s’arrêter.

Peut-on mesurer l’adhésion de la population aux principes qui sont inscrits dans cette charte pour la démocratie ?
Personne ne sait ce que pensent les Iraniens. Une opinion publique se forme notamment à travers les sondages, elle existe quand elle devient un sujet de gouvernement. Dans le cadre de sociétés extrêmement répressives comme l’Iran, l’opacité de l’opinion constitue un outil de gouvernement. Pour le régime, l’opinion iranienne ce sont les dizaines de milliers de personnes qui ont défilé dans la rue le 11 février, mais de cela, plus personne n’est dupe. On voit bien que malgré les efforts du régime pour construire une société homogène, celle-ci est aujourd’hui très fragmentée.

Ce qui est évident, c’est que le nouveau sujet politique censé naître de la « révolution islamique » n’est pas advenu. Au contraire, la plupart des jeunes qui ont grandi sous ce régime ne s’y reconnaissent pas. Cette rupture est rendue visible jusqu’au paroxysme dans les vidéos très banales qui mettent en scène dans leur vie quotidienne les jeunes tués ou exécutés. Ces petites archives de vies fauchées qui montrent des jeunes dansant, chantant ont acquis une puissance subversive en incarnant le refus radical et l’échec du projet de la République islamique.

Comment comprendre le lien entre des actes de résistance isolés et l’ensemble de la population ?
Le fait pour les femmes de se dévoiler est un acte stratégique de résistance politique dans la mesure où le voile est un pilier de ce régime : il s’agit de rendre visible un antagonisme, et cela peut passer par des performances individuelles. Par exemple, après la répression totale des mouvements féministes à la fin des années 2000, il y a eu une relocalisation des actions à un niveau individuel. Et suite à l’échec de toute demande collective de réformes (notamment légales), on est passé à une stratégie de contestation radicale de la République islamique, avec le mouvement des «Filles de la rue de la Révolution» quand Vida Movahed, une femme seule, a brandi face à la foule son voile au bout d’un bâton.

Geste repris ensuite par des dizaines de femmes. Ces performances deviennent des outils de résistance collective lorsque des millions de personnes en rendent les vidéos virales en leur donnant du poids dans l’espace digital. Ces gestes sont repris dans les manifestations depuis septembre dernier, mais ce qui a changé est qu’ils ne sont plus des performances isolées mais des moments de constitution d’un « Nous » collectif, à travers les applaudissements, le klaxon des voitures, les encouragements, etc.

Des campagnes existent pour faire du fils de l’ancien chah une figure de l’opposition, une récupération royaliste est-elle possible ?
Ce sont essentiellement des médias iraniens à l’étranger comme Manoto qui font un travail de fond depuis des décennies pour entretenir une nostalgie de l’époque du chah, l’idée d’un âge d’or perdu. Mais on ne peut connaître le réel intérêt que les Iraniens portent à Reza Pahlavi. Il y a comme un décalage entre ceux qui portent à l’intérieur du pays des revendications sociales, interethniques et d’égalité de genre, et ce qui se construit comme possiblement une alternative à l’étranger qui est une position plus nationaliste et néolibérale, incarnée par Reza Pahlavi.

Ce décalage est sans doute lié au fait que parmi les diasporas iraniennes à l’étranger, beaucoup ont quitté l’Iran après la révolution de 1979 et ceux qui disposent de capitaux sont liés aux élites de l’ancien régime. Enfin, il y a le traumatisme de la révolution de 1979 et l’erreur d’appréciation qui a été faite autour de la figure de Khomeiny, considéré comme un pieu, un sage et un arbitre potentiel et qui a montré ensuite son vrai visage. Cette mémoire rend méfiant à l’égard d’une union pragmatique derrière un projet politique qui n’est pas partagé.

par Anastasia Vécrin publié initialement le 3 mars 2023 dans Libération

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Iran. Frénésie d’exécutions et recours croissant à la peine de mort contre des minorités ethniques persécutées

Les autorités iraniennes ont exécuté au moins un homme arabe ahwazi, 14 Kurdes et 13 Baloutches à l’issue de procès d’une iniquité flagrante et ont condamné au moins une douzaine d’autres personnes à mort depuis le début de l’année, ce qui marque un recours croissant très inquiétant à la peine de mort comme moyen de répression contre des minorités ethniques, ont déclaré Amnistie Internationale et le Centre Abdorrahman Boroumand le 2 mars 2023. 

Les autorités ont exécuté au moins 94 personnes au cours des seuls mois de janvier et de février 2023, dont plusieurs avaient affirmé avoir été victimes de violences sexuelles et d’autres actes de torture, ce qui représente une hausse considérable des exécutions par rapport à la même période l’année dernière, d’après les recherches du Centre Abdorrahman Boroumand et d’Amnistie Internationale.

« Le nombre d’exécutions auxquelles procèdent les autorités iraniennes est effrayant. Leurs actions constituent une attaque contre le droit à la vie et une tentative éhontée non seulement de renforcer la répression des minorités, mais également de faire régner un sentiment de peur que la dissidence ne soit réprimée par une force brutale, soit dans les rues, soit à la potence », a déclaré Roya Boroumand, directrice exécutive du Centre Abdorrahman Boroumand pour les droits humains en Iran, organisation iranienne de défense des droits.

Des exécutions à l’issue de procès iniques et après des actes de torture 
Fin février, les autorités iraniennes ont exécuté en secret, à l’issue de procès d’une iniquité flagrante, un homme arabe ahwazi et un homme kurde. Les autorités ont également condamné à mort au moins six autres membres de la minorité arabe ahwazie et six membres de la minorité baloutche ces dernières semaines, dont certains ont été déclarés coupables d’accusations liées aux manifestations qui secouent l’Iran depuis septembre 2022.

Le 20 février, Hassan Abyat, un homme arabe ahwazi, a été exécuté à la prison de Sepidar, dans la province du Khuzistan. Arash (Sarkawt) Ahmadi, un homme kurde, a quant à lui été exécuté le 22 février à la prison de Dizel Abad, dans la province de Kermanshah. Des sources bien informées ont indiqué à Amnistie Internationale qu’après les arrestations des deux hommes, des agents chargés de leurs interrogatoires les avaient soumis à des actes de torture et d’autres mauvais traitements en vue de les forcer à faire des « aveux ». Leurs « aveux » forcés ont été diffusés par les médias d’État, ce qui bafoue leur droit à la présomption d’innocence et constitue une tentative des autorités de les diaboliser et de justifier leur exécution. Ils ont en outre été privés d’assistance juridique et ont été exécutés en secret, sans bénéficier d’une dernière visite et sans que leurs familles n’aient été prévenues.

Hassan Abyat avait été condamné à mort deux fois : une fois par un tribunal révolutionnaire pour « inimitié à l’égard de Dieu » (moharebeh) et une fois par un tribunal pénal pour homicide (ghesas), en lien avec la mort d’un agent de la milice paramilitaire du Bassidj en 2011 et de son appartenance présumée à un « groupe d’opposition ». Hassan Abyat niait toute implication dans la mort de l’agent. Après l’avoir soumis à une disparition forcée, les agents en charge de son interrogatoire avaient attaché Hassan Abyat à un lit spécial conçu pour la torture, l’avaient frappé avec des câbles et lui avaient infligé des décharges électriques sur les testicules, d’après un témoin qui a également déclaré que Hassan Abyat avait des cicatrices sur le corps liées à ces actes de torture. Le tribunal l’a déclaré coupable sans ordonner d’enquête sur ses allégations de torture.

Arash (Sarkawt) Ahmadi, qui avait été arrêté en janvier 2021, avait été condamné à mort pour « inimitié à l’égard de Dieu » (moharebeh) en lien avec son appartenance passée à un groupe d’opposition kurde iranien interdit et avec la mort d’un membre des forces de sécurité. D’après des militant·e·s des droits humains kurdes, des pasdaran (gardiens de la révolution) chargés de son interrogatoire l’avaient soumis à des actes de torture et d’autres formes de mauvais traitements afin de le forcer à faire des « aveux ».

Amnistie Internationale s’oppose à la peine de mort en toutes circonstances, sans exception. La peine de mort est une violation du droit à la vie et constitue le châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit.

Au titre du droit international, l’imposition de la peine de mort à l’issue d’un procès inique constitue une privation arbitraire du droit à la vie.

Des hommes arabes ahwazis et baloutches condamnés à mort 

Ces dernières semaines, au moins 12 membres des minorités ethniques arabes ahwazie et baloutche ont été condamnés à mort à l’issue de procès d’une iniquité flagrante.

Le 14 février, six hommes arabes ahwazis (Ali Mojadam, Moein Khanfari, Mohammad Reza Mojadam, Seyed Salem Mousavi, Seyed Adnan Mousavi et Habib Deris) ont été informés qu’ils avaient été condamnés à mort à l’issue d’un procès collectif devant un tribunal révolutionnaire à Ahvaz, pour des accusations d’« inimitié à l’égard de Dieu » (moharebeh), en raison de leur « appartenance » présumée à des « groupes illégaux », dans le cadre d’une affaire datant de 2017. D’après des militant·e·s des droits humains arabes ahwazis, leurs « aveux » extorqués sous la torture ont été utilisés pour les déclarer coupables.

Entre décembre 2022 et janvier 2023, au moins six jeunes hommes de la minorité baloutche ont été condamnés à mort à l’issue de procès distincts liés aux manifestations qui ont eu lieu dans la province du Sistan-et-Baloutchistan en septembre 2022. Shoeib Mirbaluchzehi Rigi, Kambiz Khorout, Ebrahim Narouie, Mansour Hout, Nezamoddin Hout et Mansour Dahmardeh, qui est en situation de handicap, ont été condamnés à mort pour des accusations de « corruption sur terre » (efsad-e fel arz) et/ou d’« inimitié à l’égard de Dieu » (moharebeh), pour incendies et jets de pierres. Le droit international interdit le recours à la peine capitale pour des infractions n’entrant pas dans la catégorie des crimes les plus graves, c’est-à-dire les homicides volontaires.

D’après des sources bien informées, les agents chargés de leur interrogatoire ont soumis les hommes à des actes de torture et d’autres mauvais traitements, notamment des violences sexuelles, en vue de les forcer à faire des « aveux ». Ils ont enfoncé des aiguilles dans les parties génitales d’Ebrahim Narouie et ont frappé Mansour Dahmardeh au point de lui casser les dents et le nez.

Sur les 28 membres de minorités ethniques exécutés en 2023, 19 avaient été déclarés coupables d’infractions liées aux stupéfiants, sept d’homicide et deux d’accusations formulées en des termes vagues de « corruption sur terre » (efsad-e fel arz) et/ou d’« inimitié à l’égard de Dieu » (moharebeh) qui enfreignent le principe de légalité.

« Il est effrayant que des exécutions soient régulièrement menées dans un contexte de recours systématique à des “aveux” obtenus sous la torture pour déclarer les accusés coupables à l’issue de procès iniques. Le monde doit prendre immédiatement des mesures pour faire pression sur les autorités iraniennes afin qu’elles instaurent un moratoire officiel sur les exécutions, annulent les déclarations de culpabilité et condamnations à mort injustes et abandonnent toutes les poursuites engagées contre des personnes en raison de leur participation pacifique à des manifestations », a déclaré Diana Eltahawy, directrice adjointe pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord à Amnistie Internationale .

« Nous appelons en outre tous les États à exercer la compétence universelle à l’encontre de tous les responsables iraniens pouvant être raisonnablement soupçonnés d’être pénalement responsables de crimes de droit international et d’autres graves atteintes aux droits humains. »

Pour toutes questions ou demandes d’entrevues :
Alissa Scholl
Conseillère aux communications et aux relations publiques
ascholl@amnistie.ca | +1 514 766 9766 poste 5236

https://amnistie.ca/sinformer/2023/iran/iran-frenesie-dexecutions-et-recours-croissant-la-peine-de-mort-contre-des

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Journée internationale des femmes : solidarité avec les femmes iraniennes

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Cette année, la Journée internationale des femmes (8 mars) coïncide avec ce que plusieurs qualifient de première révolution féministe au monde : la révolution de Mahsa Amini qui se déroule présentement en Iran. En raison de l’importance de cette révolution, les institutions féministes iraniennes à travers le monde ont décidé de lier la journée du 8 mars à cette cause, afin d’agir comme porte-paroles des revendications actuelles et ainsi démontrer leur soutien à cette lutte contre la théocratie en Iran.

Pour rappel, cette révolution a débuté par des manifestations à la suite de la mort violente de Jina Mahsa Amini – une femme kurde iranienne alors détenue par la « police de la moralité » – en septembre dernier. Par la suite, le mouvement de contestations, ayant pour slogan « Femme, Vie, Liberté », s’est rapidement propagé à l’ensemble du pays et à travers les différentes classes sociales.

Les manifestant·es protestent contre les violences infligées aux femmes par les autorités, notamment par rapport au voile obligatoire en tant que symbole de la domination patriarcale, et demandent explicitement le changement du régime présidentiel. Jusqu’à présent, la répression violente des autorités a causé des centaines de morts et entraîné des milliers d’arrestations.

Ces événements en Iran incarnent les aspirations des femmes à travers le monde. En effet, il s’agit d’un moment historique pour le féminisme international, un moment où les femmes se lèvent pour leurs droits et leur liberté.

À Montréal, une série d’événements sont prévus pour célébrer la Journée internationale des femmes, avec une attention particulière portée à la révolution en Iran. Notamment, le dimanche 5 mars, une soirée, composée de performances artistiques et musicales et d’un panel de discussion en persan, est organisée à la Salle J.A de Sève de l’université Concordia.

Le point culminant de la semaine sera la manifestation du 8 mars, Journée internationale des femmes. La marche débutera à 17h au square Cabot (métro Atwater) et se terminera au square Phillips (métro McGill). L’Association des femmes iraniennes à Montréal, Feminist4 Zhina et la Galérie Z avec le soutien du Centre Social D’Aide Aux Immigrants (CSAI) ont toutes confirmé leur participation à cette marche pour soutenir la révolution.

Ainsi, cette manifestation est une opportunité de participer à l’histoire et de démontrer, collectivement, notre soutien à cette révolution féministe en Iran. Ces enjeux méritent une attention particulière au quotidien, mais la Journée internationale des femmes sert de vecteur puissant pour mettre en lumière les luttes pour les droits des femmes, en Iran…et aux quatre coins de la planète !

https://alter.quebec/journee-internationale-des-femmes-solidarite-avec-les-femmes-iraniennes/


En complément possible :
Déclaration des revendications minima d’organisations indépendantes syndicales et civiles d’Iran
Saeed Rahnema : I
ran : Révolte laïque contre la tyrannie cléricale
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/02/24/declaration-des-revendications-minima-dorganisations-independantes-syndicales-et-civiles-diran-autre-texte/
Les syndicats iraniens dans les mobilisations
Bulletin de la commission internationale de l’Union syndicale Solidaires
Najmeh Bozorgmehr : « La mobilisation face au pouvoir théocratique et la mutation de l’expression du sentiment national iranien »
Journée de mobilisation transnationale en soutien au peuple iranien
Emprisonné, le cinéaste iranien Jafar Panahi commence une grève de la faim
Entretien avec l’Union syndicale Solidaires, réalisé par radio Zamaneh
Liberté pour Jafar Panahi
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/02/03/la-mobilisation-face-au-pouvoir-theocratique-et-la-mutation-de-lexpression-du-sentiment-national-iranien/
Iran – Soutien au soulèvement « Femme, Vie, Liberté » – Non aux exécutions capitales !
Iran: 30 prisonnières politiques demandent la fin des exécutions de manifestants
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/21/iran-soutien-au-soulevement-femme-vie-liberte-non-aux-executions-capitales/
Contre la répression, pour la résistance – Iran – Appel à manifester partout en Europe le 21janvier
Collectif syndical Iran (CFDT, CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, UNSA)
Mercredi 8 février : Journée de mobilisation transnationale en soutien au peuple iranien
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2023/01/19/contre-la-repression-pour-la-resistance-iran-appel-a-manifester-partout-en-europe-le-21-janvier/
En Iran, « les femmes sont à l’avant-garde du mouvement social »

Arrêtée pour son soutien aux manifestations en Iran, la célèbre actrice Taraneh Alidoosti libérée sous caution
Sorour Kasmaï et Chowra Makaremi sur les manifestations en Iran : « La peur a changé de camp »
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/31/en-iran-les-femmes-sont-a-lavant-garde-du-mouvement-social/

Yassamine Mather : Des tensions à l’intérieur des cercles dirigeants éclatent sous l’effet des manifestations et des grèves
Najmeh Bozorgmehr : La République islamique exécute un manifestant de 23 ans
Deepa Parent et Ghoncheh Habibiazad : « Selon des médecins, des hommes et des femmes sont blessés par des tirs à bout portant »
Communiqué intersyndical : Solidarité avec les manifestantes et manifestants d’Iran

Libérez le retraité Esmail Guerami !
Lettre de soutien. « Les droits de l’homme, l’enseignement et la pratique médicale sont en danger en Iran »

Iran : les exécutions de manifestant⋅es exigent une réaction internationale
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/14/des-tensions-a-linterieur-des-cercles-dirigeants-eclatent-sous-leffet-des-manifestations-et-des-greves-et-autres-textes-sur-la-situation-en-iran/

Janet Afary and Kevin B. Anderson : Femme, vie, liberté : les origines du soulèvement en Iran
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/12/femme-vie-liberte-les-origines-du-soulevement-en-iran/
Yassamine Mather : « Le point sur des grèves et la dénonciation de l’attaque militaire contre les Kurdes »
Déclaration commune des élues et des élus de l’Assemblée nationale du Québec à propos de la situation des femmes en Iran
Robi Morder : 
Iran, à l’origine de « la journée de l’étudiant » : d’un 7 décembre (« Shanzdahom-e Azar ») à l’autre
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/12/07/iran-le-point-sur-des-greves-et-la-denonciation-de-lattaque-militaire-contre-les-kurdes-autres-textes/
Behrooz Farahany : « 
Troisième mois de la révolte des femmes en Iran : Femme, Vie, Liberté ! »
Rédaction de SST : « 
Quel courage se cachait dans ce pays ! »
Yassamine Mather : 
La mobilisation s’étend et s’amplifie. Répression et recherche d’un conflit
Babak Kia : Les Kurdes aux avant-postes du soulèvement populaire
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/28/troisieme-mois-de-la-revolte-des-femmes-en-iran-femme-vie-liberte/
La « differentia specifica » du soulèvement iranien. Entretien avec Amir Kianpour conduit par Béatrice Rettig
Mahdis Sadeghipouya : 
De la résistance des femmes au quotidien à la lutte dans la rue
Yassamine Mather : Eviter une seconde tragédie
Collectif féministe Brésilien Juntas : Pour les femmes, la vie, la liberté – Manifeste féministe international en solidarité avec les femmes iraniennes en lutte
Manifestations en Iran : au moins 416 personnes, dont 51 enfants tués. La République islamique commet des crimes contre l’humanité
Iran : Crainte d’une exécution de masse et de viols sur des vierges
Farhad Khosrokhavar : « 
De l’insoumission à la révolution »
Journée des écrivains en prison : en Iran, la lutte contre la censure de la culture plus forte que jamais
Grande manifestation en solidarité avec la révolution en Iran et au Kurdistan
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/14/la-differentia-specifica-du-soulevement-iranien-et-autres-textes/ 
En Iran, ils font tomber le turban des mollahs pour protester contre le régime
Manifestations en Iran : « Nous sommes face à une situation avec un énorme potentiel révolutionnaire »
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/10/en-iran-ils-font-tomber-le-turban-des-mollahs-pour-protester-contre-le-regime/
Déclaration de féministes ukrainiennes en solidarité avec les femmes iraniennes
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/09/declaration-de-feministes-ukrainiennes-en-solidarite-avec-les-femmes-iraniennes/
Robi Morder : Iran : le silence des organisations étudiantes françaises
« Femmes, Vie, Liberté » Communiqué de l’AAUNEF
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/07/iran-le-silence-des-organisations-etudiantes-francaises/ 
Behrooz Farahany : 
Iran : l’indispensable convergence des luttes
Pour que le mouvement « Femme, Vie, Liberté » ne meure pas- Appel à la solidarité avec les prisonnier·es politiques en Iran 
Les universités iraniennes s’en prennent à Khamenei et aux pasdarans, un jour après l’avertissement
Hossein Dabbagh : 
Iran : les manifestants demandent une évolution vers un État non religieux. Quels changements cela apporterait-il ?
Caroline Senneville : Iran, la mèche de la révolte
Des journalistes iraniens protestent contre l’arrestation de leurs confrères
« La situation actuelle en Iran a un potentiel révolutionnaire »
Le clip de la chanson de Shervin Hajipour‎‎
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/11/02/iran-lindispensable-convergence-des-luttes-plus-autres-textes/ 
Soutien à la grève des enseignant.es en Iran contre le régime théocratique et autoritaire iranien
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/10/29/marche-de-soutien-au-peuple-iranien/ 
Les femmes iraniennes : dans la rue, dans la société, dans la vie
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/10/27/les-femmes-iraniennes-dans-la-rue-dans-la-societe-dans-la-vie/ 
Iran : des mouvements éclatés à la révolte des femmes
https://www.nouvelobs.com/tribunes/20221007.OBS64237/iran-des-mouvements-eclates-a-la-revolte-des-femmes.html
«FEMME, VIE, LIBERTÉ»
https://solidarites.ch/journal/411-2/iran-femme-vie-liberte/
Alireza Eshraghi : « Les Iraniennes ont fini de discuter avec le régime »
Yassamine Mather : « 
Quelque chose doit changer »
Aurelie Leroy : 
Les femmes iraniennes sur le devant des manifestations
Ben Hubbard et Farnaz Fassihi : Les Gardiens de la révolution, profondément intégrés dans la structure du pouvoir et l’économie, ont tout à perdre si le système tombe
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/10/24/les-iraniennes-ont-fini-de-discuter-avec-le-regime-et-autres-textes/
La grève des travailleurs du pétrole s’étend
Elham Hoominfar : « 
Les principales perdantes de la révolution de 1979 sont les artisanes de la nouvelle révolution »
Arshin Adib-Moghaddam : « 
Les manifestations contre le hidjab sont désormais massives, mais une révolution nécessitera que l’armée change de camp »
Dorna Javan : 
Le slogan « Femme Vie Liberté » au cœur de l’insurrection en cours en Iran
Germe : « Femme, Vie, Liberté » : Iran, un mouvement qui vient de loin
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/10/17/iran-femme-vie-liberte-quelques-textes/ 
Comment la police des mœurs traque « l’immoralité » en Iran
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64345
En Irak, des jeunes Kurdes iraniens s’engagent contre Téhéran
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64343
En Iran, l’Internet en coupes réglées
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64344
Javaid Rehman, rapporteur spécial de l’ONU sur l’Iran : « C’est un Etat violent qui tue »
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64347
Sans voile islamique, la championne d’escalade Elnaz Rekabi défie la pesanteur du régime iranien
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64356
En Iran, un mouvement à la détermination sans faille
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64292 
En Iran, le mur de la peur est tombé
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64291 
Ramin Jahanbegloo : Les Antigones de l’Iran
https://blogs.mediapart.fr/ramin-jahanbegloo/blog/141022/les-antigones-de-l-iran?userid=47bf156e-e481-48c8-975b-18c0754b21bc
Comprendre la révolte iranienne sans céder aux récupérations de tous bords
Iran : un peuple qui se soulève
Azadeh Moaveni : 
Depuis une génération les femmes iraniennes n’ont jamais été aussi en colère. « C’est comme une guerre là-bas »
Najmeh Bozorgmehr : Comment les étudiant·e·s façonnent les manifestations contre le régime
Yassamine Mather : « Des pans de la population n’ont plus peur. Des secteurs “réformistes” reprennent la parole. Une certaine gauche en déconnexion avec le mouvement »
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/10/10/comprendre-la-revolte-iranienne-sans-ceder-aux-recuperations-de-tous-bords-et-autres-textes/
L’Iran incarcère le musicien dont l’hymne devient viral dans les manifestations
https://mondafrique.com/liran-incarcere-un-musicien-alors-que-lhymne-des-manifestations-devient-viral/ 
Iran : « Ce n’est pas un soulèvement que nous vivons mais une révolution »
https://www.revue-ballast.fr/iran-ce-nest-pas-un-soulevement-que-nous-vivons-mais-une-revolution/ 
Gh. H Saedi : « Femme ! Vie ! Liberté ! » : la révolution sociale en Iran
La révolte s’approfondit
CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa : Solidarité avec les manifestant.e.s d’Iran 
Appel à manifestation d’un collectif féministes, queers, anticapitalistes et internationalistes – Avec des groupes de gauche et démocrates
Appel à une manifestation solidaire avec les luttes d’émancipation en Iran
En solidarité avec les femmes en lutte pour l’égalité et contre la République islamique d’Iran
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/10/08/femme-vie-liberte-la-revolution-sociale-en-iran-autres-textes/
La répression sanglante des manifestations fait 82 morts dans l’est du pays
Le 30 septembre, les forces de sécurité iraniennes ont tué illégalement au moins 66 personnes, dont des enfants, et en ont blessé des centaines d’autres en réprimant violemment une manifestation survenue après la prière du vendredi à Zahedan, à l’Est de l’Iran. Elles ont fait usage de gaz lacrymogènes, et ont tiré sur la foule à balles réelles et à la grenaille.
https://www.amnesty.ch/fr/pays/moyen-orient-afrique-du-nord/iran/docs/2022/repression-sanglante-des-manifestations-fait-82-morts
Iran : les autorités ciblent les universités, les écoles se soulèvent
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64176
En Iran, une pluie d’arrestations et une intense répression pour faire taire la révolte
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64177
Iran : « La communauté universitaire et militante internationale demeure largement silencieuse »
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64192
Actrices et chanteuses françaises se coupent les cheveux en soutien aux Iraniennes
https://www.liberation.fr/international/moyen-orient/actrices-et-chanteuses-francaises-se-coupent-les-cheveux-en-soutien-aux-iraniennes-20221005_3DU5442IZFEQ7FGP5VEQ4GNFRA/
Jamshid Pouranpir : Depuis 2 semaines, l’Iran brûle. Le brasier a surpris plus d’un
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/10/01/depuis-2-semaines-liran-brule-le-brasier-a-surpris-plus-dun/
Frieda Afary : L’Iran manifeste contre le hijab obligatoire et la violence d’État
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/09/26/liran-manifeste-contre-le-hijab-obligatoire-et-la-violence-detat/
En Iran, la tradition féministe transcende les époques et les régimes
Janet Afary professeure de religion et d’études de genre à l’Université de Californie évoque pour « L’Orient-Le Jour » les décennies de combats acharnés des Iraniennes.
https://www.lorientlejour.com/article/1313274/en-iran-la-tradition-feministe-transcende-les-epoques-et-les-regimes.html
Las mujeres desafían al régimen 
https://vientosur.info/las-mujeres-desafian-al-regimen/
Solidarité avec les femmes iraniennes – Association italienne des femmes médecins
https://women.ncr-iran.org/fr/2022/10/01/solidarite-avec-les-femmes/
Solidarité avec toutes les femmes soumises au port du voile obligatoire !
Union syndicale Solidaires : Solidarité avec les femmes d’Iran
CNDF : Solidarité avec les femmes iraniennes
Déclaration du Syndicat des Travailleurs de la compagnie d’autobus de Téhéran et sa banlieue (VAHED) 
La CGT soutient les iraniennes et iraniens
mobilisés pour défendre leurs Libertés
Beautiful cover of « Bella Ciao » in Persian by an Iranian woman
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/09/22/solidarite-avec-toutes-les-femmes-soumises-au-port-du-voile-obligatoire/
Femmes Soudanaises solidaires des Iraniennes
https://laboursolidarity.org/fr/n/2341/femmes-soudanaises-solidaires-des-iraniennes
Déclaration d’ONU Femmes sur les droits des femmes en Iran
https://women.ncr-iran.org/fr/2022/09/28/declaration-donu-femmes/
UNE RÉVOLUTION
https://4epk2.r.a.d.sendibm1.com/mk/mr/Mh15ogRs6KOG67jKaaailQAgh1lJw0UWgOi_CZm8h75VH1gKsPlNwQ0kNtwt3fOGYf0WIw0meB-A-Tax6zvifm2EWgl69WKwqaWElcRl0o4sKpxDfEsDYfWO9RKsLSSuhx0vvw
Interview – Protestations en Iran : « Les manifestantes contestent le voile comme un symbole religieux et politique »
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64042
Iran : après la mort de Mahsa Amini, la colère s’exprime, le régime réprime
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64041
Mort de Mahsa Amini en Iran : « Les autorités iraniennes sont dans une impasse »
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64059
Manifestations en Iran : « La colère traverse les classes sociales, c’est inédit », estime l’historien Jonathan Piron 
https://www.francetvinfo.fr/monde/iran/manifestations-en-iran-la-colere-traverse-les-classes-sociales-c-est-inedit-estime-l-historien-jonathan-piron_5373382.html
« Il faut arrêter de faire du voile un symbole de l’islam »
http://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64029 
Interview – Protestations en Iran : « Les manifestantes contestent le voile comme un symbole religieux et politique »
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64042
Iran : après la mort de Mahsa Amini, la colère s’exprime, le régime réprime
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64041
Mort de Mahsa Amini en Iran : « Les autorités iraniennes sont dans une impasse »
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64059
Iran : au moins 76 morts lors des manifestations contre la mort de Mahsa Amini
Les Nations unies confirment que les forces de sécurité ont utilisé des balles réelles contre les manifestants
https://atalayar.com/fr/content/iran-au-moins-76-morts-lors-des-manifestations-contre-la-mort-de-mahsa-amini
Iran : « femme, vie, liberté », ces trois mots que le régime honnit
https://www.europe-solidaire.org/spip.php?article64108
Les femmes iraniennes et l’avenir de l’Iran
https://blogs.mediapart.fr/ramin-jahanbegloo/blog/270922/les-femmes-iraniennes-et-l-avenir-de-l-iran
Chahla Chafiq: « 
La colonne vertébrale de l’idéologie islamiste, c’est le sexisme »
https://www.50-50magazine.fr/2022/09/29/chahla-chafiq-la-colonne-vertebrale-de-lideologie-islamiste-cest-le-sexisme/
« Vive les femmes » : malgré les risques, un engagement sans faille des footballeurs iraniens
https://www.france24.com/fr/sports/20220928-vive-les-femmes-malgré-les-risques-un-engagement-sans-faille-des-footballeurs-iraniens
Manifestations en Iran : « La colère traverse les classes sociales, c’est inédit », estime l’historien Jonathan Piron
https://www.francetvinfo.fr/monde/iran/manifestations-en-iran-la-colere-traverse-les-classes-sociales-c-est-inedit-estime-l-historien-jonathan-piron_5373382.html 
Vu du monde arabe. “Femme, vie et liberté” : la colère des Iraniennes ne tarit pas
https://www.courrierinternational.com/article/vu-du-monde-arabe-femme-vie-et-liberte-la-colere-des-iraniennes-ne-tarit-pas
Houshang Sepehr : 
Iran. Mécontentement généralisé des classes laborieuses et des démuni·e·s
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/08/15/iran-mecontentement-generalise-des-classes-laborieuses-et-des-demuni·e·s/
Appel à un rassemblement de solidarité avec les syndicalistes et enseignant·e·s d’Iran
Lettre ouverte aux délégués à la 110e session de la Conférence internationale du Travail Genève, 27 mai – 11 juin 2022
Courriers intersyndicaux envoyés aux autorités iraniennes et françaises
Iran : les travailleurs de la mine de Sungun doivent être libérés immédiatement !
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2022/06/07/solidarite-avec-les-syndicalistes-et-enseignant·e·s-diran-plusieurs-textes/
Plus de 9 000 fillettes de 10 à 14 ans mariées en Iran au printemps 2021
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/12/20/plus-de-9-000-fillettes-de-10-a-14-ans-mariees-en-iran-au-printemps-2021/
Les enfants-mères de plus en plus nombreuses, le mariage des enfants étant encouragé en Iran
https://women.ncr-iran.org/fr/2021/12/02/le-mariage-des-enfants-etant-encourage-en-iran/
Hausse des crimes d’honneur en Iran grâce aux lois misogynes
https://women.ncr-iran.org/fr/2021/11/29/hausse-des-crimes-dhonneur-iran/
Iran : intensification de la répression et du harcèlement des militants sociaux et des ouvriers 
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2021/11/21/iran-intensification-de-la-repression-et-du-harcelement-des-militants-sociaux-et-des-ouvriers/
Soutenons les nombreuses grèves qui ont lieu en Iran !
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/10/09/soutenons-les-nombreuses-greves-qui-ont-lieu-en-iran/ 
Iran. Les grèves dans le secteur pétrolier et leur place dans les protestations sociales. Le pouvoir de la mollahcratie s’effiloche-t-il ?
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/09/07/iran-les-greves-dans-le-secteur-petrolier-et-leur-place-dans-les-protestations-sociales-le-pouvoir-de-la-mollahcratie-seffiloche-t-il/
Iran : grève historique dans le secteur pétrolier, manifestations dans le Khouzistan et à Téhéran, droit des femmes bafouées
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/07/24/iran-greve-historique-dans-le-secteur-petrolier-manifestations-dans-le-khouzistan-et-a-teheran-droit-des-femmes-bafouees/
Les travailleurs et travailleuses iraniennes de l’industrie pétrochimique se mettent en grève
Solidarité avec les salariés du secteur pétrolier en Iran
Déclaration du Conseil d’organisation des mobilisations de protestation des travailleurs contractuels du pétrole
Déclaration n°6 du Conseil d’organisation des grèves des travailleurs du secteur pétrolier (13 juillet 2021)
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/07/01/les-travailleurs-et-travailleuses-iraniennes-de-lindustrie-petrochimique-se-mettent-en-greve/
Iran : campagne internationale pour la libération d’Esmaïl Abdi 
Les mineurs d’Asseminoun ont manifesté dans les rues de la ville de Manoojan
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2021/05/14/iran-campagne-internationale-pour-la-liberation-desmail-abdi/
Pour la libération sans condition des prisonniers politiques et d’opinion en Iran 
Iran : Solidarité avec les victimes de la répression
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2020/10/08/pour-la-liberation-sans-condition-des-prisonniers-politiques-et-dopinion-en-iran-et-appel-intersyndical/
Communiqué du Comité de soutien à Fariba, en grève de la faim et de la soif
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/12/27/iran-communique-du-comite-de-soutien-a-fariba-en-greve-de-la-faim-et-de-la-soif/
Femmes iraniennes en résistance
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/12/01/femmes-iraniennes-en-resistance/
L’Iran brûle et la gauche mondiale regarde ailleurs
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/11/29/liran-brule-et-la-gauche-mondiale-regarde-ailleurs/
Iran. Le régime fait face à une nouvelle crise
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/11/28/iran-le-regime-fait-face-a-une-nouvelle-crise/
Solidarité internationale avec le peuple iranien en lutte !
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/11/24/solidarite-internationale-avec-le-peuple-iranien-en-lutte/
Les travailleurs iraniens qui réclament des salaires impayés se sont vu infliger 14 à 18 ans de prison et des coups de fouet
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/09/21/les-travailleurs-iraniens-qui-reclament-des-salaires-impayes-se-sont-vu-infliger-14-a-18-ans-de-prison-et-des-coups-de-fouet/
Chahla Chafiq : 
Le rendez-vous iranien de Simone de Beauvoir
https://entreleslignesentrelesmots.blog/2019/05/10/une-traversee-lucide-et-efficace-de-lhistoire-recente-de-liran/
Houshang Sepehr : 
Iran. Un tournant politique radical
https://entreleslignesentrelesmots.wordpress.com/2018/03/04/iran-un-tournant-politique-radical/


Auteur : entreleslignesentrelesmots

notes de lecture

Une réflexion sur « « La société iranienne montre à l’Etat qu’elle n’est pas prête à jouer le jeu de la violence » (+ autres textes) »

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